Apaisante comme un champs d'oliviers,
Douce comme le vent chaud des lilas,
Stressante fut l'annonce d'une simple amitié,
Violent fut le rejet de mon baiser ce jour là.

J'étais laid et isolé,
Passais mes journées à déprimer,
T'étais belle et convoitée,
Passait tes journées à recaler,

Prolétaire utopique, je t'ai souhaité,
Bourgeoise excentrique, tu m'ignorais,
Français atypique, bien évidemment baptisé
Égyptienne magnifique, tu n'étais pas voilée

Ce jour là j'ai décidé d'être un aventurier,
De briser la routine,
Alors stressé je t'ai abordé
Ne payant pas de mine

Étrangement tu as accepté, ton numéro tu m'as donné,
Nous étions dans un parc, racontant nos passés,
T'étais romantique, introvertie et tu lisais,
Moi j'étais con et j'y croyais.

Nous nous baladions main dans la main près des quais,
"On peut essayer de s'embrasser" tu me disais
A force de se prélasser, nous trouvions où nous poser.
C'était morose, une fin de soirée.

Nous fûmes assis sur ce banc, yeux dans les yeux,
Je tenais ta main, j'embrassais tes cheveux,
Nous étions si proche, je nous pensais amoureux,
Avec toi le temps s'arrêtait, je n'étais plus brisé,

La mélanine de ta soie absorbait mes pensés
La douceur de ta peau blanche, sublimement contrasté
Plongeant dans ces trous noirs m'examinant d'un air inquiet
Newton en sueur, avec toi je defiais la gravité.

J'ai commencé par embrassé ton front
T'étais perdue, t'étais gênée,
J'ai alors voulu manger ce rouge à lèvre
Tu t'es retiré, tu m'as rejeté.

Je t'ai alors raccompagné dans ton quartier
Je t'ai dis au-revoir, tu m'as fait la bise
Ta pote m'a fortement jugé je le savais
J'étais à nouveau seul face à la brise

Alors je rentre dans mon trou à rat
Traversant les rues amochés
T'oublier je ne parviens pas
J'en fais un topic jvc

Chez moi je m'allonge, mon appart pas rangé
Je repense à la solitude, à l'usine qui m'attend
C'est 2h du matin, mon coeur trembler j'entends
Ma peine est immense, impossible à quantifiée

Le lendemain tu me dis qu'on devrait rester amis
Je refuse bien évidemment
Ça fait 8 mois, c'est l'été aujourd'hui,
Je travaille et tu voyage sûrement.

Voilà c'était médiocre mais j'ai trop de peine les kheys

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