Philo, répondre à cette affirmation : La vie n'est pas un jeu
13 messages
Mise à jour: il y a 6 mois
Japhetite759
il y a 6 mois
Sans rien, j'le fais
Aristote fait la comparaison entre la vie et le jeu dans le livre VII de l'éthique à Nicomaque au moment de développer sa théorie du plaisir
Faut partir de l'idée que le joueur trouve sa fin simultanément à son activité, tu joues pour le plaisir que tu as en jouant et par pour une fin extérieur au simple fait de jouer
A la différence du travail qui est en vue d'une fin
Et ensuite tu te demandes si l'activité de vivre est en vue d'une autre fin qu'elle-même ou non
Rovaxoo
il y a 6 mois
Sans rien, j'le fais
Aristote fait la comparaison entre la vie et le jeu dans le livre VII de l'éthique à Nicomaque au moment de développer sa théorie du plaisir
Faut partir de l'idée que le joueur trouve sa fin simultanément à son activité, tu joues pour le plaisir que tu as en jouant et par pour une fin extérieur au simple fait de jouer
A la différence du travail qui est en vue d'une fin
Et ensuite tu te demandes si l'activité de vivre est en vue d'une autre fin qu'elle-même ou non
Rovaxoo
il y a 6 mois
up
PlotinOyashiro
il y a 6 mois
la vie, pourquoi la philosophie est la sagesse de la vie et non celle du bonheur
tout le monde peut apprécier le bonheur, c'est à la portée du premier imbécile, le skopos de la philosophie est de nous apprendre à vivre; certains penseurs diraient également à mourir
chez les stoïciens nous retrouvons fréquemment la notion de se rappeler de la durée brève de notre existence, il est considéré éthique de s'ôter la vie dans certaines circonstances, nous pouvons faire des parallèlles avec la conception heideggerienne qui invite lui aussi à se rendre compte de notre finitude, de notre être-tendant-vers-la-mort en visitant des cimetières
nous pouvons dire qu'en effet la philosophie est un jeu dont nous ne connaissons les règles, que nous partagions des sentiments théistes ou non il est indéniable que nos connaissances ne sont que parcellaires et qu'il est impossible de comprendre la nature de ce qui nous entoure
le monde est pour certains catastrophique et doit être amélioré par l'humain, pour d'autres penseurs il faut au contraire retourner à l'état de nature, d'autres encore comme leibniz nous déclare que nous vivons dans un monde idéal, qu'il y a une sorte de perfection mathématique et semble-t-il de providence dans notre lieu de vie; quoiqu'il en soit nous ne savons rien des règles qui le régissent si tant est qu'il y en est
dans l'idée de jeu, entendons par là que la vie est soumise à des choses ne dépendant pas de nous (rejoignant ainsi la posture stoïcienne), sous-entendons-nous qu'il y a une part de hasard de chance ?
il me semble que oui, que nous ne pouvons pas tout prévoir, organiser à l'avance méthodiquement, scientifiquement planifier notre existence; la vie est en proie à des chamboulements imprévisibles; accepter la roue du destin est une part intégrale de la vie, miser sur rouge ou noir
c'est en tout cas très proche de l'absurde, la vie est un jeu, c'est la vie est absurde, c'est l'absurde d'ionesco ou de camus; la morale et la religion ne peuvent justifier la souffrance de l'existence mais nous pouvons nous rebeller et tenter de devenir des héros absurdes
Rovaxoo
il y a 6 mois
la vie, pourquoi la philosophie est la sagesse de la vie et non celle du bonheur
tout le monde peut apprécier le bonheur, c'est à la portée du premier imbécile, le skopos de la philosophie est de nous apprendre à vivre; certains penseurs diraient également à mourirchez les stoïciens nous retrouvons fréquemment la notion de se rappeler de la durée brève de notre existence, il est considéré éthique de s'ôter la vie dans certaines circonstances, nous pouvons faire des parallèlles avec la conception heideggerienne qui invite lui aussi à se rendre compte de notre finitude, de notre être-tendant-vers-la-mort en visitant des cimetières
nous pouvons dire qu'en effet la philosophie est un jeu dont nous ne connaissons les règles, que nous partagions des sentiments théistes ou non il est indéniable que nos connaissances ne sont que parcellaires et qu'il est impossible de comprendre la nature de ce qui nous entoure
le monde est pour certains catastrophique et doit être amélioré par l'humain, pour d'autres penseurs il faut au contraire retourner à l'état de nature, d'autres encore comme leibniz nous déclare que nous vivons dans un monde idéal, qu'il y a une sorte de perfection mathématique et semble-t-il de providence dans notre lieu de vie; quoiqu'il en soit nous ne savons rien des règles qui le régissent si tant est qu'il y en estdans l'idée de jeu, entendons par là que la vie est soumise à des choses ne dépendant pas de nous (rejoignant ainsi la posture stoïcienne), sous-entendons-nous qu'il y a une part de hasard de chance ?
il me semble que oui, que nous ne pouvons pas tout prévoir, organiser à l'avance méthodiquement, scientifiquement planifier notre existence; la vie est en proie à des chamboulements imprévisibles; accepter la roue du destin est une part intégrale de la vie, miser sur rouge ou noirmettons aussi que voir l'existence comme un jeu est une approche assez optimiste, bien souvent nous avons dans l'histoire de cette discipline des positions tristes, mélancoliques; les hommes comme dit Montaigne habillent de vertu et de sagesse le pessimisme; les stoïciens défendaient à leurs disciples de l'éprouver
c'est en tout cas très proche de l'absurde, la vie est un jeu, c'est la vie est absurde, c'est l'absurde d'ionesco ou de camus; la morale et la religion ne peuvent justifier la souffrance de l'existence mais nous pouvons nous rebeller et tenter de devenir des héros absurdes toute pièce d'un jeu d'échecs que nous sommes
PlotinOyashiro
il y a 6 mois
non il y a plein de fautes d'orthographe et pas assez de références philosophiques et littéraires, j'ai lu un livre sur une utopie qui parle un peu de ta problématique https://youtu.be/6dnjq7QPzGA
SuceTzu__
il y a 6 mois
la vie, pourquoi la philosophie est la sagesse de la vie et non celle du bonheur
tout le monde peut apprécier le bonheur, c'est à la portée du premier imbécile, le skopos de la philosophie est de nous apprendre à vivre; certains penseurs diraient également à mourirchez les stoïciens nous retrouvons fréquemment la notion de se rappeler de la durée brève de notre existence, il est considéré éthique de s'ôter la vie dans certaines circonstances, nous pouvons faire des parallèlles avec la conception heideggerienne qui invite lui aussi à se rendre compte de notre finitude, de notre être-tendant-vers-la-mort en visitant des cimetières
nous pouvons dire qu'en effet la philosophie est un jeu dont nous ne connaissons les règles, que nous partagions des sentiments théistes ou non il est indéniable que nos connaissances ne sont que parcellaires et qu'il est impossible de comprendre la nature de ce qui nous entoure
le monde est pour certains catastrophique et doit être amélioré par l'humain, pour d'autres penseurs il faut au contraire retourner à l'état de nature, d'autres encore comme leibniz nous déclare que nous vivons dans un monde idéal, qu'il y a une sorte de perfection mathématique et semble-t-il de providence dans notre lieu de vie; quoiqu'il en soit nous ne savons rien des règles qui le régissent si tant est qu'il y en estdans l'idée de jeu, entendons par là que la vie est soumise à des choses ne dépendant pas de nous (rejoignant ainsi la posture stoïcienne), sous-entendons-nous qu'il y a une part de hasard de chance ?
il me semble que oui, que nous ne pouvons pas tout prévoir, organiser à l'avance méthodiquement, scientifiquement planifier notre existence; la vie est en proie à des chamboulements imprévisibles; accepter la roue du destin est une part intégrale de la vie, miser sur rouge ou noirmettons aussi que voir l'existence comme un jeu est une approche assez optimiste, bien souvent nous avons dans l'histoire de cette discipline des positions tristes, mélancoliques; les hommes comme dit Montaigne habillent de vertu et de sagesse le pessimisme; les stoïciens défendaient à leurs disciples d'éprouver qque émotions pénible et nuisible
c'est en tout cas très proche de l'absurde, la vie est un jeu, c'est la vie est absurde, c'est l'absurde d'ionesco ou de camus; la morale et la religion ne peuvent justifier la souffrance de l'existence mais nous pouvons nous rebeller et tenter de devenir des héros absurdes toute pièce d'un jeu d'échecs que nous sommes
personne, y compris l'op, n'a lu ou va lire
need_lp
il y a 6 mois
personne, y compris l'op, n'a lu ou va lire
j'ai lu et adorer, ça fait 1 et 1=/=personne
Rovaxoo
il y a 6 mois