"OUIN OUIN je suis un INCEL car les FEMMES sont MECHANTES !"

OP
PP

PP2027

il y a 5 mois

On va élever le débat deux minutes et mettre un terme aux bêtises que j'entends ici : voici la vérité établie une bonne fois pour toute.

Voici pourquoi vous êtes des incels et c'est ni la faute des femmes, ni la vôtre

Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est essentiel de rappeler un fait souvent négligé : les chasseurs-cueilleurs, nos ancêtres, vivaient selon un mode de vie qui ne nécessitait ni justification ni contrôle strict des relations entre hommes et femmes. Leur organisation sociale n'était pas marquée par des structures hiérarchiques rigides ou des pressions oppressantes sur les rôles de genre. La question du contrôle de la sexualité, telle qu'elle se manifeste dans les sociétés post-agricoles, n'existait tout simplement pas à cette époque.

Dans ces sociétés paléolithiques, bien que les rôles de genre fussent différenciés, ils étaient essentiellement complémentaires. .Les femmes jouaient un rôle fondamental dans la survie du groupe, que ce soit par la cueillette, la préparation des aliments ou les soins apportés à la communauté Leur contribution était vitale et reconnue. Cette reconnaissance n'était pas théorisée ou imposée par des structures sociales coercitives, mais découlait naturellement de l'organisation de leur mode de vie. L'égalité entre les sexes trouvait sa source dans un fait fondamental : l'absence de propriété privée. Ce point est crucial car sans propriété à transmettre, les inégalités sociales ne pouvaient s'enraciner, et le contrôle exercé sur les femmes restait limité.

Les études ethnographiques des rares sociétés de chasseurs-cueilleurs contemporaines offrent un précieux éclairage. Elles révèlent que ces groupes reposaient sur des relations de coopération plutôt que de domination. Loin des dynamiques de pouvoir souvent associées à la sédentarité, ces sociétés valorisaient l'entraide et le partage des ressources. On ne parle pas ici d'un fantasme idéaliste ou romantique, mais d'une réalité anthropologique. La coopération et l'absence de hiérarchies rigides favorisaient une plus grande fluidité des rôles sociaux et sexuels.

Le basculement avec la sédentarisation

Le véritable bouleversement survient avec la révolution néolithique.

L'apparition de l'agriculture transforme profondément les dynamiques sociales et sexuelles. Pourquoi ? Parce que la sédentarisation entraîne la naissance de la propriété privée. À partir du moment où les humains commencent à accumuler des ressources - des terres, des récoltes, du bétail - une nouvelle nécessité surgit : celle de garantir la transmission de ces biens aux générations futures. Et dans cette nouvelle structure, c'est la descendance, et donc la sexualité féminine, qui devient un enjeu de contrôle central.

La femme, autrefois autonome et égale dans les groupes de chasseurs-cueilleurs, se retrouve progressivement cantonnée à des rôles reproductifs. Son corps devient une ressource précieuse, non pas tant pour ce qu'elle apporte à la survie du groupe, mais pour sa capacité à porter des enfants.
Cette pression reproductive croissante entraîne une augmentation de la coercition masculine. Dans ces nouvelles sociétés patrilinéaires, les femmes quittent leur famille pour rejoindre celle de leur époux, un déplacement qui les rend plus vulnérables et renforce leur subordination.

L'analyse des restes fossiles des femmes de l'époque néolithique est édifiante : on y observe une hausse des mariages précoces, une multiplication des grossesses et une réduction de l'espérance de vie. Les femmes, désormais soumises à la logique sociale du néolithique, voient leur rôle se réduire à celui de mère et d'épouse, tandis que leur accès aux sphères de pouvoir et de décision est de plus en plus limité.

L'accumulation des richesses et la différenciation des statuts

La sédentarité ne s'accompagne pas seulement de la naissance de la propriété privée, elle permet également l'accumulation de richesses. Cette accumulation entraîne inévitablement une différenciation des statuts sociaux, et avec elle, une exacerbation des inégalités entre les sexes. Les femmes, reléguées à des tâches domestiques et reproductives, se trouvent exclues des sphères de pouvoir qui se structurent autour des richesses nouvellement acquises.

C'est seulement avec l'avènement de l'agriculture, lorsque les hommes ont pu commencer à accumuler des ressources, que l'inégalité entre les sexes a véritablement émergé. À mesure que les hommes accumulaient des biens, ils pouvaient se permettre de prendre plusieurs épouses et d'avoir plus d'enfants, exacerbant ainsi les inégalités et la concurrence entre les hommes concernant l'accès aux femmes.

Par contraste, les sociétés pré-agricoles fonctionnaient essentiellement sur un mode monogame. Les relations hommes-femmes y étaient plus équilibrées, sans cette dynamique de contrôle et de répression sexuelle qui allait devenir si caractéristique des sociétés post-agricoles. L'ethnographie montre que dans ces sociétés, où les ressources n'étaient pas accumulées mais partagées, l'inégalité sexuelle n'avait pas lieu d'être.

La dégénérescence post-néolithique

Cette transformation des relations sociales et sexuelles avec l'apparition de l'agriculture n'est pas sans conséquences sur les dynamiques masculines. La concurrence pour les femmes, autrefois modérée dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs, devient bien plus marquée dans les sociétés agraires. Les hommes, désormais en compétition pour la possession des terres et des femmes, adoptent des comportements plus agressifs et violents. Les sociétés agropastorales, en particulier, sont marquées par une hausse significative des conflits violents, tant internes qu'externes. La révolution néolithique, loin d'avoir simplement transformé les modes de subsistance, a fondamentalement changé la manière dont les hommes interagissent entre eux et avec les femmes.

Ce que certains décrivent aujourd'hui comme des phénomènes d'hypergamie féminine ou de "délires de Chad" dans les sociétés modernes ne sont en réalité que les produits dégénérés de cette transition néolithique. Dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs, ces dynamiques n'avaient pas de raison d'exister. C'est avec l'accumulation des richesses, la montée des inégalités et la répression de la sexualité féminine que ces comportements dysfonctionnels ont émergé.

Ce passage à une société agricole a des implications profondes, non seulement sur les dynamiques sociales, mais aussi sur les relations sexuelles. L'hypergamie, ou la tendance des femmes à se tourner vers des hommes possédant davantage de ressources, n'était pas une dynamique présente chez les chasseurs-cueilleurs, où les ressources étaient partagées au sein du groupe et où les relations étaient plus égalitaires. Ce phénomène moderne, amplifié par la capacité des hommes à accumuler des richesses, crée une distorsion dans les relations hommes-femmes. C'est cette distorsion qui, aujourd'hui, nourrit des frustrations, notamment dans des mouvements comme celui des incels, où certains hommes se sentent exclus de l'accès aux partenaires féminins en raison de la compétition masculine exacerbée.

Dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs, cette dynamique n'avait pas lieu. La monogamie était la norme et les hommes, tout comme les femmes, participaient activement à l'éducation des enfants et à la survie collective. L'absence de propriété privée et de hiérarchie rigide empêchait la monopolisation des femmes par une minorité d'hommes. Le phénomène d'exclusion sexuelle que l'on observe aujourd'hui, avec des groupes d'hommes frustrés, incapables de trouver des partenaires, est donc un produit de la sédentarité et de l'accumulation des richesses. Dans une société de chasseurs-cueilleurs, où les ressources étaient partagées et où la coopération prévalait, il n'y avait pas de place pour de tels déséquilibres.

Ce qui rend le phénomène des incels aujourd'hui incohérent avec notre passé, c'est l'idée que l'accès aux partenaires était autrefois structuré différemment, avec des relations plus égalitaires et une répartition des tâches favorisant la collaboration entre les sexes. Les frustrations modernes liées à l'hypergamie et à la "monopolisation" des femmes par un petit nombre d'hommes ne trouvent pas leur écho dans les sociétés pré-agricoles, où les déséquilibres dans l'accès aux partenaires étaient largement absents.

Les incels, qui se considèrent victimes d'un système où seuls quelques "Chads" obtiennent l'attention des femmes, sont en réalité les produits d'un ordre social post-néolithique, où les inégalités entre sexes et la concentration des ressources entre les mains de quelques-uns ont conduit à des dynamiques oppressives et aliénantes. Ce que nous observons aujourd'hui, avec l'apparition des incels, est un symptôme d'une dégénérescence sociale qui a débuté avec l'agriculture et amplifiée de manière colossale par la société technologique. Dans les sociétés paléolithiques, ces frustrations n'auraient tout simplement pas eu lieu, car l'organisation égalitaire et coopérative empêchait de tels déséquilibres.

En conclusion,

la sédentarisation et l'agriculture ont non seulement bouleversé les rapports humains à la nature, mais aussi profondément modifié les relations sociales et sexuelles. Ce qui avait autrefois été une société fondée sur la coopération et l'égalité des sexes a été remplacé par des structures patriarcales rigides où le contrôle de la sexualité féminine est devenu un pilier central. Les sociétés contemporaines portent encore les stigmates de cette transition, et bien que le monde ait radicalement changé depuis, les dynamiques de pouvoir issues du néolithique continuent de façonner nos relations modernes.

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PP2027

il y a 5 mois

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Oursamarde

il y a 5 mois

Trop long, j'ai pas lu

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PP2027

il y a 5 mois


Trop long, j'ai pas lu

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