Et non justement. Le RN, en voulant privatiser le système publique le met aux mains d'une poignée de milliardaires dont les intérêts convergent

Le système public a ses défauts. Le principal étant sa timidité quant à la critique du pouvoir en place. Mais il une mission de pluralité qui l'oblige à donner la parole à tout le monde.
Sur les médias de Bolloré, on entend la droite et l'extrême droite du matin au soir et on fabrique des épouvantails censés représenter la gauche. Ceux qui ne s'informent que par ces médias finissent par avoir une vision de la société complètement biaisée et pire encore, deviennent fermer aux critiques qui remettent en question cette vision du monde qu'on leur vend

D'ailleurs, qui a traîné Yann Barthès DEUX FOIS devant la Commission d'enquête de l'Assemblée nationale? Si l'extrême droite trouve ça illégitime de ne pas être ITW par Quotidien, la gauche a peut être aussi le droit de s'interroger sur la ligne éditoriale des médias de Bolloré?

D'ailleurs, on rappel que c'est Vincent Bolloré qui fait déprogrammer les Guignols de l'info. La raison? Son ami Sarkozy en avait marre d'être dépeint comme un nain teigneux
Là-dessus on est pas du tout sur la liberté de la presse

Pour ce qui est du rapport entre les syndicats et les électeurs du RN, c'est aussi un sujet qui fait couler beaucoup d'encre. Le paradoxe de nos démocraties est qu'on a théorisé le peuple comme unique et homogène alors qu'il est évident qu'il ne l'est pas. Les électeurs du RN le font par illusion populiste tandis que les syndicalistes restent attachés à un mode de lutte plus impactant
Leur lutte n'est pas moins légitime. Si leurs actions rassemblent suffisamment d'intervenant et que le soutien qui leur est accordé est conséquent alors on est complètement dans un cas de démocratie. Notre tradition démocratique a même tendance à valoriser ces actions directes - qui rappellent les révolutions qui ont creusé le terreau dans lesquelles elles sont nés - que les votes abstraits et désincarnés (et qui voient leurs taux de participation diminuer élection après élection)