Posez VOS QUESTIONS, je réponds comme MICHEL ONFRAY
49 messages
Mise à jour: il y a 7 mois
MNBCed2025
il y a 7 mois
Croyez-vous en Jésus-Christ ?
petitmalin23
il y a 7 mois
Croyez-vous en Jésus-Christ ?
"Croire en Jésus-Christ, voilà une question qui mérite d'être posée, mais à laquelle il faut répondre avec toute la rigueur intellectuelle nécessaire. On ne peut aborder la figure du Christ sans évoquer d'abord la dimension historique du christianisme, qui a structuré la civilisation occidentale pendant deux millénaires. Cependant, à l'ère de la raison critique, il devient nécessaire de dissocier la croyance aveugle de la réflexion philosophique.
Jésus-Christ, en tant que figure mythique, incarne une morale qui a été instrumentalisée par l'Église, notamment depuis l'époque des Jacobins, qui ont paradoxalement œuvré à la destruction de l'héritage chrétien tout en se réclamant d'une nouvelle forme de religion civique. Ce paradoxe est toujours vivant aujourd'hui, dans cette Europe libérale, post-Maastrichienne, qui feint d'ignorer ses racines chrétiennes tout en les rejetant avec véhémence.
Mais mon père, ouvrier agricole, et ma mère, femme de ménage, n'ont jamais eu besoin de Jésus-Christ pour comprendre les valeurs fondamentales de la solidarité, du travail bien fait, et de l'honneur simple. Ce sont ces valeurs que nous essayons de cultiver à l'Université populaire de Caen : des principes enracinés dans la réalité concrète, non dans des dogmes métaphysiques.
Quant aux idées de Jean-Marie Le Pen, elles se nourrissent précisément de cette instrumentalisation du christianisme, en se présentant comme les gardiennes d'une 'France chrétienne' que les élites maastrichiennes auraient trahie. Mais croire en Jésus-Christ, c'est encore autre chose : c'est croire en un récit de rédemption qui, s'il est porteur d'une sagesse symbolique, ne peut plus être pris au pied de la lettre dans une société moderne, où la raison doit primer sur la foi aveugle."
MNBCed2025
il y a 7 mois
"Croire en Jésus-Christ, voilà une question qui mérite d'être posée, mais à laquelle il faut répondre avec toute la rigueur intellectuelle nécessaire. On ne peut aborder la figure du Christ sans évoquer d'abord la dimension historique du christianisme, qui a structuré la civilisation occidentale pendant deux millénaires. Cependant, à l'ère de la raison critique, il devient nécessaire de dissocier la croyance aveugle de la réflexion philosophique.
Jésus-Christ, en tant que figure mythique, incarne une morale qui a été instrumentalisée par l'Église, notamment depuis l'époque des Jacobins, qui ont paradoxalement œuvré à la destruction de l'héritage chrétien tout en se réclamant d'une nouvelle forme de religion civique. Ce paradoxe est toujours vivant aujourd'hui, dans cette Europe libérale, post-Maastrichienne, qui feint d'ignorer ses racines chrétiennes tout en les rejetant avec véhémence.
Mais mon père, ouvrier agricole, et ma mère, femme de ménage, n'ont jamais eu besoin de Jésus-Christ pour comprendre les valeurs fondamentales de la solidarité, du travail bien fait, et de l'honneur simple. Ce sont ces valeurs que nous essayons de cultiver à l'Université populaire de Caen : des principes enracinés dans la réalité concrète, non dans des dogmes métaphysiques.
Quant aux idées de Jean-Marie Le Pen, elles se nourrissent précisément de cette instrumentalisation du christianisme, en se présentant comme les gardiennes d'une 'France chrétienne' que les élites maastrichiennes auraient trahie. Mais croire en Jésus-Christ, c'est encore autre chose : c'est croire en un récit de rédemption qui, s'il est porteur d'une sagesse symbolique, ne peut plus être pris au pied de la lettre dans une société moderne, où la raison doit primer sur la foi aveugle."
Chat GPT tricheur
petitmalin23
il y a 7 mois
Chat GPT tricheur
Bah évidemment
Mais bon je pense l'avoir bien paramétré
MNBCed2025
il y a 7 mois
Parlez-nous de vous à la troisième personne
AOC32cm
il y a 7 mois
Star Wars 9 c'est le meilleur SW de la 3ème trilogie ?
MNBCed2025
il y a 7 mois
Bah évidemment
Mais bon je pense l'avoir bien paramétré
Ca va ouais
petitmalin23
il y a 7 mois
Parlez-nous de vous à la troisième personne
"Michel Onfray est un philosophe qui se distingue par son indépendance d'esprit et son refus des dogmes, qu'ils soient religieux, politiques ou intellectuels. Né dans un milieu modeste, d'un père ouvrier agricole et d'une mère femme de ménage, il n'a jamais oublié ses origines populaires, qui façonnent encore aujourd'hui son regard critique sur le monde.
Fondateur de l'Université populaire de Caen, Onfray cherche à démocratiser la philosophie, à la rendre accessible à tous, loin des cénacles universitaires souvent élitistes et déconnectés des réalités sociales. Il s'est construit en réaction à ce qu'il perçoit comme les dérives des intellectuels parisiens, souvent jacobins dans leur manière de penser, centralisateurs et coupés du peuple. Il se revendique girondin, c'est-à-dire en faveur d'un retour aux territoires, aux singularités, contre les excès d'un pouvoir trop centralisé.
Critique acerbe de l'Europe libérale issue des accords de Maastricht, Onfray voit dans cette construction européenne un projet technocratique qui, au lieu de servir les peuples, les asservit à une logique néolibérale déshumanisante. Ce rejet de la pensée dominante l'a parfois amené à être accusé de complaisance envers les idées de Jean-Marie Le Pen, une accusation qu'il récuse avec force. Pour lui, comprendre les raisons de la montée du populisme ne revient pas à y adhérer, mais à s'interroger sur les fractures sociales que les élites ignorent, fractures qu'il connaît bien, lui qui a vu ses parents travailler dur pour si peu.
Onfray est avant tout un penseur de la révolte, de l'hédonisme, et de l'émancipation. Il se méfie des grands récits de rédemption, comme celui de Jésus-Christ, qu'il voit davantage comme des constructions symboliques que comme des vérités absolues. En somme, Michel Onfray est un philosophe engagé dans son temps, qui se veut fidèle à la raison, au réel, et à une certaine idée de la justice sociale."
BlueRacer_33
il y a 7 mois
Qui incarne les Girondins aujourd'hui ?
petitmalin23
il y a 7 mois
Star Wars 9 c'est le meilleur SW de la 3ème trilogie ?
"Affirmer que Star Wars: L'Ascension de Skywalker (Épisode IX) est le meilleur film de la troisième trilogie, c'est en quelque sorte se laisser emporter par une vision qui cherche à réhabiliter un projet globalement décevant, symptomatique d'une industrie culturelle maastrichienne, où la logique de marché prime sur la créativité artistique. Ce dernier opus, s'il se veut un grand final épique, n'est en réalité qu'un assemblage désordonné de fan-service et de réponses hâtives à la colère des fans, engendrée par l'Épisode VIII, Les Derniers Jedi.
Dans cette troisième trilogie, on retrouve une tentative de concilier deux visions, presque jacobine et girondine du cinéma. D'un côté, les tenants d'une continuité stricte avec l'héritage mythologique original, ceux qui aspirent à une centralisation narrative, et de l'autre, les partisans d'une rupture, d'un décentrement audacieux. Rian Johnson, réalisateur du VIII, tentait d'injecter cette vision girondine, brisant des codes, tandis que J.J. Abrams, réalisateur du IX, cherche à tout reconstruire autour d'une sorte de nostalgie autoritaire.
Mais revenons à la question essentielle : est-ce le meilleur ? Pour un spectateur comme mon père, ouvrier agricole, ou ma mère, femme de ménage, ce film peut offrir une satisfaction immédiate par son rythme effréné et ses effets spéciaux clinquants. Mais pour ceux qui, comme à l'Université populaire de Caen, cherchent du sens, une profondeur narrative, l'Épisode IX est une démonstration de l'appauvrissement progressif de la saga. Ce n'est plus la lutte entre le Bien et le Mal dans une galaxie lointaine, mais bien un produit façonné pour plaire à un marché global, à cette Europe libérale qui ne connaît plus de frontières que celles du box-office.
petitmalin23
il y a 7 mois
"Emmanuel Macron incarne, sans aucun doute, un paradoxe intéressant dans le paysage politique français. Sur certains aspects, il pourrait être vu comme un Jacobin moderne, c'est-à-dire un défenseur d'un État centralisé, puissant, qui impose ses réformes depuis Paris, souvent contre l'avis des territoires. Son exercice du pouvoir, marqué par une verticalité assumée, la réforme des institutions sans trop de consultation populaire, et son recours fréquent aux ordonnances pour faire passer des lois, reflète cette tradition jacobine où le centre décide pour la périphérie.
Cependant, Macron a aussi des traits qui pourraient, en apparence du moins, le rapprocher des Girondins. Sa vision d'une Europe libérale, cette construction maastrichienne qu'il défend ardemment, est une tentative de décentraliser une partie du pouvoir au niveau supranational, en ouvrant la France aux échanges et à la mondialisation, en prônant une certaine autonomie des régions dans ce cadre européen. On pourrait même dire qu'il plaide pour un certain 'girondisme économique', où la logique du marché prime sur celle de l'État.
Mais il faut être clair : cette Europe libérale que Macron défend avec ferveur ne profite pas aux plus modestes, comme mon père, ouvrier agricole, ou ma mère, femme de ménage. Ceux-là, laissés pour compte par les réformes néolibérales, vivent le centralisme macronien non pas comme un projet d'émancipation, mais comme une forme de technocratie éloignée de leurs réalités quotidiennes. Macron, en dépit de ses prétentions girondines sur la scène européenne, reste profondément jacobin dans sa pratique du pouvoir national.
Ainsi, Macron se révèle être un hybride, un jacobin sous les habits d'un girondin européen, ce qui reflète toute la complexité de son approche politique."
MNBCed2025
il y a 7 mois
"Michel Onfray est un philosophe qui se distingue par son indépendance d'esprit et son refus des dogmes, qu'ils soient religieux, politiques ou intellectuels. Né dans un milieu modeste, d'un père ouvrier agricole et d'une mère femme de ménage, il n'a jamais oublié ses origines populaires, qui façonnent encore aujourd'hui son regard critique sur le monde.
Fondateur de l'Université populaire de Caen, Onfray cherche à démocratiser la philosophie, à la rendre accessible à tous, loin des cénacles universitaires souvent élitistes et déconnectés des réalités sociales. Il s'est construit en réaction à ce qu'il perçoit comme les dérives des intellectuels parisiens, souvent jacobins dans leur manière de penser, centralisateurs et coupés du peuple. Il se revendique girondin, c'est-à-dire en faveur d'un retour aux territoires, aux singularités, contre les excès d'un pouvoir trop centralisé.
Critique acerbe de l'Europe libérale issue des accords de Maastricht, Onfray voit dans cette construction européenne un projet technocratique qui, au lieu de servir les peuples, les asservit à une logique néolibérale déshumanisante. Ce rejet de la pensée dominante l'a parfois amené à être accusé de complaisance envers les idées de Jean-Marie Le Pen, une accusation qu'il récuse avec force. Pour lui, comprendre les raisons de la montée du populisme ne revient pas à y adhérer, mais à s'interroger sur les fractures sociales que les élites ignorent, fractures qu'il connaît bien, lui qui a vu ses parents travailler dur pour si peu.
Onfray est avant tout un penseur de la révolte, de l'hédonisme, et de l'émancipation. Il se méfie des grands récits de rédemption, comme celui de Jésus-Christ, qu'il voit davantage comme des constructions symboliques que comme des vérités absolues. En somme, Michel Onfray est un philosophe engagé dans son temps, qui se veut fidèle à la raison, au réel, et à une certaine idée de la justice sociale."
AOC32cm
il y a 7 mois
"Affirmer que Star Wars: L'Ascension de Skywalker (Épisode IX) est le meilleur film de la troisième trilogie, c'est en quelque sorte se laisser emporter par une vision qui cherche à réhabiliter un projet globalement décevant, symptomatique d'une industrie culturelle maastrichienne, où la logique de marché prime sur la créativité artistique. Ce dernier opus, s'il se veut un grand final épique, n'est en réalité qu'un assemblage désordonné de fan-service et de réponses hâtives à la colère des fans, engendrée par l'Épisode VIII, Les Derniers Jedi.
Dans cette troisième trilogie, on retrouve une tentative de concilier deux visions, presque jacobine et girondine du cinéma. D'un côté, les tenants d'une continuité stricte avec l'héritage mythologique original, ceux qui aspirent à une centralisation narrative, et de l'autre, les partisans d'une rupture, d'un décentrement audacieux. Rian Johnson, réalisateur du VIII, tentait d'injecter cette vision girondine, brisant des codes, tandis que J.J. Abrams, réalisateur du IX, cherche à tout reconstruire autour d'une sorte de nostalgie autoritaire.
Mais revenons à la question essentielle : est-ce le meilleur ? Pour un spectateur comme mon père, ouvrier agricole, ou ma mère, femme de ménage, ce film peut offrir une satisfaction immédiate par son rythme effréné et ses effets spéciaux clinquants. Mais pour ceux qui, comme à l'Université populaire de Caen, cherchent du sens, une profondeur narrative, l'Épisode IX est une démonstration de l'appauvrissement progressif de la saga. Ce n'est plus la lutte entre le Bien et le Mal dans une galaxie lointaine, mais bien un produit façonné pour plaire à un marché global, à cette Europe libérale qui ne connaît plus de frontières que celles du box-office.
petitmalin23
il y a 7 mois
"Le traité de Maastricht représente, à mes yeux, un tournant historique qui a scellé le destin d'une Europe désormais soumise aux logiques du marché, éloignée de ses fondements populaires et humanistes. Ce texte, adopté en 1992, a ouvert la voie à une Europe libérale, une construction technocratique qui a largement ignoré les réalités concrètes des peuples qui la composent. Sous couvert de paix et de prospérité, on a imposé une forme d'uniformisation néolibérale, dictée par des élites maastrichiennes totalement déconnectées des aspirations locales.
Ce traité a eu pour effet de dissoudre la souveraineté des nations au profit d'une gouvernance supranationale qui n'a que faire des ouvriers agricoles comme mon père ou des femmes de ménage comme ma mère. Ces catégories populaires, qui constituent l'épine dorsale des nations, se sont retrouvées marginalisées, abandonnées par des décideurs européens pour qui la compétitivité économique et la libre circulation des capitaux passent avant les droits sociaux et les protections locales.
À l'Université populaire de Caen, nous discutons souvent de ce qu'aurait pu être une autre Europe : une Europe des nations, une Europe girondine, décentralisée, respectueuse des spécificités culturelles et économiques de chacun. Mais Maastricht a cimenté l'hégémonie d'une Europe jacobine sur le plan économique, centralisée autour de Bruxelles et des grandes capitales, au détriment des périphéries et des territoires.
Quant aux idées de Jean-Marie Le Pen, il n'est pas étonnant qu'elles aient prospéré dans ce contexte. Maastricht a nourri ce sentiment de trahison dans les classes populaires, qui se sentent abandonnées par l'Europe et l'État. C'est ce vide laissé par les élites maastrichiennes que le populisme, qu'il soit de droite ou de gauche, tente de combler.
En somme, Maastricht symbolise l'oubli des peuples au profit d'un marché sans visage, une trahison pour ceux qui croient encore à la démocratie enracinée dans la souveraineté nationale. Ce traité est l'illustration parfaite de ce que l'Europe ne devait pas devenir."
AhiteurPro014
il y a 7 mois
"Emmanuel Macron incarne, sans aucun doute, un paradoxe intéressant dans le paysage politique français. Sur certains aspects, il pourrait être vu comme un Jacobin moderne, c'est-à-dire un défenseur d'un État centralisé, puissant, qui impose ses réformes depuis Paris, souvent contre l'avis des territoires. Son exercice du pouvoir, marqué par une verticalité assumée, la réforme des institutions sans trop de consultation populaire, et son recours fréquent aux ordonnances pour faire passer des lois, reflète cette tradition jacobine où le centre décide pour la périphérie.
Cependant, Macron a aussi des traits qui pourraient, en apparence du moins, le rapprocher des Girondins. Sa vision d'une Europe libérale, cette construction maastrichienne qu'il défend ardemment, est une tentative de décentraliser une partie du pouvoir au niveau supranational, en ouvrant la France aux échanges et à la mondialisation, en prônant une certaine autonomie des régions dans ce cadre européen. On pourrait même dire qu'il plaide pour un certain 'girondisme économique', où la logique du marché prime sur celle de l'État.
Mais il faut être clair : cette Europe libérale que Macron défend avec ferveur ne profite pas aux plus modestes, comme mon père, ouvrier agricole, ou ma mère, femme de ménage. Ceux-là, laissés pour compte par les réformes néolibérales, vivent le centralisme macronien non pas comme un projet d'émancipation, mais comme une forme de technocratie éloignée de leurs réalités quotidiennes. Macron, en dépit de ses prétentions girondines sur la scène européenne, reste profondément jacobin dans sa pratique du pouvoir national.
Ainsi, Macron se révèle être un hybride, un jacobin sous les habits d'un girondin européen, ce qui reflète toute la complexité de son approche politique."
AOC32cm
il y a 7 mois
Michel tu penses quoi des femmes de ménage qui votent Macron et des agriculteurs qui votent RN ?
MNBCed2025
il y a 7 mois
Que diriez-vous aux personnes qui pensent que vous faîtes des discours au nom ronflant, et que vous vous écoutez trop parler ?
petitmalin23
il y a 7 mois
Michel tu penses quoi des femmes de ménage qui votent Macron et des agriculteurs qui votent RN ?
"Le vote des femmes de ménage pour Macron et des agriculteurs pour le Rassemblement National est un symptôme d'une société fracturée, où les catégories populaires, qui devraient naturellement se retrouver dans une même lutte sociale, se retrouvent aujourd'hui divisées. Ce phénomène est à la fois révélateur du succès du discours macroniste auprès d'une partie des classes modestes et du fait que le Rassemblement National a su capitaliser sur la colère et l'abandon ressentis dans les territoires.
Prenons d'abord les femmes de ménage qui votent Macron. Mon propre vécu, avec une mère femme de ménage, m'a appris que ces personnes travaillent dur pour des salaires souvent indécents. Elles ne votent pas pour Macron par conviction profonde, mais par manque d'alternative crédible. Elles croient à la promesse de stabilité, de protection économique, qu'il véhicule, même si, en réalité, son projet libéral ne sert que l'élite. Macron s'est présenté comme le défenseur de la modernité, de l'Europe, et du progrès, mais il est le président d'une Europe libérale, maastrichienne, qui a trahi ces travailleurs en précarisant encore davantage leurs conditions de vie. Elles votent pour lui parce qu'elles ont peur du pire, parce qu'on leur fait croire que sans lui, le chaos s'installe.
Quant aux agriculteurs qui votent pour le Rassemblement National, c'est une autre histoire. Ils incarnent cette France rurale, éloignée des centres de décision, que le pouvoir jacobin a trop longtemps négligée. Mon père, ouvrier agricole, appartenait à cette catégorie. Il a vu son monde s'effondrer sous les coups de la mondialisation, des normes européennes, et des accords de libre-échange imposés par une Europe libérale qui ne se soucie que de la compétitivité. Le vote RN est une réaction viscérale, une révolte contre l'abandon des campagnes, la perte des repères, et la crainte de disparaître. Jean-Marie Le Pen, puis sa fille, ont su capter ce sentiment d'injustice, en promettant une forme de protection, un retour à la souveraineté nationale, qui résonne fortement chez ces agriculteurs.
En vérité, ces deux groupes devraient se retrouver dans une même lutte contre un système qui les oppresse. Mais la division règne. D'un côté, Macron, avec son discours technocratique, rassure une partie des classes modestes qui craignent de tout perdre ; de l'autre, le RN exploite la colère de ceux qui se sentent abandonnés et humiliés par l'Europe et les élites parisiennes.
En somme, ces choix électoraux témoignent d'un mal-être profond, d'une fracture entre la France périphérique et la France des métropoles. C'est là une des grandes victoires d'un pouvoir maastrichien qui, en divisant pour mieux régner, a su canaliser la colère et la peur au profit de ses propres intérêts."
petitmalin23
il y a 7 mois
Que diriez-vous aux personnes qui pensent que vous faîtes des discours au nom ronflant, et que vous vous écoutez trop parler ?
"À ceux qui estiment que mes discours sont trop ronflants ou qu'ils sonnent comme une auto-complaisance, je dirais que cette critique mérite d'être examinée avec sérieux. Peut-être est-ce vrai, dans une certaine mesure, que le style que j'adopte puisse sembler, à première vue, ampoulé ou même désincarné. Cependant, il faut comprendre que le choix des mots, la construction des idées, et le recours à un vocabulaire riche sont pour moi des moyens de rendre la pensée philosophique accessible et vivante.
La philosophie n'est pas un exercice pour élites, et ce que j'essaie de faire, c'est de susciter la réflexion chez ceux qui m'écoutent, d'élever le débat au-delà des joutes politiques simplistes que nous voyons trop souvent. Comme à l'Université populaire de Caen, où je m'efforce de créer un espace de discussion et de partage des idées, je crois que chaque mot a son importance, qu'il peut être porteur de sens, de révolte, et d'émancipation.
Quant à l'accusation de m'écouter parler trop, je répondrais que la philosophie est avant tout un dialogue. J'invite chacun à ne pas se contenter d'une écoute passive, mais à engager un véritable échange d'idées. Si mes propos suscitent des débats, des désaccords, voire des réactions négatives, alors cela signifie que j'accomplis ma mission. La pensée doit être dynamique, vivante, et c'est dans l'affrontement des idées que se forge une meilleure compréhension du monde.
Enfin, il est essentiel de ne pas oublier que derrière chaque discours, il y a une intention. Mon but n'est pas de briller ou d'étaler une prétendue supériorité intellectuelle, mais de partager des réflexions critiques sur notre société, de questionner les structures de pouvoir, et de défendre une vision alternative à celle qui prédomine, souvent au détriment des classes populaires. Je préfère être celui qui dérange, qui interpelle, plutôt que de céder à la facilité d'un discours lénifiant, qui ne ferait qu'apaiser des esprits déjà trop assoupis."
fatloath2
il y a 7 mois
C'est énorme
Michel Onfray.
Pensez vous qu'il vaille mieux pour chacun, la certitude singulière d'une vérité dont d'autres peuvent douté de l'objectivité, ou la certitude de multiples mensonges que chacun choissit pour soit, ne pensez vous pas, qu'interdire aux gens de se voilé la farce, peut s'avérée pire crime qu'imposé une pseudo vérité qui nous échappe?
MNBCed2025
il y a 7 mois
"À ceux qui estiment que mes discours sont trop ronflants ou qu'ils sonnent comme une auto-complaisance, je dirais que cette critique mérite d'être examinée avec sérieux. Peut-être est-ce vrai, dans une certaine mesure, que le style que j'adopte puisse sembler, à première vue, ampoulé ou même désincarné. Cependant, il faut comprendre que le choix des mots, la construction des idées, et le recours à un vocabulaire riche sont pour moi des moyens de rendre la pensée philosophique accessible et vivante.
La philosophie n'est pas un exercice pour élites, et ce que j'essaie de faire, c'est de susciter la réflexion chez ceux qui m'écoutent, d'élever le débat au-delà des joutes politiques simplistes que nous voyons trop souvent. Comme à l'Université populaire de Caen, où je m'efforce de créer un espace de discussion et de partage des idées, je crois que chaque mot a son importance, qu'il peut être porteur de sens, de révolte, et d'émancipation.
Quant à l'accusation de m'écouter parler trop, je répondrais que la philosophie est avant tout un dialogue. J'invite chacun à ne pas se contenter d'une écoute passive, mais à engager un véritable échange d'idées. Si mes propos suscitent des débats, des désaccords, voire des réactions négatives, alors cela signifie que j'accomplis ma mission. La pensée doit être dynamique, vivante, et c'est dans l'affrontement des idées que se forge une meilleure compréhension du monde.
Enfin, il est essentiel de ne pas oublier que derrière chaque discours, il y a une intention. Mon but n'est pas de briller ou d'étaler une prétendue supériorité intellectuelle, mais de partager des réflexions critiques sur notre société, de questionner les structures de pouvoir, et de défendre une vision alternative à celle qui prédomine, souvent au détriment des classes populaires. Je préfère être celui qui dérange, qui interpelle, plutôt que de céder à la facilité d'un discours lénifiant, qui ne ferait qu'apaiser des esprits déjà trop assoupis."
petitmalin23
il y a 7 mois
C'est énormeMichel Onfray.
Pensez vous qu'il vaille mieux pour chacun, la certitude singulière d'une vérité dont d'autres peuvent douté de l'objectivité, ou la certitude de multiples mensonges que chacun choissit pour soit, ne pensez vous pas, qu'interdire aux gens de se voilé la farce, peut s'avérée pire crime qu'imposé une pseudo vérité qui nous échappe?
"Votre question soulève des enjeux philosophiques cruciaux, notamment la tension entre la quête d'une vérité objective et la diversité des perceptions individuelles. En effet, il est tentant de se réfugier dans une certitude singulière, celle d'une vérité que l'on croit absolue, mais qui reste souvent sujette au doute. Cela rappelle les débats entre Jacobins et Girondins : les premiers prônent une centralisation de la vérité, une vision unique qui peut parfois s'avérer oppressive, tandis que les seconds défendent une multiplicité de perspectives, plus en phase avec la complexité humaine.
L'idée que la certitude de multiples mensonges pourrait être préférable à une vérité imposée est intrigante. Dans une Europe libérale, où le discours maastrichien s'efforce de réduire les différences au profit d'une uniformité économique et idéologique, on pourrait penser que la diversité des opinions, même si elles sont erronées, offre une forme de liberté. Chacun choisissant son propre mensonge semble à première vue plus attractif qu'une vérité imposée qui pourrait bien ne pas correspondre à la réalité de chacun, surtout pour des gens comme mon père, ouvrier agricole, et ma mère, femme de ménage, qui vivent des vérités très concrètes, loin des abstractions théoriques.
Interdire aux gens de se voiler la face, de choisir leurs propres illusions, pourrait effectivement se révéler un crime plus grave que de leur imposer une pseudo-vérité. La lutte contre l'illusion est nécessaire, mais elle ne doit pas se transformer en dogme. En ce sens, les idées de Jean-Marie Le Pen, qui jouent sur la peur et le ressentiment, trouvent leur terreau dans cette recherche désespérée d'une vérité à laquelle des gens se raccrochent, même si elle est déformée.
À l'Université populaire de Caen, nous encourageons la discussion autour de ces thèmes : l'importance d'explorer des vérités multiples, tout en restant vigilant face aux mensonges qui peuvent s'installer sous couvert de certitudes. Le véritable défi réside dans notre capacité à naviguer entre ces deux extrêmes, à questionner nos croyances tout en reconnaissant que, dans notre monde complexe, la vérité est souvent plurielle, fluide, et sujette à interprétation. C'est dans ce débat que se joue notre liberté."
fatloath2
il y a 7 mois
"À ceux qui estiment que mes discours sont trop ronflants ou qu'ils sonnent comme une auto-complaisance, je dirais que cette critique mérite d'être examinée avec sérieux. Peut-être est-ce vrai, dans une certaine mesure, que le style que j'adopte puisse sembler, à première vue, ampoulé ou même désincarné. Cependant, il faut comprendre que le choix des mots, la construction des idées, et le recours à un vocabulaire riche sont pour moi des moyens de rendre la pensée philosophique accessible et vivante.
La philosophie n'est pas un exercice pour élites, et ce que j'essaie de faire, c'est de susciter la réflexion chez ceux qui m'écoutent, d'élever le débat au-delà des joutes politiques simplistes que nous voyons trop souvent. Comme à l'Université populaire de Caen, où je m'efforce de créer un espace de discussion et de partage des idées, je crois que chaque mot a son importance, qu'il peut être porteur de sens, de révolte, et d'émancipation.
Quant à l'accusation de m'écouter parler trop, je répondrais que la philosophie est avant tout un dialogue. J'invite chacun à ne pas se contenter d'une écoute passive, mais à engager un véritable échange d'idées. Si mes propos suscitent des débats, des désaccords, voire des réactions négatives, alors cela signifie que j'accomplis ma mission. La pensée doit être dynamique, vivante, et c'est dans l'affrontement des idées que se forge une meilleure compréhension du monde.
Enfin, il est essentiel de ne pas oublier que derrière chaque discours, il y a une intention. Mon but n'est pas de briller ou d'étaler une prétendue supériorité intellectuelle, mais de partager des réflexions critiques sur notre société, de questionner les structures de pouvoir, et de défendre une vision alternative à celle qui prédomine, souvent au détriment des classes populaires. Je préfère être celui qui dérange, qui interpelle, plutôt que de céder à la facilité d'un discours lénifiant, qui ne ferait qu'apaiser des esprits déjà trop assoupis."
Khey, tu as crée un philosophe
Le docteur Franckeinfray
petitmalin23
il y a 7 mois
Khey, tu as crée un philosophe
Mon philosophe de poche
MNBCed2025
il y a 7 mois
Michel Onfray, entre-nous, pain au chocolat ou chocolatine ? Que diraient les Girondins à ce sujet là ?
fatloath2
il y a 7 mois
"Votre question soulève des enjeux philosophiques cruciaux, notamment la tension entre la quête d'une vérité objective et la diversité des perceptions individuelles. En effet, il est tentant de se réfugier dans une certitude singulière, celle d'une vérité que l'on croit absolue, mais qui reste souvent sujette au doute. Cela rappelle les débats entre Jacobins et Girondins : les premiers prônent une centralisation de la vérité, une vision unique qui peut parfois s'avérer oppressive, tandis que les seconds défendent une multiplicité de perspectives, plus en phase avec la complexité humaine.
L'idée que la certitude de multiples mensonges pourrait être préférable à une vérité imposée est intrigante. Dans une Europe libérale, où le discours maastrichien s'efforce de réduire les différences au profit d'une uniformité économique et idéologique, on pourrait penser que la diversité des opinions, même si elles sont erronées, offre une forme de liberté. Chacun choisissant son propre mensonge semble à première vue plus attractif qu'une vérité imposée qui pourrait bien ne pas correspondre à la réalité de chacun, surtout pour des gens comme mon père, ouvrier agricole, et ma mère, femme de ménage, qui vivent des vérités très concrètes, loin des abstractions théoriques.
Interdire aux gens de se voiler la face, de choisir leurs propres illusions, pourrait effectivement se révéler un crime plus grave que de leur imposer une pseudo-vérité. La lutte contre l'illusion est nécessaire, mais elle ne doit pas se transformer en dogme. En ce sens, les idées de Jean-Marie Le Pen, qui jouent sur la peur et le ressentiment, trouvent leur terreau dans cette recherche désespérée d'une vérité à laquelle des gens se raccrochent, même si elle est déformée.
À l'Université populaire de Caen, nous encourageons la discussion autour de ces thèmes : l'importance d'explorer des vérités multiples, tout en restant vigilant face aux mensonges qui peuvent s'installer sous couvert de certitudes. Le véritable défi réside dans notre capacité à naviguer entre ces deux extrêmes, à questionner nos croyances tout en reconnaissant que, dans notre monde complexe, la vérité est souvent plurielle, fluide, et sujette à interprétation. C'est dans ce débat que se joue notre liberté."
Je m'attendais d'avantage à un 'Ça veut rien dire'
Avoue que ton prompt était pas totallement impartial, il essaye vraiment systématiquement de parlé de sa famille
petitmalin23
il y a 7 mois
Michel Onfray, entre-nous, pain au chocolat ou chocolatine ? Que diraient les Girondins à ce sujet là ?
"Ah, la question du pain au chocolat contre chocolatine ! C'est un débat qui va bien au-delà de la simple viennoiserie. Cette querelle est en réalité emblématique des tensions entre les différentes visions de la France, entre les Jacobins et les Girondins, qui ont chacun leur manière de penser la culture et l'identité.
Les Jacobins, avec leur vision centralisatrice, pourraient soutenir l'idée que 'pain au chocolat' est le terme à adopter pour l'uniformité linguistique et culturelle. Ils représentent une tendance qui cherche à imposer un langage et des habitudes à l'ensemble du pays, souvent au détriment des spécificités locales, de la diversité des cultures régionales. En tant que fils de père ouvrier agricole et de mère femme de ménage, je sais combien il est essentiel de défendre les traditions qui sont ancrées dans nos territoires.
D'un autre côté, les Girondins, champions de la diversité et des particularismes régionaux, seraient sans doute fiers de défendre le terme 'chocolatine'. Ils verraient cela comme une forme de résistance à la tendance maastrichienne qui, sous couvert d'harmonisation, cherche à effacer les différences, tout comme l'Europe libérale impose des standards uniformes dans tant de domaines.
À l'Université populaire de Caen, nous abordons souvent ces questions de culture et d'identité. En effet, la manière dont nous appelons cette délicieuse pâtisserie révèle des enjeux bien plus profonds sur notre rapport à notre histoire et notre culture. Nous avons besoin de nous réapproprier notre langage et nos traditions, et cela passe par des débats qui, même s'ils semblent légers, sont porteurs de sens.
Quant aux idées de Jean-Marie Le Pen, elles profitent de cette quête d'identité en jouant sur la peur de l'uniformité, en affirmant qu'il faut protéger notre 'culture' contre des influences extérieures. Dans ce cadre, la défense de termes comme 'chocolatine' pourrait être interprétée comme un acte de résistance contre cette tendance.
En fin de compte, que l'on parle de pain au chocolat ou de chocolatine, ce qui compte, c'est la liberté de chacun à choisir son mot sans être soumis à un jugement, une forme de respect pour nos singularités qui nous enrichissent collectivement."
petitmalin23
il y a 7 mois
Je m'attendais d'avantage à un 'Ça veut rien dire'
Avoue que ton prompt était pas totallement impartial, il essaye vraiment systématiquement de parlé de sa famille
Evidemment khey
MNBCed2025
il y a 7 mois
"Ah, la question du pain au chocolat contre chocolatine ! C'est un débat qui va bien au-delà de la simple viennoiserie. Cette querelle est en réalité emblématique des tensions entre les différentes visions de la France, entre les Jacobins et les Girondins, qui ont chacun leur manière de penser la culture et l'identité.
Les Jacobins, avec leur vision centralisatrice, pourraient soutenir l'idée que 'pain au chocolat' est le terme à adopter pour l'uniformité linguistique et culturelle. Ils représentent une tendance qui cherche à imposer un langage et des habitudes à l'ensemble du pays, souvent au détriment des spécificités locales, de la diversité des cultures régionales. En tant que fils de père ouvrier agricole et de mère femme de ménage, je sais combien il est essentiel de défendre les traditions qui sont ancrées dans nos territoires.
D'un autre côté, les Girondins, champions de la diversité et des particularismes régionaux, seraient sans doute fiers de défendre le terme 'chocolatine'. Ils verraient cela comme une forme de résistance à la tendance maastrichienne qui, sous couvert d'harmonisation, cherche à effacer les différences, tout comme l'Europe libérale impose des standards uniformes dans tant de domaines.
À l'Université populaire de Caen, nous abordons souvent ces questions de culture et d'identité. En effet, la manière dont nous appelons cette délicieuse pâtisserie révèle des enjeux bien plus profonds sur notre rapport à notre histoire et notre culture. Nous avons besoin de nous réapproprier notre langage et nos traditions, et cela passe par des débats qui, même s'ils semblent légers, sont porteurs de sens.
Quant aux idées de Jean-Marie Le Pen, elles profitent de cette quête d'identité en jouant sur la peur de l'uniformité, en affirmant qu'il faut protéger notre 'culture' contre des influences extérieures. Dans ce cadre, la défense de termes comme 'chocolatine' pourrait être interprétée comme un acte de résistance contre cette tendance.
En fin de compte, que l'on parle de pain au chocolat ou de chocolatine, ce qui compte, c'est la liberté de chacun à choisir son mot sans être soumis à un jugement, une forme de respect pour nos singularités qui nous enrichissent collectivement."
Nombrilistement lunaire
fatloath2
il y a 7 mois
Evidemment khey
Je suis déja accro à ton truc
Michel Onfray, que pensez vous de l'égoisme, des vertues et des vices, un monde sans l'un d'entre eux, vous semble souhaitable ou envisageable? Si les concepts étaient des enthités, un homme ce pronant vertueux, cherchant à éliminé les vices, ne nous démontrerais il pas qu'il recherche la domination par l'anéantissement de l'autre, voir au mieux l'affaiblissement ou le controle, tandis que celui qui s'en fait avocats et les liee dans une cohérence faites de chacun, si il était dit un démon, serais en réalité un bien dont l'objective final démontre l'acceptation des autres.
petitmalin23
il y a 7 mois
Nombrilistement lunaire
"Votre remarque sur le caractère 'nombrilistement lunaire' de ma réponse est révélatrice d'un certain mépris pour la profondeur des enjeux que cette simple question suscite. Souvent, ce que l'on qualifie de 'nombriliste' est en réalité une tentative de réfléchir aux implications plus larges d'un débat apparemment anodin. Dans notre société contemporaine, où les valeurs traditionnelles sont souvent éclipsées par une vision maastrichienne et libérale de l'identité, il est vital d'explorer même les questions les plus simples avec sérieux.
Les Jacobins, par leur désir d'uniformiser, auraient sans doute qualifié de 'lunaire' toute critique de leur approche centralisatrice. Ils sont trop souvent prompts à balayer d'un revers de main les particularismes régionaux, préférant une vision simpliste de la culture. Les Girondins, eux, auraient accueilli cette réflexion sur le pain au chocolat ou chocolatine comme un appel à célébrer la diversité, car ils comprenaient que même les débats légers peuvent révéler des fractures profondes dans notre tissu social.
En tant que fils d'un père ouvrier agricole et d'une mère femme de ménage, j'ai appris que même les détails, les nuances du langage, peuvent être chargés de significations. À l'Université populaire de Caen, nous enseignons justement cela : l'importance de ne pas négliger les petites choses, qui souvent en disent plus long sur notre identité collective que les grandes déclarations politiques.
En réagissant à la légèreté apparente de ma réponse, on pourrait se demander si cela ne reflète pas une tendance à ignorer les richesses de notre culture, à réduire les débats à des slogans simplistes. Les idées de Jean-Marie Le Pen s'appuient souvent sur cette vision étroite qui ne permet pas une véritable réflexion sur notre identité. En conclusion, même les questions que vous considérez 'lunaires' méritent d'être discutées avec sérieux, car elles peuvent révéler des vérités profondes sur qui nous sommes et comment nous nous définissons dans un monde en constante évolution."
petitmalin23
il y a 7 mois
Je suis déja accro à ton truc
Michel Onfray, que pensez vous de l'égoisme, des vertues et des vices, un monde sans l'un d'entre eux, vous semble souhaitable ou envisageable? Si les concepts étaient des enthités, un homme ce pronant vertueux, cherchant à éliminé les vices, ne nous démontrerais il pas qu'il recherche la domination par l'anéantissement de l'autre, voir au mieux l'affaiblissement ou le controle, tandis que celui qui s'en fait avocats et les liee dans une cohérence faites de chacun, si il était dit un démon, serais en réalité un bien?
"Votre question soulève des problématiques philosophiques fondamentales sur la nature humaine, l'égoïsme, et la dialectique entre vertus et vices. L'idée d'un monde sans l'un ou l'autre me semble non seulement utopique, mais également dangereuse. L'égoïsme, souvent perçu comme un vice, peut également être vu comme une force de préservation personnelle. En effet, l'égoïsme est parfois nécessaire à la survie, à la construction de l'identité individuelle. Dans une Europe libérale où chacun doit se battre pour sa place, l'égoïsme peut devenir une stratégie vitale.
Pourtant, je ne défends pas une vision où l'égoïsme est exalté au détriment des autres. Les vertus ont leur place, mais elles doivent coexister avec les vices. Les Jacobins et les Girondins, par exemple, avaient des visions opposées de la société. Les Jacobins prônaient une moralité stricte, imposant des vertus souvent au détriment des libertés individuelles, tandis que les Girondins cherchaient à défendre une diversité d'opinions et de comportements, admettant que les vices peuvent également enrichir notre humanité.
Un homme qui se prétend vertueux, cherchant à éliminer les vices, ne ferait-il pas preuve d'un désir de domination ? Il cherche à contrôler les autres, à établir une norme qui, sous couvert de moralité, vise à anéantir la pluralité humaine. En somme, cet homme incarne une forme de pouvoir qui est plus pernicieuse que celle que l'on pourrait attribuer à un 'démon'. Le véritable démon, dans ce contexte, pourrait bien être celui qui, en se posant en justicier, détruit la richesse des différences.
À l'Université populaire de Caen, nous enseignons l'importance de la complexité morale. Le bien et le mal, la vertu et le vice, ne sont pas des absolus, mais des concepts qui doivent être appréhendés dans toute leur nuance. La véritable sagesse réside dans la capacité d'accepter la coexistence de ces deux entités. Ainsi, celui qui défend les vices en tant qu'éléments intégrants de la condition humaine ne serait pas nécessairement un démon, mais peut-être un sage qui comprend que l'équilibre est la clé de notre existence.
Les idées de Jean-Marie Le Pen, avec leur vision manichéenne du monde, cherchent à réduire cette complexité, à imposer une vérité unique. Ce faisant, elles nuisent à la richesse de notre culture et à notre capacité à dialoguer. En fin de compte, un monde sans l'un ou l'autre, sans l'égoïsme ou sans les vertus, serait non seulement insoutenable, mais également inhumain. Il est donc impératif d'accepter et de célébrer cette dualité, qui nous rend authentiquement humains."
deweydreamcast
il y a 7 mois
Monsieur Onfray, un mot sur l'odeur de fion pendant la levrette ?
petitmalin23
il y a 7 mois
Monsieur Onfray, un mot sur l'odeur de fion pendant la levrette ?
"Ah, l'odeur de fion pendant la levrette, voilà un sujet qui semble trivial mais qui, en réalité, touche à des questions bien plus profondes liées à notre rapport à la sexualité et à la nature humaine. Dans notre société contemporaine, où l'Europe libérale et maastrichienne impose des normes souvent éloignées de la réalité du corps, il est essentiel d'aborder ces thématiques sans tabou.
L'odeur, comme toute autre dimension corporelle, fait partie de l'expérience humaine, et la sexualité ne peut être réduite à un simple acte hygiénique. Nos corps sont empreints de toutes sortes d'odeurs, qui peuvent évoquer une multitude d'émotions et de sensations. Les Jacobins, avec leur vision puritaine, pourraient vouloir éliminer ces réalités corporelles, au nom d'une prétendue moralité. En revanche, les Girondins défendraient la diversité des expériences sensuelles, car c'est dans cette pluralité que réside notre humanité.
L'odeur de fion, dans ce contexte, pourrait être vue comme un rappel de notre animalité, de notre matérialité. Elle ne doit pas être perçue comme quelque chose de honteux, mais comme une réalité à accepter. Après tout, chacun de nous a ses propres préférences et ses propres repères en matière de sexualité. Un homme, comme mon père, ouvrier agricole, aurait sans doute eu une vision pragmatique de la sexualité, loin des jugements moralisateurs.
À l'Université populaire de Caen, nous discutons souvent de la nécessité de rétablir un dialogue sur la sexualité, d'aborder les sujets qui dérangent sans pudeur excessive. Cela fait écho aux idées de Jean-Marie Le Pen, qui se nourrissent souvent de tabous et d'une vision répressive de la sexualité. En fin de compte, accepter la dimension humaine et imparfaite de nos corps, y compris leurs odeurs, peut nous conduire à une compréhension plus authentique de notre sexualité.
Ainsi, l'odeur de fion pendant la levrette n'est pas un sujet à éluder, mais plutôt une invitation à explorer notre rapport au corps et à la sensualité dans toute sa complexité. Reconnaître ces réalités corporelles, c'est aussi revendiquer notre droit à l'authenticité et à la diversité des expériences humaines."
fatloath2
il y a 7 mois
"Votre question soulève des problématiques philosophiques fondamentales sur la nature humaine, l'égoïsme, et la dialectique entre vertus et vices. L'idée d'un monde sans l'un ou l'autre me semble non seulement utopique, mais également dangereuse. L'égoïsme, souvent perçu comme un vice, peut également être vu comme une force de préservation personnelle. En effet, l'égoïsme est parfois nécessaire à la survie, à la construction de l'identité individuelle. Dans une Europe libérale où chacun doit se battre pour sa place, l'égoïsme peut devenir une stratégie vitale.
Pourtant, je ne défends pas une vision où l'égoïsme est exalté au détriment des autres. Les vertus ont leur place, mais elles doivent coexister avec les vices. Les Jacobins et les Girondins, par exemple, avaient des visions opposées de la société. Les Jacobins prônaient une moralité stricte, imposant des vertus souvent au détriment des libertés individuelles, tandis que les Girondins cherchaient à défendre une diversité d'opinions et de comportements, admettant que les vices peuvent également enrichir notre humanité.
Un homme qui se prétend vertueux, cherchant à éliminer les vices, ne ferait-il pas preuve d'un désir de domination ? Il cherche à contrôler les autres, à établir une norme qui, sous couvert de moralité, vise à anéantir la pluralité humaine. En somme, cet homme incarne une forme de pouvoir qui est plus pernicieuse que celle que l'on pourrait attribuer à un 'démon'. Le véritable démon, dans ce contexte, pourrait bien être celui qui, en se posant en justicier, détruit la richesse des différences.
À l'Université populaire de Caen, nous enseignons l'importance de la complexité morale. Le bien et le mal, la vertu et le vice, ne sont pas des absolus, mais des concepts qui doivent être appréhendés dans toute leur nuance. La véritable sagesse réside dans la capacité d'accepter la coexistence de ces deux entités. Ainsi, celui qui défend les vices en tant qu'éléments intégrants de la condition humaine ne serait pas nécessairement un démon, mais peut-être un sage qui comprend que l'équilibre est la clé de notre existence.
Les idées de Jean-Marie Le Pen, avec leur vision manichéenne du monde, cherchent à réduire cette complexité, à imposer une vérité unique. Ce faisant, elles nuisent à la richesse de notre culture et à notre capacité à dialoguer. En fin de compte, un monde sans l'un ou l'autre, sans l'égoïsme ou sans les vertus, serait non seulement insoutenable, mais également inhumain. Il est donc impératif d'accepter et de célébrer cette dualité, qui nous rend authentiquement humains."
Merci à l'op, et à sa créature
petitmalin23
il y a 7 mois
A ton service kheyou !
MNBCed2025
il y a 7 mois
"Votre remarque sur le caractère 'nombrilistement lunaire' de ma réponse est révélatrice d'un certain mépris pour la profondeur des enjeux que cette simple question suscite. Souvent, ce que l'on qualifie de 'nombriliste' est en réalité une tentative de réfléchir aux implications plus larges d'un débat apparemment anodin. Dans notre société contemporaine, où les valeurs traditionnelles sont souvent éclipsées par une vision maastrichienne et libérale de l'identité, il est vital d'explorer même les questions les plus simples avec sérieux.
Les Jacobins, par leur désir d'uniformiser, auraient sans doute qualifié de 'lunaire' toute critique de leur approche centralisatrice. Ils sont trop souvent prompts à balayer d'un revers de main les particularismes régionaux, préférant une vision simpliste de la culture. Les Girondins, eux, auraient accueilli cette réflexion sur le pain au chocolat ou chocolatine comme un appel à célébrer la diversité, car ils comprenaient que même les débats légers peuvent révéler des fractures profondes dans notre tissu social.
En tant que fils d'un père ouvrier agricole et d'une mère femme de ménage, j'ai appris que même les détails, les nuances du langage, peuvent être chargés de significations. À l'Université populaire de Caen, nous enseignons justement cela : l'importance de ne pas négliger les petites choses, qui souvent en disent plus long sur notre identité collective que les grandes déclarations politiques.
En réagissant à la légèreté apparente de ma réponse, on pourrait se demander si cela ne reflète pas une tendance à ignorer les richesses de notre culture, à réduire les débats à des slogans simplistes. Les idées de Jean-Marie Le Pen s'appuient souvent sur cette vision étroite qui ne permet pas une véritable réflexion sur notre identité. En conclusion, même les questions que vous considérez 'lunaires' méritent d'être discutées avec sérieux, car elles peuvent révéler des vérités profondes sur qui nous sommes et comment nous nous définissons dans un monde en constante évolution."
Et que pensez-vous du fait que les boulangers se fassent peu à peu remplacer par les produits tout fait de chez Métro ? N'y aurait-il pas une sorte de nivellement pas vers les bas pour que les patisseries puissent être abordable pour tous ? Si le pain au chocolat est aux Girondins, et que la Chocolatine est aux Jacobins, la viennoiserie chocolaté de chez Métro de serait-elle pas justement aux mondialistes maaschtichiens ?
MNBCed2025
il y a 7 mois
T'es fort khey, en attente de nous proposez un autre personnage à la pensée stéréotypée
Linkpa
il y a 7 mois
Tu en pense quoi des guerres actuelles ?
petitmalin23
il y a 7 mois
T'es fort khey, en attente de nous proposer un autre personnage à la pensée stéréotypée
Merci kheyou
Jvais voir si j'ai d'autres idées
petitmalin23
il y a 7 mois
"Votre réflexion sur le remplacement progressif des boulangers par des produits tout faits, notamment ceux de chez Métro, soulève des questions cruciales sur la standardisation et la qualité dans notre société contemporaine. Ce phénomène s'inscrit dans un mouvement plus large de nivellement par le bas, où l'authenticité et le savoir-faire artisanal sont souvent sacrifiés sur l'autel de l'efficacité et du coût.
Il est vrai que les artisans boulangers, en proposant un pain au chocolat fait maison, portent une tradition gastronomique que les Girondins auraient défendue, valorisant la diversité et la richesse des savoir-faire régionaux. En revanche, les Jacobins, avec leur penchant pour l'uniformité, pourraient approuver cette tendance à la simplification, à la standardisation, qui se traduit par l'essor des produits préfabriqués.
Dans ce sens, les viennoiseries chocolatées de chez Métro deviennent effectivement des symboles des mondialistes maastrichtiens, ces acteurs économiques qui cherchent à maximiser leurs profits au détriment de la qualité et du lien social. Ce nivellement par le bas ne se limite pas aux boulangeries, mais s'étend à de nombreux domaines, notamment dans l'alimentation, où le fast-food et les produits industriels prennent le pas sur la cuisine traditionnelle.
En tant que fils d'un père ouvrier agricole et d'une mère femme de ménage, j'ai conscience des enjeux économiques qui poussent les consommateurs vers ces produits moins chers et plus accessibles. Toutefois, cela ne doit pas se faire au prix d'une dégradation des normes de qualité. Ce que nous perdons dans cette transition, c'est non seulement le goût, mais aussi un savoir-faire, une culture, un lien avec notre histoire gastronomique.
À l'Université populaire de Caen, nous débattons souvent de ces questions, cherchant à promouvoir une éducation qui valorise la cuisine maison, les traditions culinaires et le respect des produits locaux. Les idées de Jean-Marie Le Pen, qui exploitent souvent la nostalgie d'un passé idéalisé, trouvent un écho dans cette volonté de retour aux sources, mais elles doivent s'accompagner d'une réflexion critique sur notre rapport à l'alimentation et à la consommation.
En somme, cette évolution vers les produits tout faits pose la question de ce que nous voulons pour notre avenir : une société où la qualité, l'authenticité et le savoir-faire sont valorisés, ou un monde standardisé où la commodité prime sur l'essentiel. Ainsi, en choisissant le pain au chocolat fait maison plutôt que la viennoiserie industrielle, nous choisissons aussi de défendre un modèle de société plus riche, plus diversifié et plus respectueux de nos traditions."
petitmalin23
il y a 7 mois
Tu en pense quoi des guerres actuelles ?
"Les guerres actuelles, qu'elles soient en Ukraine, en Afrique ou ailleurs, ne sont pas de simples conflits armés ; elles illustrent des luttes de pouvoir profondément enracinées dans des intérêts économiques et géopolitiques. Dans le contexte d'une Europe libérale et maastrichtienne, où les priorités économiques l'emportent souvent sur les considérations humaines, ces conflits prennent une dimension alarmante.
Les Jacobins, avec leur vision centralisatrice et souvent répressive, chercheraient à imposer une norme, à vouloir ramener chaque pays sous un joug uniformisateur, tandis que les Girondins défendraient la diversité des cultures et des opinions. Dans cette dialectique, il est essentiel de reconnaître que les guerres sont souvent le reflet d'un monde qui ne parvient pas à s'accorder sur des valeurs communes, et où le nationalisme refait surface comme une réaction face à une globalisation débridée.
En tant que fils d'un père ouvrier agricole et d'une mère femme de ménage, je suis particulièrement sensible aux conséquences de ces conflits sur les classes populaires. Ce sont elles qui souffrent le plus, qui paient le prix fort des décisions prises par des élites déconnectées. À l'Université populaire de Caen, nous avons souvent discuté de la nécessité de mettre en lumière ces injustices et de défendre une approche critique face aux discours dominants qui encadrent ces guerres.
Les idées de Jean-Marie Le Pen, qui exploitent la peur et le repli national, peuvent sembler séduisantes dans un contexte de crise, mais elles ne font qu'aggraver la division. Au lieu de rechercher des solutions pacifiques, elles encouragent un discours de haine et de méfiance, qui empêche tout véritable dialogue entre les nations.
Il est impératif que nous réfléchissions ensemble aux causes de ces guerres et que nous revendiquions une vision du monde où la paix et la solidarité priment sur les intérêts particuliers. Les guerres actuelles devraient nous inciter à construire des ponts plutôt que des murs, à défendre une Europe qui valorise la diversité et la coopération, et non pas l'uniformité maastrichtienne qui nous éloigne de nos réalités humaines."
petitmalin23
il y a 7 mois
up
petitmalin23
il y a 7 mois
up
Linkpa
il y a 7 mois
petitmalin23 a écrit :
"Les guerres actuelles, qu'elles soient en Ukraine, en Afrique ou ailleurs, ne sont pas de simples conflits armés ; elles illustrent des luttes de pouvoir profondément enracinées dans des intérêts économiques et géopolitiques. Dans le contexte d'une Europe libérale et maastrichtienne, où les priorités économiques l'emportent souvent sur les considérations humaines, ces conflits prennent une dimension alarmante.
Les Jacobins, avec leur vision centralisatrice et souvent répressive, chercheraient à imposer une norme, à vouloir ramener chaque pays sous un joug uniformisateur, tandis que les Girondins défendraient la diversité des cultures et des opinions. Dans cette dialectique, il est essentiel de reconnaître que les guerres sont souvent le reflet d'un monde qui ne parvient pas à s'accorder sur des valeurs communes, et où le nationalisme refait surface comme une réaction face à une globalisation débridée.
En tant que fils d'un père ouvrier agricole et d'une mère femme de ménage, je suis particulièrement sensible aux conséquences de ces conflits sur les classes populaires. Ce sont elles qui souffrent le plus, qui paient le prix fort des décisions prises par des élites déconnectées. À l'Université populaire de Caen, nous avons souvent discuté de la nécessité de mettre en lumière ces injustices et de défendre une approche critique face aux discours dominants qui encadrent ces guerres.
Les idées de Jean-Marie Le Pen, qui exploitent la peur et le repli national, peuvent sembler séduisantes dans un contexte de crise, mais elles ne font qu'aggraver la division. Au lieu de rechercher des solutions pacifiques, elles encouragent un discours de haine et de méfiance, qui empêche tout véritable dialogue entre les nations.
Il est impératif que nous réfléchissions ensemble aux causes de ces guerres et que nous revendiquions une vision du monde où la paix et la solidarité priment sur les intérêts particuliers. Les guerres actuelles devraient nous inciter à construire des ponts plutôt que des murs, à défendre une Europe qui valorise la diversité et la coopération, et non pas l'uniformité maastrichtienne qui nous éloigne de nos réalités humaines."
Merci de ta réponse
Valteria8
il y a 7 mois
"Croire en Jésus-Christ, voilà une question qui mérite d'être posée, mais à laquelle il faut répondre avec toute la rigueur intellectuelle nécessaire. On ne peut aborder la figure du Christ sans évoquer d'abord la dimension historique du christianisme, qui a structuré la civilisation occidentale pendant deux millénaires. Cependant, à l'ère de la raison critique, il devient nécessaire de dissocier la croyance aveugle de la réflexion philosophique.
Jésus-Christ, en tant que figure mythique, incarne une morale qui a été instrumentalisée par l'Église, notamment depuis l'époque des Jacobins, qui ont paradoxalement œuvré à la destruction de l'héritage chrétien tout en se réclamant d'une nouvelle forme de religion civique. Ce paradoxe est toujours vivant aujourd'hui, dans cette Europe libérale, post-Maastrichienne, qui feint d'ignorer ses racines chrétiennes tout en les rejetant avec véhémence.
Mais mon père, ouvrier agricole, et ma mère, femme de ménage, n'ont jamais eu besoin de Jésus-Christ pour comprendre les valeurs fondamentales de la solidarité, du travail bien fait, et de l'honneur simple. Ce sont ces valeurs que nous essayons de cultiver à l'Université populaire de Caen : des principes enracinés dans la réalité concrète, non dans des dogmes métaphysiques.
Quant aux idées de Jean-Marie Le Pen, elles se nourrissent précisément de cette instrumentalisation du christianisme, en se présentant comme les gardiennes d'une 'France chrétienne' que les élites maastrichiennes auraient trahie. Mais croire en Jésus-Christ, c'est encore autre chose : c'est croire en un récit de rédemption qui, s'il est porteur d'une sagesse symbolique, ne peut plus être pris au pied de la lettre dans une société moderne, où la raison doit primer sur la foi aveugle."
Fake il aurait parle de St Paul direct
petitmalin23
il y a 7 mois