Nous n’avons fait que fuir, nous cogner dans les angles
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Mise à jour: il y a 6 mois
BalthazarClaes
il y a 6 mois
Maintenant qu'on envisage la voûte céleste et le goût des cerises à défaut de leur temps, encore qu'il ne faut pas, qu'il ne faudra jamais se départir de ça, de ce miel, de ce vent de la fin de l'été, et des grands peupliers si doucement courbés, les hautes herbes toutes inclinées sous l'évidence tiède mais pas soumises ah non! Verticales dans l'âme, seulement reconnaissantes pour le présent offert, pour la caresse fauve et les jeunes filles, alors, sont les soeurs des rubans, on les dirait flottantes sur une mer de silence.
BalthazarClaes
il y a 6 mois
Et puis des anciens charmes qui te remontent enfin du dernier des je t'aime. J'aperçois des caboches saturées de limaille qui replongent leurs yeux au coeur de l'horizon. Et des possibles errances à la poitrine fière mais toujours en douceur.
On a l'art du ruisseau On a l'art de la plaine On a l'art des sommets On a l'art des centaines de millions de combattants de la petite vie qui se cognent aux parois
On a l'art de faire exploser les parois On a l'art des constellations On a l'art des chairs brutes
On a l'art de l'abîme On a l'art du fracas On a l'art de la pente douce Et on a l'art du silence
Dis-moi est-ce que je peux Entourer de ma peau ton joyau de platine Je l'ai vu qui palpite Sur le bord du chemin
C'est vrai, c'est pourtant vrai C'est vrai, c'est pourtant vrai C'est vrai, c'est pourtant vrai
Le cadeau est immense, même la pierre a bondi, elle peut se mesurer aux planètes, à la Voûte. Elle peut donner des cours d'une autre architecture aux " buildings ".
"Tu l'as vu mon éclat il est dû au hasard enfin on dit comme ça, ma forme était connue depuis la nuit des temps, je parle de maintenant d'ici et de maintenant. Allez salut cousin bonjour à tes nuages!"
BalthazarClaes
il y a 6 mois