C'est pas vraiment une question sémantique, c'est juste que la gauche et la droite d'aujourd'hui n'ont plus les mêmes idées que celles d'il y a ne serait-ce que cinquante ans. Le prolétaire blanc voit, lui, qu'il est davantage menacé par cette pseudo-gauche qui fait primer le sociétal sur le social en voulant toujours plus d'immigration et donc plus de concurrence entre le prolétariat "étranger" et le prolétariat blanc, qui préfère parler de lutte des sexes que de lutte des classes ou encore qui s'attarde longuement sur la détresse sociale (pour cette fois) de la classe des immigrés et descendants d'immigrés mais ignore complètement celle du bon français bien blanc mais banlieusard car n'ayant pas assez d'argent pour fuir qui lui, contrairement à toute cette gauche caviar du 16°, côtoie quotidiennement la résultante d'une politique immigrationniste. Et au final, même si la véritable responsable est effectivement la droite, l'ouvrier blanc lui entend tous les soirs, après sa dure journée de travail, des politiciens se prétendant de gauche tenir des discours qui sont complètement étrangers à ses désirs réels. Rajoute à cela un parti comme le RN qui lui déballe un idéal identitaire inaccessible mais si prometteur mêlé de propos prônant la réintégration de la priorité nationale que ce soit en termes d'accès au travail, de salaires ou même d'aides sociales aux français de souche et, pour finir, saupoudre le tout du mépris de classe éhonté des élus de gauche envers ces déclassés du mondialisme : là tu obtiens un vote massif des prolétaires français pour le RN.