Habituellement ce qualificatif est réservé aux hommes mais...

Je déteste cette tendance à coller une étiquette psy sur tout et n'importe quoi mais j'aimerais quand même des avis sur le cas présent

Je parle d'une fille que j'ai connue, super sympa et sensible, qui avait l'air fragile, toujours dans l'excès : les fous rires et la déprime la plus profonde (dans un sens ça lui donnait un relief et une personnalité très séduisante)

Au début je ne me préoccupais pas trop d'elle, et elle faisait tout pour m'avoir, des signaux comme aucune fille ne m'en avait jamais donnés, elle me draguait littéralement

Peu à peu j'ai mordu à l'hameçon, avec le recul je me dis que beaucoup de mecs auraient fait pareil, c'était juste normal

Et là son comportement a radicalement changé : désormais elle m'ignorait, me lâchait des messages au compte-goutte, comme si elle dosait en toute conscience, se souciait uniquement d'elle (alors qu'auparavant elle me demandait souvent de mes nouvelles). Rapidement elle s'est mise à user du silence radio pour me culpabiliser, pour créer du manque ou pour faire en sorte que je prenne de ses nouvelles (ce qui fonctionnait au début, soyons honnête, puis de moins au moins) .

En fait elle avait tellement une mauvaise estime d'elle-même qu'elle pensait qu'il n'y avait que ces "techniques" qui pouvaient lui permettre de "fidéliser" un homme
Et moi comme un con, je rentrais dans le jeu. Allez-y, vous pouvez me traiter de serpière, cuck, bêta si ça vous chante, maintenant je m'en fiche.

Là où j'ai eu une sorte de déclic c'est quand j'ai compris qu'elle était célibataire depuis des lustres, qu'aucun mec n'arrivait à mettre la main dessus et qu'aucun mec ne trouvait grâce à ses yeux, sauf précisément ceux qui l'ignoraient (comme moi au début), et qu'elle n'avait connue que des relations toxiques à base de fuite et de "guerre d'usure".

J'ai mis de la distance avec tout ça mais j'essaie tout de même de comprendre ce qui m'est arrivé, sur quoi je suis tombé

up

up

C'est juste une femme ce que tu décris