Posez moi des questions philo/autre
36 messages
Mise à jour: il y a 24 jours
Mdlol681
il y a 24 jours
Croque-mon-cul2
il y a 24 jours
Tu a 20 minute
fatloath2
il y a 24 jours
Pourquoi la génétique détermine la suite de notre vie
Tu a 20 minute
Tu souhaite mon vrai point de vue, ou des arguments dans le sens de ton affirmation?
fatloath2
il y a 24 jours
Hegel est il le maître absolu ?
Non, je ne pense pas. Personne ne l'est, mais il a eu des idées intéressantes. Par exemple, son idée de l'histoire comme progrès de la liberté s'applique, je trouve à énormément d'autres domaines, en remplaçant "liberté" par d'autres concepts.
Le developpement de l'esprit, la métacognition me semble aussi de valeur, ça fait écho à Pascal qui parle des habile et semi habile, on revient finallement sur nos pas quand on as fait le tour d'un domaine.
fatloath2
il y a 24 jours
Pourquoi la génétique détermine la suite de notre vie
Tu a 20 minute
Clé tu peut me confirmer la direction que je commence?
fatloath2
il y a 24 jours
Pourquoi la génétique détermine la suite de notre vie
Tu a 20 minute
Déjà, il faudrait séparer les concepts de génétique. Certains entendent parler d'une chose presque comme l'âme, d'autres d'une chose savante.
Il est possible que nous ayons du pouvoir sur l'environnement, alors ne pas agir en conséquence serait condamner la génétique de nos descendants. Mais chaque instant est un prochain, s'appliquer au contexte, intérieur comme extérieur, améliore notre géne-éthique, le "nous" de l'instant d'après.
Excuse moi, la question ne m'inspire pas ce soir.
fatloath2
il y a 24 jours
Pas forcément, l'oral est un domaine, il y en as d'autres.
Tout support est prétexte pour elle. L'écriture a des murmures qui échappent à la sonorité, l'image parle parfois plus que des mots posés sur papier, et si j'avais l'âme d'un artiste, je suis sûr qu'il me semblerait aisé de la retranscrire à travers l'art. En fait, la philosophie s'exprime partout, et c'est tant mieux.
Oui, même un outil de contrôle, mais l'avantage d'être utile, c'est qu'alors une belle chose ne disparaît pas.
Elle est l'amie de tous, et personne ne devrait l'enfermer par jalousie.
fatloath2
il y a 24 jours
Hegel est il le maître absolu ?
Chose intriguante, on ce dirige vers un modele d'univers moniste, cela ressemble à l'idée de l'esprit unifier de Hegel dans la maturité de l'homme.
Cela semble pertinent pour les religions aussi, etc..
Judaiste
il y a 24 jours
GymTonic
il y a 24 jours
fatloath2
il y a 24 jours
Quel est le mal-être de notre époque dont personne ne parle?
Je ne peut pas l'énoncer, ce serait un paradoxe.
fatloath2
il y a 24 jours
Quel est le mal-être de notre époque dont personne ne parle?
Je te dirais plusieurs choses, mais certaines idées me peineraient à être dites. Alors si je semble incohérent ne m'en fais pas procès. (Non par avarice mais plutôt pour ne pas les ternir en les exprimant n'importe comment.)
La philosophie a, elle aussi ses zones d'ombre.
La première, c'est que certaines idées ayant servi le mal ont empoisonné le cœur d'hommes bons. Ceux là y croient désormais dur comme fer et deviennent porteurs de la maladie qu'ils combattent. Il existe un lien direct et clair entre une vision qui glorifie le martyre et la souffrance, et les zones du monde où l'esclavage a jadis eu lieu, où il fut même promu.
Comme l'Empire romain avait jadis pacifié les barbares avec des babioles sans importance avant de finir gangréné de l'intérieur, l'Italie en venant à se corrompre au fil du temps, une ironie cruelle à l'œuvre, l'Empire fut brisé par l'une de ses propres armes.
Ici, c'est presque la même chose. Les idées nauséabondes répandues comme un poison, reviennent chez "nous" et pourrissent notre terre de l'intérieur, par l'esprit flétri qu'elles projettent, justifiant des souffrances inutiles comme si elles étaient louables.
(Je n'en dirai pas plus.)
Il y a aussi une perte de compréhension de la religion. Je ne suis pas croyant des cultes abrahamiques, mais je vois néanmoins ce qu'ils apportent et ce qu'ils pourraient faire.
Le monde souffre d'un mythe qui s'appauvrit. Il se ternit. Il est ce dragon jaloux qui avale les richesses de son propre royaume.
Pour moi, le mal du monde est un manque de rêve, des fils désunis de destins pourtant liés. Je vois dans la différence des esprits de chaque lieu une possibilité, pour quiconque en a les moyens, de vivre au sein d'un contexte qu'il souhaite côtoyer. Il est essentiel pour l'esprit de confronter la différence, car la symphonie d'une seule note ne donne envie à personne, quand bien même cette note serait sublime. C'est l'appauvrissement de la scène par la redondance, un jeu figé où les rôles sont déjà connus, triste allégorie d'une mort thermique.
Là où l'on tend à détruire les différences pour endiguer les problèmes, je pense au contraire qu'il faut y voir un moteur de solutions.
fatloath2
il y a 24 jours
Je ne sais pas si ça relève de la philo : le loisir est-il l'opposé de la paresse ?
C'est possible, oui. Cela relève de la philosophie, et la réflexion qui en découle peut être pertinente.
Peux tu m'en dire plus, ou veux tu vraiment que je raisonne uniquement sur cette base ?
fatloath2
il y a 24 jours
Robinette59
il y a 24 jours
fatloath2
il y a 24 jours
Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Il n'y a, je crois, aucune réponse définitive à ta question, mais tous les mots que tu emploies ont une signification non nulle. Ainsi, tu ne peux réellement poser la question que tu souhaiterais invoquer, bien que la part similaire de chaos dans ton langage et le mien permette d'en saisir suffisamment de sens, qui pourtant nous échappe.
Je pourrais te dire que cela est impossible, comme s'il s'agissait d'un fil logique menant à une conclusion cohérente mais ce ne serait pas honnête. Disons que, puisqu'il n'y a pas "rien", il y a quelque chose. Mais "rien" et "néant" sont déjà des contenants, même s'ils sont supposés être vides. Bref, je raisonne plutôt depuis l'opposé si nous étions le néant, nous ne pourrions en douter.
Toutefois, cela n'explique nullement pourquoi. Peut-être peut-on prendre l'idée de Boltzmann à l'envers, voir les choses d'un point de vue un peu lovecraftien : si tout était parfaitement accordé, alors un jour, une perturbation adviendrait forcément. Là où même la mort finit par dormir mais cela suppose des règles et des idées existant déjà dans le tout, et non depuis le néant.
Mais cela ne me convainc pas, je n'en sais rien. Toutes mes tentatives sur le sujet mènent au non-lieu, antre du néant où l'on saurait entrer.
J'aime raisonner en termes de chaîne d'événements, mais ici, je ne suis pas invité à visiter le domaine qu'est le néant. Car celui qui s'y rend le remplit, et alors il n'est plus vide. Il se déplace sans cesse, et l'on ne peut penser depuis lui ou alors, je n'ai pas encore compris comment.
Peut être est ce la meilleure réponse que je puisse donner. Si nous étions au sein du néant, il serait autre chose. Peut-être faut il le voir comme des cellules, d'un point de vue biologique, plutôt qu'en termes d'architecture comme je le fais souvent.
Nous pourrions dire que le néant est un concept d'invention humaine, mais là encore je ne trouve pas cette réponse suffisante.
Ceci apporte tout de même une leçon pratique, pensons depuis la ou nous pouvons estimer être.
Question folle de profondeur.
fatloath2
il y a 24 jours
fatloath2
il y a 24 jours
Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Il n'y a, je crois, aucune réponse définitive à ta question, mais tous les mots que tu emploies ont une signification non nulle. Ainsi, tu ne peux réellement poser la question que tu souhaiterais invoquer, bien que la part similaire de chaos dans ton langage et le mien permette d'en saisir suffisamment de sens, qui pourtant nous échappe.
Je pourrais te dire que cela est impossible, comme s'il s'agissait d'un fil logique menant à une conclusion cohérente mais ce ne serait pas honnête. Disons que, puisqu'il n'y a pas "rien", il y a quelque chose. Mais "rien" et "néant" sont déjà des contenants, même s'ils sont supposés être vides. Bref, je raisonne plutôt depuis l'opposé si nous étions le néant, nous ne pourrions en douter.
Toutefois, cela n'explique nullement pourquoi. Peut-être peut-on prendre l'idée de Boltzmann à l'envers, voir les choses d'un point de vue un peu lovecraftien : si tout était parfaitement accordé, alors un jour, une perturbation adviendrait forcément. Là où même la mort finit par dormir mais cela suppose des règles et des idées existant déjà dans le tout, et non depuis le néant.
Mais cela ne me convainc pas, je n'en sais rien. Toutes mes tentatives sur le sujet mènent au non lieu, antre du néant où l'on ne saurait entrer.
J'aime raisonner en termes de chaîne d'événements, mais ici, je ne suis pas invité à visiter le domaine qu'est le néant. Car celui qui s'y rend le remplit, et alors il n'est plus vide. Il se déplace sans cesse, et l'on ne peut penser depuis lui ou alors, je n'ai pas encore compris comment.
Peut être est ce la meilleure réponse que je puisse donner. Si nous étions au sein du néant, il serait autre chose. Peut-être faut il le voir comme des cellules, d'un point de vue biologique, plutôt qu'en termes d'architecture comme je le fais souvent.
Nous pourrions dire que le néant est un concept d'invention humaine, mais là encore je ne trouve pas cette réponse suffisante.
Ceci apporte tout de même une leçon pratique, pensons depuis la ou nous pouvons estimer être et à ce qui nous grandit.
Question folle de profondeur.
toshiso
il y a 24 jours
Que penses-tu de cette maxime ?:
"
CCLXVI
N'être pas méchant d'être trop bon.
Celui-là n'est bon à rien, qui ne se fâche jamais. Les insensibles tiennent peu du véritable homme. Ce caractère ne vient pas toujours d'indolence, mais souvent d'incapacité. Se ressentir quand il faut, c'est une action de maître homme. Les oiseaux ne tardent pas à se moquer des mannequins. Mêler l'aigre et le doux, c'est la marque d'un bon goût. La douceur toute seule ne sied qu'aux enfants et aux idiots. C'est un grand mal que de donner dans cette insensibilité, à force d'être trop bon.
"
Et celle-là ?:
" Les personnes faibles ne peuvent être sincères."
toshiso
il y a 24 jours
J'ai pas d'affinité avec le personnage et sa pensée néanmoins selon moi dans son débat avec monsieur Phi sur l'IA il avait moins tort que lui je trouve malgré l'opinion majoritaire inverse.
fatloath2
il y a 24 jours
Que penses-tu de cette maxime ?:"
CCLXVIN'être pas méchant d'être trop bon.
Celui-là n'est bon à rien, qui ne se fâche jamais. Les insensibles tiennent peu du véritable homme. Ce caractère ne vient pas toujours d'indolence, mais souvent d'incapacité. Se ressentir quand il faut, c'est une action de maître homme. Les oiseaux ne tardent pas à se moquer des mannequins. Mêler l'aigre et le doux, c'est la marque d'un bon goût. La douceur toute seule ne sied qu'aux enfants et aux idiots. C'est un grand mal que de donner dans cette insensibilité, à force d'être trop bon.
"Et celle-là ?:
" Les personnes faibles ne peuvent être sincères."
Je ne sait pas, je suis d'accord sur certaines choses sur certaines je le trouve trop tranchées, voir carrément à coté.
Ou aux sages.
Marrant que Rousseau, ingénieur social, ait fait une telle erreur. La lois de Murphy dans tout ça ?
N'est ce pas en partie notre contexte et la génétique qui nous imprègnent ? Ainsi, la souffrance ne se commande pas, et il est peut être lâche de se l'infliger pour prétendre avoir sur elle un contrôle qui nous échappe, plutôt que de simplement chercher à embellir nos vies, quitte à devoir admettre notre échec. Car une génération dépressive engendre une autre, et au fil des âges, c'est la race humaine qui s'éteint d'elle même, honteuse, cachée dans une grotte, de peur de partager son malheur. (Baisse de la natalité)
Oui, la souffrance peut être utile. Oui, la souffrance peut jouer le rôle d'antagoniste à combattre au sein d'une histoire comme Poséidon chez Homer, et donc, être une figure centrale participant à la beauté de l'œuvre voir à qui l'on fait hommage. Mais elle n'est pas notre alliée, même si à la fin, peut être partagerons nous un banquet.
Non, si le monde tend là où on le pousse, il faut envisager le pire, et il vaut mieux trouver notre part de faute que de chercher la douceur, car si nous appliquons trop de force, il n'en résultera qu'une unique souffrance.
Je comprends ce qu'il veut dire aucune symphonie n'est belle quand elle ne repose que sur une seule note, la musique est faite de nuances sur lesquelles nous dansons.
Mais si la vie est faite de souffrances malgré les hommes, quoiqu'il arrive, promouvoir cette souffrance du point de vue des hommes, c'est s'attaquer à la nature même de pourquoi nous nous battons. Il ne faut pas la craindre, et il est beau que de la vaincre, mais il ne faut pas confondre assurance devant l'adversaire et porter sont armure avec lui devant la cité.
Nous affrontons la souffrance pour nous l'épargner plus tard, que ce soit pour nousmêmes ou pour les autres.
Nous la recherchons pour l'atténuer, non pour nous y complaire. Car alors, nous serions idiots et nous deviendrions notre propre contexte, revenant chez nous, infusant dans la cité cette idée, comme une lèpre irait embrasser sa famille.
C'est une alchimie, une nuance sublime comme une pointe de quelque chose dans un plat. Mais il vaut mieux vivre une vie agréable et connaître un seul instant tragique, que de mener une existence sans saveur, avant d'entrevoir un miracle qui, bien que sublime, n'aura alors plus aucune importance.
Le devoir de l'homme est d'embellir la cité qui l'a vu naître et d'améliorer son contexte. Si pour cela il doit braver la souffrance, alors qu'il le fasse. Mais l'amour de l'adversaire provoque des tragédies qui, certes, sont belles, mais enterrent les âges avec elles.
fatloath2
il y a 24 jours
Que penses-tu de cette maxime ?:"
CCLXVIN'être pas méchant d'être trop bon.
Celui-là n'est bon à rien, qui ne se fâche jamais. Les insensibles tiennent peu du véritable homme. Ce caractère ne vient pas toujours d'indolence, mais souvent d'incapacité. Se ressentir quand il faut, c'est une action de maître homme. Les oiseaux ne tardent pas à se moquer des mannequins. Mêler l'aigre et le doux, c'est la marque d'un bon goût. La douceur toute seule ne sied qu'aux enfants et aux idiots. C'est un grand mal que de donner dans cette insensibilité, à force d'être trop bon.
"Et celle-là ?:
" Les personnes faibles ne peuvent être sincères."
Je ne sait pas, je suis d'accord sur certaines choses sur certaines je le trouve trop tranchées, voir carrément à coté.
Ou aux sages.
Marrant que Rousseau, ingénieur social, ait fait une telle erreur. La lois de Murphy dans tout ça ?
N'est ce pas en partie notre contexte et la génétique qui nous imprègnent ? Ainsi, la souffrance ne se commande pas, et il est peut être lâche de se l'infliger pour prétendre avoir sur elle un contrôle qui nous échappe, plutôt que de simplement chercher à embellir nos vies, quitte à devoir admettre notre échec. Car une génération dépressive engendre une autre, et au fil des âges, c'est la race humaine qui s'éteint d'elle même, honteuse, cachée dans une grotte, de peur de partager son malheur. (Baisse de la natalité)
Oui, la souffrance peut être utile. Oui, la souffrance peut jouer le rôle d'antagoniste à combattre au sein d'une histoire comme Poséidon chez Homer, et donc, être une figure centrale participant à la beauté de l'œuvre voir à qui l'on fait hommage. Mais elle n'est pas notre alliée, même si à la fin, peut être partagerons nous un banquet.
Non, si le monde tend là où on le pousse, il faut envisager le pire, et il vaut mieux trouver notre part de faute dans la douceur, car si nous appliquons trop de force en faisant le contraire, il n'en résultera qu'une unique souffrance.
Je comprends ce qu'il veut dire aucune symphonie n'est belle quand elle ne repose que sur une seule note, la musique est faite de nuances sur lesquelles nous dansons.
Mais si la vie est faite de souffrances malgré les hommes, quoiqu'il arrive, promouvoir cette souffrance du point de vue des hommes, c'est s'attaquer à la nature même de pourquoi nous nous battons. Il ne faut pas la craindre, et il est beau que de la vaincre, mais il ne faut pas confondre assurance devant l'adversaire et porter sont armure avec lui devant la cité.
Nous affrontons la souffrance pour nous l'épargner plus tard, que ce soit pour nous mêmes ou pour les autres.
Nous la recherchons pour l'atténuer, non pour nous y complaire. Car alors, nous serions idiots et nous deviendrions notre propre contexte, revenant chez nous, infusant dans la cité cette idée, comme une lèpre irait embrasser sa famille.
C'est une alchimie, une nuance sublime comme une pointe de quelque chose dans un plat. Mais il vaut mieux vivre une vie agréable et connaître un seul instant tragique, que de mener une existence sans saveur, avant d'entrevoir un miracle qui, bien que sublime, n'aura alors plus aucune importance.
Le devoir de l'homme est d'embellir la cité qui l'a vu naître et d'améliorer son contexte. Si pour cela il doit braver la souffrance, alors qu'il le fasse. Mais l'amour de l'adversaire provoque des tragédies qui, certes, sont belles, mais enterrent les âges avec elles.
Je fait une fixette sur la souffrance ahi.
Cela peut ce défendre, mais le contraire aussi. Et j'ai envie de dire, alors c'est au fort d'en tenir compte, pour que malgrès ça tout le monde puisse être heureux.
fatloath2
il y a 24 jours
Sans jamais avoir la certitude de quoi que ce soit plus, c'est de la folie, mais pas de la folie poétique, de la folie démente.
Le porteur du miracle, serait d'ailleurs automatiquement prit pour cible et "à raison" demain si quelqu'un venait nous dire qu'il à cramé nos familles pour embellir l'oeuvre, on le mettrais rapidement sur un poteau, et je serais le premier à le faire, même si j'en était absolument convaincu.
fatloath2
il y a 24 jours
Sans jamais avoir la certitude de quoi que ce soit plus, c'est de la folie, mais pas de la folie poétique, de la folie démente.
Olr27
il y a 24 jours
Tenant compte que l'expérience de la beauté dépend de la part de liberté de notre expérience du monde,
Si on ne peux posséder la beauté, mais seulement l'observer, ne possède-t-on de même non plus la liberté ?
Dès lors, comment peut-on observer la beauté, si la liberté ne nous appartient pas ?
fatloath2
il y a 24 jours
Tenant compte que l'expérience de la beauté dépend de la part de liberté de notre expérience du monde,Si on ne peux posséder la beauté, mais seulement l'observer, ne possède-t-on de même non plus la liberté ?
Dès lors, comment peut-on observer la beauté, si la liberté ne nous appartient pas ?
Je dirais que la liberté ne se possède pas, car si c'était le cas, elle serait contrôlée. Or, une liberté contrôlée n'est plus une liberté, mais un pouvoir de contrainte. La véritable liberté se ressent, elle se vit. De la même manière, comme tu l'indiques on ne possède pas la beauté on la constate, on la contemple, et on la figure en l'animant dans nos esprits. La liberté et la beauté se rejoignent toutes deux dans le domaine de l'imaginaire, là où d'ailleurs, l'iréel est bien vivant, tu l'observe donc intimement.
Edit;
Et tu la possède en partie par imprégniation de ton contexte, intérieur (Imaginaire) et exterieur (Réaliter, imagination des autres).
Tu en pense quoi?
Compliqué pour moi de naviguer entre tes axiomes, j'espère que la réponse te plait.
Olr27
il y a 24 jours
Je dirais que la liberté ne se possède pas, car si c'était le cas, elle serait contrôlée. Or, une liberté contrôlée n'est plus une liberté, mais un pouvoir de contrainte. La véritable liberté se ressent, elle se vit. De la même manière, comme tu l'indiques on ne possède pas la beauté on la constate, on la contemple, et on la figure en l'animant dans nos esprits. La liberté et la beauté se rejoignent toutes deux dans le domaine de l'imaginaire, là où d'ailleurs, l'iréel est bien vivant, tu l'observe donc intimement.
Edit;
Et tu la possède en partie par imprégniation de ton contexte, intérieur (Imaginaire) et exterieur (Réaliter, imagination des autres).Tu en pense quoi?
Compliqué pour moi de naviguer entre tes axiomes, j'espère que la réponse te plait.
pour moi les deux concepts sont mutuellement nécessaires, le concept de beauté n'a pas réellement de sens dans un monde déterministe. dans un monde déterministe, on devrait parler d'esthétique et non de beauté.
il s'agit effectivement d'axiomes et je ne vois aucun moyen de les démontrer
merci pour ta réponse
edit : + d'accord pour dire qu'il n'y a pas de raison de s'exclure de la notion de beauté
fatloath2
il y a 24 jours
pour moi les deux concepts sont mutuellement nécessaires, le concept de beauté n'a pas réellement de sens dans un monde déterministe. dans un monde déterministe, on devrait parler d'esthétique et non de beauté.
il s'agit effectivement d'axiomes et je ne vois aucun moyen de les démontrer
merci pour ta réponse
De rien, j'ai fait un faux pas dans mon édit les mots que j'ai employés donnent une dimension illogique à mon propos, mais j'entendais faire la distinction entre la propriété privée de l'esprit non contraignante et l'asservissement matériel sur le théâtre de la réalité.
J'aime bien ton idée de délier beauté d'esthétique, le raisonnement derrière doit être intriguant.
Merci pour la question.
Par l'allégorie, tu peut sans démontrer t'en approcher grandement.
fatloath2
il y a 24 jours
Je reviens vite fait sur mon idée de la souffrance. Si des gens ont vraiment souffert, qu'ils ne disent pas que cela a été inutile non plus. Je dis ça car j'ai imaginé que quelqu'un pourrait pleurer en envisageant que tout cela n'ait aucun sens. Mais il doit bien y avoir une raison quand même. On ne peut pas enlever le dernier attribut valorisant de ceux qui ont tout perdu et prétendre être bon, je n'ai pas l'intention d'être mauvais.
C'est vrai que déséssentialisé la beauté de la souffrance, c'est peut être priver certains d'une chose qui leur permet de survivre et de conserver leur dignité voir même d'entre voir un espoir, alors le faire sans porter de contrepartie c'est pas plus sage que de concevoir l'idée ainsi à la base.
Certains n'ont que ça, alors si quelqu'un le leurs prend, il doit naturellement apporter quelque chose de mieux, sans quoi il ne faut pas l'écouter.
fatloath2
il y a 24 jours
toshiso
il y a 24 jours
Je ne sait pas, je suis d'accord sur certaines choses sur certaines je le trouve trop tranchées, voir carrément à coté.
Ou aux sages.
Marrant que Rousseau, ingénieur social, ait fait une telle erreur. La lois de Murphy dans tout ça ?
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N'est ce pas en partie notre contexte et la génétique qui nous imprègnent ? Ainsi, la souffrance ne se commande pas, et il est peut être lâche de se l'infliger pour prétendre avoir sur elle un contrôle qui nous échappe, plutôt que de simplement chercher à embellir nos vies, quitte à devoir admettre notre échec. Car une génération dépressive engendre une autre, et au fil des âges, c'est la race humaine qui s'éteint d'elle même, honteuse, cachée dans une grotte, de peur de partager son malheur. (Baisse de la natalité)
Oui, la souffrance peut être utile. Oui, la souffrance peut jouer le rôle d'antagoniste à combattre au sein d'une histoire comme Poséidon chez Homer, et donc, être une figure centrale participant à la beauté de l'œuvre voir à qui l'on fait hommage. Mais elle n'est pas notre alliée, même si à la fin, peut être partagerons nous un banquet.
Non, si le monde tend là où on le pousse, il faut envisager le pire, et il vaut mieux trouver notre part de faute dans la douceur, car si nous appliquons trop de force en faisant le contraire, il n'en résultera qu'une unique souffrance.
Je comprends ce qu'il veut dire aucune symphonie n'est belle quand elle ne repose que sur une seule note, la musique est faite de nuances sur lesquelles nous dansons.
Mais si la vie est faite de souffrances malgré les hommes, quoiqu'il arrive, promouvoir cette souffrance du point de vue des hommes, c'est s'attaquer à la nature même de pourquoi nous nous battons. Il ne faut pas la craindre, et il est beau que de la vaincre, mais il ne faut pas confondre assurance devant l'adversaire et porter sont armure avec lui devant la cité.
Nous affrontons la souffrance pour nous l'épargner plus tard, que ce soit pour nous mêmes ou pour les autres.
Nous la recherchons pour l'atténuer, non pour nous y complaire. Car alors, nous serions idiots et nous deviendrions notre propre contexte, revenant chez nous, infusant dans la cité cette idée, comme une lèpre irait embrasser sa famille.
C'est une alchimie, une nuance sublime comme une pointe de quelque chose dans un plat. Mais il vaut mieux vivre une vie agréable et connaître un seul instant tragique, que de mener une existence sans saveur, avant d'entrevoir un miracle qui, bien que sublime, n'aura alors plus aucune importance.
Le devoir de l'homme est d'embellir la cité qui l'a vu naître et d'améliorer son contexte. Si pour cela il doit braver la souffrance, alors qu'il le fasse. Mais l'amour de l'adversaire provoque des tragédies qui, certes, sont belles, mais enterrent les âges avec elles.
Je fait une fixette sur la souffrance ahi.
Ce qu'il veut dire surtout je crois c'est que ceux qui ne peuvent exprimer aucune forme de violence, sont ou deviennent à force "méchant" car ils ne combattent même plus pour de juste cause ou seulement pour se défendre.
Dans le contexte de la vie, je ne crois pas qu'il soit possible de toujours être doux, d'où le fait que ça ne sied qu'aux enfants.Il dit bien que la douceur SEULE ne sied qu'aux idiots et aux enfants.
Finalement il s'agit d'incapacité comme il le dit en général donc il n'est pas seulement question de l'éviter mais que ceux qui l'évitent toujours selon lui tiennent peu du véritable homme.
Possiblement, toutefois je pense qu'il faut voir ça comme un défaut fondamental dans le sens où la personne en question ne sera pas telle qu'elle se montre, qu'elle n'exprimera une part toujours fausse et boursouflée d'elle-même. Et donc elle peut faire du tort.
De plus, il n'est pas question d'être heureux ou malheureux dans la citation mais simplement une constatation.
fatloath2
il y a 24 jours