Cet araignée n'aurait jamais dû existé

Quand les crocs acérés de la veuve noire percent ta chair, l'enfer commence immédiatement. Une légère piqûre, à peine détectable, est la première trahison. Mais ne te laisse pas tromper par cette subtile entrée en matière, car bientôt une brûlure dévorante envahit l'endroit de la morsure.

Rapidement, une douleur lancinante se répand comme une vague noire, tordant tes muscles dans une étreinte de fer. Ton corps se crispe, chaque fibre semble s'enflammer sous l'effet du venin maléfique. Des crampes intenses te saisissent, comme si des griffes invisibles te déchiraient de l'intérieur. La souffrance est telle que tes cris se perdent dans la nuit, étouffés par l'angoisse.

Ta respiration devient laborieuse, chaque souffle est une lutte désespérée contre un étau qui enserre ta poitrine. Tu sens ton cœur battre la chamade, martelant tes tempes d'une douleur insupportable. L'étau invisible du venin neurotoxique resserre son emprise, te plongeant dans une panique primitive. Les spasmes musculaires se succèdent, inéluctables, et tu perds lentement le contrôle de ton propre corps.

Ton esprit commence à se brouiller, la terreur monte en toi comme une marée noire. La peur d'étouffer, d'être paralysé, devient une certitude. Tu te rends compte, avec une clarté effrayante, que cette morsure démoniaque pourrait te conduire à une mort lente et atroce.

Dans cette nuit infernale, la veuve noire est la maîtresse de ton agonie, son venin un poison venu des enfers, semant la terreur et la douleur à chaque instant qui passe.