Post avant fusillade par Jus2lhomme

F1/variétés-lignées VS variétés-population/semences fermières au programme du prochain débat j'annonce
On peut pas viser l'autonomie et se fier aux F1 du Catalogue

Suffit de ne pas pailler avant mi-juin pour éviter de se rajouter des problèmes. Et de ne pas pailler n'importe quoi, pailler des tomates, oui, pailler des carottes, non. J'ai même vu l'influenceur va nus pieds pailler des semis de carottes dans sa friche...
Et encore plus simple, ne pas pailler du tout quand on est débutant. Le paillage n'est qu'un détail, donc on ne devrait pas faire chier les débutants avec ça.

Et pour les poux rouges, la prévention de base c'est de ne pas faire de poulailler en bois. Le mieux c'est la taule (en bouchant tous les raccords), ou de l'agglo (chaulé de préférence).

Je sais pas où tu es en France kheyou, donc ça peut faire un décalage.
Ici dans les Alpes (piémont bien exposé), je les sème d'ici deux semaines (idem aubergines) et ce seront des plants pour la serre, ceux de l'extérieur viennent mi mars plutôt.
Par contre j'y connais que dalle en greffe en pratique alors je suis très curieux de tes expérimentations

Ben c'est vrai que c'est quand même bien s'emmerder que de pailler des carottes
Et oui c'est utile pour éviter le désherbage manuel anti-mildiou + limiter l'évaporation, mais sur petite surface bien maitrisée (arrosage, faux semis) ça peut se gérer sans. Après ça demande pas non plus un savoir ou un effort de répartir au sol l'herbe de tonte après plantation donc même pour débuter je trouve que c'est bien.
Puis faut dire que c'est beau Y a chaque année un certain nombre de plants de patate douce/melon/pastèque dont les lianes rampent par dessus le paillage herbe, ça permet déjà de les repérer puis ouais c'est joli quoi

La question n'est pas le label AB dans ce cas là.
Car la différence entre une semence kokopelli SpoilAfficherMasquer(qui a un marketing radical mais une conviction entière/systémique et un juste fonctionnement avec ses producteurs) ou germinance, et une de vilmorin est surtout génétique. Ce n'est pas le même produit, elles n'ont pas été sélectionnées de la même façon.

Vilmorin, syngenta et autres, font des semences homologuées DHS, par croisement, pour qu'elles correspondent à un phénotype précis de cultivar, afin de faciliter le maraichage mécanisé et professionnel, et que le producteur sache précisément ce qu'il a dans son champ et dans son bilan comptable. Je passe volontairement sur la notion juridique et économique de ressource génétique car là n'est pas le sujet. Mais si une maladie se déclare, pouf toute la production ramasse. C'est pareil sur les troupeaux de ruminants, pareil sur nous humains.

Les semences dites paysannes (variétés-populations donc), sont issues de sélection massales (prélèvement des semences issues des meilleurs porte-graines), où se brasse constamment un pool génétique qui redynamise le génotype sans cesse. L'idée de variété est plus abstraite ici, c'est comme s'il y avait plein de micro hybridations simultanées et spontanées. Ce sont donc en théorie des semences qui vont s'adapter plus rapidement, vigoureusement, et sans dégénérescence, au terroir du jardinier.

En revanche, sur la logique de marché standardisé, ça colle moins au problématiques de transport, stockage, homogénéité. Toujours sans parler de l'accaparement juridique de ces ressources génétiques par des entreprises privées. Des génomes sous propriétés intellectuelles.

Dernière ligne rapido sur ton conseil : c'est justement les particuliers qui doivent participer à l'entretien des variétés populations. Et l'avantage des semences reproductibles, c'est qu'il suffit de les acheter une fois et de garder quelques porte-graines chaque saison. A l'inverse des F1 qui sont toutefois redressables en plus ou moins de générations selon l'espèce. Ca revient donc moins cher, en plus d'être la vraie pratique du cultivateur autonome (selon l'indépassable Henri Mendras, dans La Fin des paysans, 1967).

Salut les potagistes. -3° la nuit près de Strasbourg. Pour l'instant la saison est loin de commencer pour moi. On attend patiemment

1 post sur ce topic = 1 limace en moins dans le potager.

Mes kheyous, pour ceux qui sont interessés par l'autonomie au potager et plus particulierement par les légumes vivaces (perpetuels) qui reviennent chaque année, je vous compile dans ce livre qui sort le 6 Mars aux editions SOLAR (mais est déja disponible en précommande), l'intégralité des légumes/fruits vivaces que je cultive ici à la ferme. On plante une fois, et on oublie : Nourriture a volonté ! Certaines d'entre elles sont issues de découvertes quand je travaillais dans des fermes à l'étranger, j'en ai importé pas mal en France, non invasif, et qui s'adapte parfaitement à notre climat (zone de rusticité 4/8, de -5 à -30°). Et il y a bien sûr les perpétuelles plus classiques (ail rocambole, poireau vivace etc).
J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire ce livre pendant 1 an, j'espère qu'il plaira aux jardiniers du fofo
Pour les intéressés :
https://www.interforum.fr/Affiliations/accueil.do?refLivre=9782263189470&refEditeur=9&type=P

La vidéo sur l'expérience de lumière pour semis du potager d'Olivier m'avait sciée. La vitesse de pousse est démentielle. Normalement je devrais déjà être en train de les semer mais j'ai une vieille idée que j'aimerais faire : bricoler des lampes d'horticulture sur une batterie solaire comme on en trouve sur les lampes de jardin. Après, ça, c'est la théorie. J'ai même pas regardé si c'était vraiment possible

D'ailleurs cette année je vais franchir le pas et au moins faire sous lampe sans bricolage car j'ai une variété de poivron que je n'arrive pas à mener à terme depuis deux ans. C'est des tardifs.

Je veux bien des références de lampe pour ceux qui en ont