En fait j'étais sur la route, je rentrais en jaguar, vous allez voir que ça a son importance.

Et il pleuvait des trombes d'eau. Et j'étais au volant.

C'était une soir où il n'y avait personne. Mais route de campagne où je ne croise jamais personne quand je rentre à 3-4 heure du matin comme la. Et c'est des champs a perte de vue. Ligne droite ! Pfff

Et en fait il pleuvait des trombes d'eau et en fait sous ces trombes d'eau bah je pouvais voir le compteur de la jaguar, beaucoup mieux que la route !
Et sur ce compteur bah en fait je voyais des chiffres, qui sont au fond du compteur. Et je me suis vu en fait, euh espérer, sincerement, du plus profond de mon être que je fasse un aquaplaning.

Que je fasse une sortie de route. Parce que j'avais pas le, le courage, ou je sais pas j'étais pas encore suffisement faible, affaibli par toute cette situation pour donner un coup de volant moi même.

Du coup j'ai sincèrement souhaité les yeux plein de larmes, avec la pluie sur le parbrise qui me permettait de ne plus rien voir de ce que j'avais devant moi, que juste ça s'arrête, s'il vous plait. J'avais juste qu'une envie c'est que ça s'arrête.

c'était trop douloureux, trop dur de vivre cette injustice dont on va parler. Et de vivre ce que les gens renvoyaient sur moi. La haine qu'on m'a envoyée, la violence de ce qui s'est passé pour moi, elle a été inouïe.

Et quand je suis rentré à la maison je me suis couché pardon.

Aller putain de ta race

Je me suis couché, à coté de la femme que j'aime. Je me suis dit que je pouvais pas, que j'avais bien fait. De pas faire ça, parce que bah il y a des gens qui m'aime en fait quand même.