C'est un mythe avec une part de vérité déformée. En effet, lorsqu'une personne se fait tatouer, le corps perçoit l'encre comme une substance étrangère, et le système immunitaire s'active pour « gérer » cette intrusion. Des cellules immunitaires, comme les macrophages, capturent une partie de l'encre et tentent de la transporter vers les ganglions lymphatiques. Cependant, l'encre n'est pas complètement éliminée, ce qui permet au tatouage de rester visible.

Cela dit, une fois que la peau a guéri, le processus inflammatoire s'arrête. Le système immunitaire ne reste pas constamment en alerte pour « lutter » contre l'encre, et il n'y a pas d'épuisement continu d'énergie. Les pores de la peau ne sont pas « étouffés » de manière permanente par les tatouages. Le tatouage lui-même n'affecte pas les performances athlétiques ni ne provoque une fatigue constante.

Quant à l'idée que les bons sportifs ne sont jamais tatoués, elle est fausse. De nombreux athlètes de haut niveau sont tatoués, et cela n'a aucun impact négatif sur leur capacité à exceller dans des sports de haute intensité, y compris les sports d'endurance et de cardio. Des exemples incluent des sportifs tels que Lionel Messi ou LeBron James.

En somme, les tatouages ne provoquent pas une fatigue chronique ni ne limitent les performances sportives.

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