Salut à toi, ô frère des anciens jours,
Où l'ombre et la fatigue marquent ton séjour.
Ah, quelle étrange vision que ta tête d'étrange,
Les années t'ont sculpté d'une façon étrange.

Le repos, tu le cherches dans les bras maternels,
Chez la daronne, tu trouves un calme éternel.
L'Italie te prit dans ses bras enjôleurs,
Et là-bas, tu kiffas, loin des ombres des pleurs.

Mais te voilà revenu, l'âme lourde de peine,
Un film t'attend, dans la ville qui jamais ne s'éteint.
Paris te tend les bras, fidèle et sans détour,
Mais ton cœur bat ailleurs, loin des tumultes sourds.

Et ton crew, dispersé par les vents d'outre-mer,
À Miami, ils vivent, chacun son mystère.
Mais toi, solitaire, tu traces ton chemin,
Dans le silence d'une nuit qui n'a point de fin.

Ah, viens en Normandie, là où le ciel est pur,
Là où les vents chantent des ballades d'azur.
Nous danserons dans l'ivresse des nuits sans fin,
Et nos âmes, lassées, goûteront enfin leur vin.