Rappel des nommés :

• Meilleur film

Anora réalisé par Sean Baker ;
The Brutalist réalisé par Brady Corbet ;
Un parfait inconnu réalisé par James Mangold ;
Conclave réalisé par Edward Berger ;
Dune : Deuxième partie réalisé par Denis Villeneuve ;
Emilia Pérez réalisé par Jacques Audiard ;
Je suis toujours là réalisé par Walter Salles ;
Nickel Boys réalisé par RaMell Ross ;
The Substance réalisé par Coralie Fargeat ;
Wicked réalisé par Jon Chu.

• Meilleure réalisation

Sean Baker pour Anora ;
Brady Corbet pour The Brutalist ;
James Mangold pour Un parfait inconnu ;
Jacques Audiard pour Emilia Pérez ;
Coralie Fargeat pour The Substance.

• Meilleure actrice

Cynthia Erivo dans Wicked ;
Karla Sofía Gascón dans Emilia Pérez ;
Mikey Madison dans Anora ;
Demi Moore dans The Substance ;
Fernanda Torres dans Je suis toujours là.

• Meilleur acteur

Adrien Brody dans The Brutalist ;
Timothée Chalamet dans Un parfait inconnu ;
Colman Domingo dans Sing Sing ;
Ralph Fiennes dans Conclave ;
Sebastian Stan dans The Apprentice.

• Meilleure actrice dans un second rôle

Monica Barbaro dans Un parfait inconnu ;
Ariana Grande dans Wicked ;
Felicity Jones dans The Brutalist ;
Isabella Rossellini dans Conclave ;
Zoe Saldaña dans Emilia Pérez.

• Meilleur acteur dans un second rôle

Yura Borisov dans Anora ;
Kieran Culkin dans A Real Pain ;
Edward Norton dans Un parfait inconnu ;
Guy Pearce dans The Brutalist ;
Jeremy Strong dans The Apprentice.

• Meilleur scénario adapté

Un parfait inconnu écrit par James Mangold et Jay Cocks ;
Conclave écrit par Peter Straughan ;
Emilia Pérez écrit par Jacques Audiard avec Thomas Bidegain, Léa Mysius et Nicolas Livecchi ;
Nickel Boys écrit par RaMell Ross et Joslyn Barnes ;
Sing Sing écrit par Clint Bentley, Greg Kwedar sur une histoire de Clint Bentley, Greg Kwedar, Clarence Maclin, John Divine G Whitfield.

• Meilleur scénario original

Anora écrit par Sean Baker ;
The Brutalist écrit par Brady Corbet et Mona Fastvold ;
A Real Pain écrit par Jesse Eisenberg ;
5 septembre écrit par Moritz Binder, Tim Fehlbaum et Alex David ;
The Substance écrit par Coralie Fargeat.

• Meilleur film d'animation

Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau réalisé par Gints Zilbalodis ;
Vice-Versa 2 réalisé par Kelsey Mann et Mark Nielsen ;
Mémoires d'un escargot réalisé par Adam Elliot et Liz Kearney ;
Wallace & Gromit: Vengeance réalisé par Most Fowl ;
Le Robot sauvage réalisé par Chris Sanders et Jeff Hermann

• Meilleur film documentaire

Black Box Diaries réalisé par Shiori Ito ;
No Other Land réalisé par Basel Adra, Yuval Abraham, Rachel Szor et Hamdan Ballal ;
Porcelain War réalisé par Brendan Bellomo et Slava Leontyev ;
Soundtrack to a Coup d'Etat réalisé par Johan Grimonprez ;
Sugarcane : les ombres d'un pensionnat réalisé par Julian Brave NoiseCat et Emily Kassie.

• Meilleur film international

Je suis toujours là réalisé par Walter Salles (Brésil) ;
La Jeune Femme à l'aiguille réalisé par Magnus von Horn (Danemark) ;
Emilia Pérez réalisé par Jacques Audiard (France) ;
Les Graines du figuier sauvage réalisé par Mohammad Rasoulof (Allemagne) ;
Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau réalisé par Gints Zilbalodis (Lettonie)

• Meilleure musique de film

The Brutalist composée par Daniel Blumberg ;
Conclave composée par Volker Bertelmann ;
Emilia Pérez composée par Clément Ducol et Camille ;
Wicked composée par John Powell et Stephen Schwartz ;
Le Robot sauvage composée par Kris Bowers.

• Meilleure chanson originale

« Never Too Late » interprétée par Elton John et Brandi Carlile dans Elton John: Never Too Late ;
« El Mal » interprétée par Zoe Saldana, Karla Sofia Gascón et Camille dans Emilia Pérez ;
« Mi Camino » interprétée par Selena Gomez dans Emilia Pérez ;
« Like A Bird » interprétée par Adrian Quesada et Abraham Alexander dans Sing Sing ;
« The Journey » interprétée par H.E.R. dans Messagères de guerre (The Six Triple Eight)

• Meilleur montage

Anora - Sean Baker ;
The Brutalist - David Jancso ;
Conclave - Nick Emerson ;
Emilia Pérez - Juliette Welfling ;
Wicked - Myron Kerstein.

• Meilleur son

Un parfait inconnu - Tod A. Maitland, Donald Sylvester, Ted Caplan, Paul Massey et David Giammarco ;
Dune : Deuxième partie - Gareth John, Richard King, Ron Bartlett et Doug Hemphill ;
Emilia Pérez - Erwan Kerzanet, Aymeric Devoldère, Maxence Dussère, Cyril Holtz et Niels Barletta ;
Wicked - Simon Hayes, Nancy Nugent Title, Jack Dolman, Andy Nelson et John Marquis ;
Le Robot sauvage - Randy Thom, Brian Chumney, Gary A. Rizzo and Leff Lefferts.

• Meilleure photographie

The Brutalist - Lol Cawley ;
Dune : Deuxième partie - Greig Fraser ;
Nosferatu - Jarin Blaschke ;
Emilia Pérez - Paul Guilhaume ;
Maria - Ed Lachman.

• Meilleurs effets visuels

Alien: Romulus - Eric Barba, Nelson Sepulveda-Fauser, Daniel Macarin et Shane Mahan ;
Better Man - Luke Millar, David Clayton, Keith Herft et Peter Stubbs ;
Dune : Deuxième partie - Paul Lambert, Stephen James, Rhys Salcombe et Gerd Nefzer ;
Kingdom of the Planet of the Apes - Erik Winquist, Stephen Unterfranz, Paul Story et Rodney Burke ;
Wicked - Pablo Helman, Jonathan Fawkner, David Shirk et Paul Corbould.

• Meilleurs décors

The Brutalist - Production Design : Judy Becker ; Set Decoration : Patricia Cuccia ;
Conclave - Production Design : Suzie Davies ; Set Decoration : Cynthia Sleiter ;
Dune : Deuxième partie - Production Design : Patrice Vermette ; Set Decoration : Shane Vieau ;
Nosferatu - Production Design : Craig Lathrop ; Set Decoration : Beatrice Brentnerová ;
Wicked - Production Design : Nathan Crowley ; Set Decoration : Lee Sandales.

• Meilleurs costumes

Un parfait inconnu - Arianne Phillips) ;
Conclave - Lisy Christl ;
Gladiator II - Janty Yates et Dave Crossman ;
Nosferatu - Linda Muir ;
Wicked - Paul Tazewell.

• Meilleurs maquillages et coiffures

A Different Man - Mike Marino, David Presto et Crystal Jurado ;
Emilia Pérez - Julia Floch Carbonel, Emmanuel Janvier et Jean-Christophe Spadaccini ;
Nosferatu - David White, Traci Loader et Suzanne StokesMunton ;
The Substance - Pierre-Olivier Persin, Stéphanie Guillon et Marilyne Scarselli ;
Wicked - Frances Hannon, Laura Blount et Sarah Nuth.

Je prends note, mais je sais que c'est l'un des 2/3 grands favoris, voire LE FAVORI depuis les mésaventures sans doute rédhibitoires d'Emilia Perez

On verra si on est du même avis pour "Anora" et pour "The Brutalist"

Par ce que selon l'académie les spectateurs sont des ploucs et la seule vérité se tient entre les mains de réalisateurs hass been

T'as dû temps à perdre

1-) Alien Romulus : 7/10

Dans la vibes des deux premiers Aliens, avec son ambiance mi-moderne mi-années 80's ! l'intrigue prend son temps (il faut attendre la 39ème minute pour voir les premières larves Xénomorphes) le rythme devient ensuite haletant.

Une réussite indéniable qui fait honneur à la Saga, bien qu'il n'atteigne pas la dimension du 1er volet ! Et puis il manquera toujours l'éternelle et irremplaçable Sigourney Weaver

3-) The Substance : 4/10

The Substance est une sorte de film masala bien plus américain que Français doté d'une combinaison d'épices différentes le rendant de ce fait inclassable. Mais on peut toutefois le scinder en trois parties bien distinctes

La première d'entre elles - celle que j'ai préféré - donne le là d'entre de jeu : Ce que l'on s'apprête à voir sera une dissidence aux films orthodoxaux que l'on regarde d'habitude. On y voit des plans mobiles ou en focale fixe qui prennent toute la longueur de la pièce et qui sont affublés d'éléments de décors immaculés aux couleurs bien définies. La ressemblance avec Wes Anderson et encore plus Stanley Kubrick est plus que palpable. Les zooms sur les aliments, les objets et les visages pullulent et s'opposent ainsi aux prises de vues mentionnées plus haut.

On y voit une jeune quinquagénaire (Demi Moore - qui livre une prestation monumentale digne d'un Oscar. L'aura t-elle ? ) resplendissante animer des cours de Fitness pour la télévision nationale. Malheureusement, dans une société patriarcale ou le paraître et l'esthétisme du corps sont des instruments de contrôle qui priment avant tout le reste, elle n'a plus sa place. Renvoyée sans ménagement à cause de ce plafond de verre, cette ancienne gloire du cinéma vit là un second traumatisme. Mais un sérum révolutionnaire lui promettant de retrouver sa beauté d'antan va alors tout changer.

C'est en l'injectant que débute le second acte. Marguerite Qualley devient la version jeune et parfaite de Demi une semaine sur deux. Seulement, il y a un cycle hebdomadaire a respecter pour changer de corps, si le délai n'est pas respecté cela entraîne des conséquences corporelles irréversibles pour l'une comme pour l'autre. C'est ce qui va se passer. Marguerite va vouloir trop profiter de sa nouvelle beauté au détriment de Demi qui va en subir les conséquences physiques et s'enlaidir. Jusqu'au jour ou la haine qu'elle aura pour sa version jeune sera si grande qu'elle décidera de mettre un terme à l'expérience

Débute alors le derniers tiers, le plus mauvais des trois. Le film bascule alors dans une sorte de thriller morbide de science-fiction se concluant en film de série Z. Ca devient le grand n'importe quoi et on a juste envie que ça se termine. J'étais parti pour mettre un 7 puis peu à peu la note à baisser au fil du temps pour se terminer en 4. C'est à l'image du film qui s'ouvre par une proposition très alléchante mais échoue finalement dans son entreprise.

4-) Le Robot sauvage : 7,5/10

Sans conteste l'un des meilleurs films à ce jour de Dreamworks. Un film autant drôle qu'émouvant et visuellement éblouissant. Un film tout public, avec une histoire intelligente qui touche aussi bien les petits que les grands

Parce qu'il est pas nul et qu'il faut bien que les gens se mettent à détester un film apprécié par la critique pour être à contre-courant et subversifs

La même chose était arrivée à Babylon (qui avait beaucoup divisé la presse mais c'était plus classe de dire que c'est un film de merde visiblement) qui est à deux doigts du chef-d'œuvre et suffit de voir à quel point ça retourne sa veste maintenant.