Pourquoi aimez-vous Céline ?
CerveauMol9
il y a 21 jours
CerveauMol9
il y a 21 jours
CerveauMol9
il y a 21 jours
CerveauMol8
il y a 21 jours
Nask_
il y a 21 jours
CerveauMol8
il y a 21 jours
j'ai bien aimé voyages au bout de la nuit
J'ai aimé à peu près 30% du livre, oui. Mais Guerre me semble être une daube de a à z. J'aimerais que des gens familiers à la littérature m'expliquent l'intérêt, si jamais je passe à coté...
J'ai l'impression d'être imperméable à l'art. Je ne m'intéresse ni à la musique, ni au cinéma, ni à la poésie, ni aux romans. J'aime uniquement accumuler du savoir technique. Donc je suis peut-être le problème.
CerveauMol8
il y a 21 jours
Laughtale
il y a 21 jours
CerveauMol8
il y a 21 jours
J'ai juste lu le voyage et perso j'ai aimé que certains passages mais pas le livre dans sa globalité. Ce que j'ai aimé c'est la sincérité et la première partie + l'Amérique, le reste je l'avais trouvé chiant en particulier les150 dernières pages.
J'ai aimé le passage en Afrique, moi. Et le début, aussi.
TroisFoisTrois
il y a 21 jours
Les droitards bandent sur lui, mais j'arrive pas à comprendre pourquoi.
Le racisme, et c'est la seule raison.
C'est un type qui vante la lâcheté, son mépris de l'armée et de la France, de la famille, qui parle de son amour des filles faciles dont il ne comprend pas pourquoi elles sont méprisées, le tout dans un style orale chic pourrait t-on dire (c'est pas un vrais style orale). Au niveau des valeurs tout ce que détestent d'habitude les droitards.
Sauf que bizarrement, il se trouve que Céline était aussi terriblement raciste et antisémite et qu'il trouvait Hitler cool. Du coups c'est devenu un héros de la littérature nationaliste, alors qu'il en représente quasiment tout le contraire excepté le racisme.
Aprés en dehors des valeurs, pour ce qui est proprement du style, le talent de Céline c'est l'humour. Derrière le coté très glauque et sombre, il y en a fait énormément d'humour noir. Ces livres ne sont pas tragiques, pas même vraiment déprimés, ils sont moqueurs. Il a le sens de la formule, et j'aime bien son mélange d'argot et de style littéraire, ça donne parfois des trucs quasiment poétiques bien que ça se perd à la longue puisqu'il écrit ses livres dans un style de plus en plus orale;
CerveauMol8
il y a 21 jours
Le racisme, et c'est la seule raison.
C'est un type qui vante la lâcheté, son mépris de l'armée et de la France, de la famille, qui parle de son amour des filles faciles dont il ne comprend pas pourquoi elles sont méprisées, le tout dans un style orale chic pourrait t-on dire (c'est pas un vrais style orale). Au niveau des valeurs tout ce que détestent d'habitude les droitards.
Sauf que bizarrement, il se trouve que Céline était aussi terriblement raciste et antisémite et qu'il trouvait Hitler cool. Du coups c'est devenu un héros de la littérature nationaliste, alors qu'il en représente quasiment tout le contraire excepté le racisme.
Aprés en dehors des valeurs, pour ce qui est proprement du style, le talent de Céline c'est l'humour. Derrière le coté très glauque et sombre, il y en a fait énormément d'humour noir. Ces livres ne sont pas tragiques, pas même vraiment déprimés, ils sont moqueurs. Il a le sens de la formule, et j'aime bien son mélange d'argot et de style littéraire, ça donne parfois des trucs quasiment poétiques bien que ça se perd à la longue puisqu'il écrit ses livres dans un style de plus en plus orale;
CerveauMol8
il y a 21 jours
Elmhaye
il y a 21 jours
NoctisConfiant
il y a 21 jours
CerveauMol8
il y a 21 jours
Il faut garder à l'esprit que Guerre et Londres sont des brouillons. D'ailleurs Céline est tellement talentueux que même ses brouillons sont supérieurs à 99% des romans du marché.
Justement, explique moi en quoi "Guerre" est "meilleur que 99% du marché". Je suis sincère dans ma démarche, j'essaye vraiment de comprendre.
FeetExquis
il y a 21 jours
Je détestais au début, et après trois essais, j'ai lu en 48h mort à crédit. J'ai tout oublié sinon que le narrateur gosse se torchait mal le cul, mais je me rappelle d'une expérience viscérale et totale
Son style barbare et sabré m'arrête souvent, mais quand je réussis finalement à entrer dedans, je vis la lecture comme une expérience ineffable et fascinante
RENAULT_FAN
il y a 21 jours
pattatarte72
il y a 21 jours
Je peine à finir "Guerre", là. C'est tellement chiant. C'est volontairement écrit en langage vulgaire, désagréable. L'ambiance est misérable. C'est insignifiant. C'est chiant.Je n'arrive pas à saisir l'intérêt. Quel est l'intérêt, justement ? J'avais lu le voyage au bout de la nuit, je m'étais fait un peu chier aussi, mais c'était moins pire. Quelques bons passages.
Ses pamphlets ont un plus d'intérêt.
Surtout que même son """vulgaire""" est pas du tout naturel et est 100% surjoué C'est un bobo parisien qui veut se la jouer "street" pour rappel. Donc le mec il va écrire en mode "et vl'a t'y po qu'c'est pas l'autre naze avec son ton de chicanier !!" pendant 2 - 3 pages, avant de réécrire en mode full imparfait du subjonctif 2 pages plus loin parce que le naturel et la formation classique reviennent au galop
Bref, un guignol couard, lâche, menteur, anti-France, anti-catho, boomer, solipsiste, nihiliste, qui gratte des trucs chiants et inutiles. Vraiment le proto-boomer-jouisseur par excellence Un auteur minable à effacer des mémoires, vite
NoctisConfiant
il y a 21 jours
Justement, explique moi en quoi "Guerre" est "meilleur que 99% du marché". Je suis sincère dans ma démarche, j'essaye vraiment de comprendre.
J'ai largement préféré Londres mais même dans Guerre il y a des phrases et des pages remarquables.
L'intro par exemple :
"Pas tout à fait. J'ai bien dû rester là encore une partie de la nuit suivante. Toute l'oreille à gauche était collée par terre avec du sang, la bouche aussi. Entre les deux y avait un bruit immense. J'ai dormi dans ce bruit et puis il a plu, de pluie bien serrée. Kersuzon à côté était tout lourd tendu sous l'eau. J'ai remué un bras vers son corps. J'ai touché. L'autre je pouvais plus. Je ne savais pas où il était l'autre bras. Il était monté en l'air très haut, il tourbillonnait dans l'espace et puis il redescendait me tirer sur l'épaule, dans le cru de la viande. Ça me faisait gueuler un bon coup chaque fois et puis c'était pire. Après j'arrivais à faire moins de bruit, avec mon cri toujours, que l'horreur de boucan qui défonçait la tête, l'intérieur comme un train. Ça ne servait à rien de se révolter. C'est la première fois dans cette mélasse pleine d'obus qui passaient en sifflant que j'ai dormi, dans tout le bruit qu'on a voulu, sans tout à fait perdre conscience, c'est-à-dire dans l'horreur en somme. Sauf pendant les heures où on m'a opéré, j'ai plus jamais perdu tout à fait conscience. J'ai toujours dormi ainsi dans le bruit atroce depuis décembre 14. J'ai attrapé la guerre dans ma tête. Elle est enfermée dans ma tête."
Il y a un rythme unique.
pattatarte72
il y a 21 jours
Le racisme, et c'est la seule raison.
C'est un type qui vante la lâcheté, son mépris de l'armée et de la France, de la famille, qui parle de son amour des filles faciles dont il ne comprend pas pourquoi elles sont méprisées, le tout dans un style orale chic pourrait t-on dire (c'est pas un vrais style orale). Au niveau des valeurs tout ce que détestent d'habitude les droitards.
Sauf que bizarrement, il se trouve que Céline était aussi terriblement raciste et antisémite et qu'il trouvait Hitler cool. Du coups c'est devenu un héros de la littérature nationaliste, alors qu'il en représente quasiment tout le contraire excepté le racisme.
Aprés en dehors des valeurs, pour ce qui est proprement du style, le talent de Céline c'est l'humour. Derrière le coté très glauque et sombre, il y en a fait énormément d'humour noir. Ces livres ne sont pas tragiques, pas même vraiment déprimés, ils sont moqueurs. Il a le sens de la formule, et j'aime bien son mélange d'argot et de style littéraire, ça donne parfois des trucs quasiment poétiques bien que ça se perd à la longue puisqu'il écrit ses livres dans un style de plus en plus orale;
_Client_Fidele-
il y a 21 jours
CerveauMol8
il y a 21 jours
Céline révolutionne la littérature car c'est lui le premier qui mélange picarisme (des récits de losers opportunistes) et l'argot (que d'autres comme Sue utilisaient mais de manière descriptive). On a donc avec le Voyage un roman dense qui casse les codes d'une littérature trop raffinée et embourgeoisée, Céline y rajoute et magnifie tout ce qui n'avait pas sa place dans un livre : le pipi caca, la veulerie, la laideur humaine... Il se fait le témoin de la Grande guerre pour y montrer l'absurde plutôt que l'héroïsme vanté par l'État ou l'effroi des témoins. Beaucoup d'Anciens combattants y ont donc vu un regard neuf mais très juste sur ce qu'ils avaient vécu sans avoir pu jusque là mettre des mots dessus
RENAULT_FAN
il y a 21 jours
Mais la meilleure anecdote sur Céline concerne d'ailleurs l'Occupation : les Allemands ne voulaient pas de lui car ils le trouvaient dégénéré mais ne pouvaient pas faire sans sa célébrité. Invité au bal de l'Ambassadeur du Reich, il a fini complètement bourré et s'en prit à l'ambassadeur et lui disant après Stalingrad "Votre H*tler est mort c'est un sosie j*if à sa place". C'est ça Céline, un anarchisme réactionnaire total
pattatarte72
il y a 21 jours
Le mec a quand même réussi l'exploit de cumuler les 2 tares typiques des boomers, qu'on retrouve énormément au sein de leur génération : Jouir, et la peur de la mort
Dîtes-vous que cet aptère (puisqu'il aimait bien le terme) a quand même écrit la phrase suivante : "La mort me terrifie, mais il faut jouir, jusque dans la mort !"
"J'ai peur de la mort mais il faut jouir, jusque dans la mort les enfants y s'débrouilleront
"
HairyMonkey
il y a 21 jours
-Témoignage d'une époque
-Témoignage d'un état d'esprit qui se généralisera après guerre (surtout pendant la crise de 29)
-Langue riche malgré l'utilisation d'argots (non le livre n'est pas vulgaire, surtout pour nos standards d'aujourd'hui)
-Transition sur une nouvelle ère de la littérature
-Sincérité plutôt que conformisme
Ensuite, on pourrait citer quelques passages précis de certains livre pour une analyse plus poussée mais elle ne serait donc plus "globale".
Il faut également gardé à l'esprit que "Guerre", n'a pas été publié de son vivant, c'est juste une reconstitution avec des manuscrits fait par un éditeur qui possède les droits sur les ouvrages, ce n'est donc pas un livre de Céline à proprement parlé.
"Ses pamphlets ont un plus d'intérêt." Faut vraiment le vouloir pour pas sortir ça sans souffler du nez
pattatarte72
il y a 21 jours
Et justement, c'est la QUINTESSENCE de la littérature bourgeoise. La bourgeoisie de son temps et oui, on est plus ni aux chevaliers aristocratiques du Moyen-Age, ni aux barons et aux intellectuels du 19, on est au début du 20e, et la bourgeoisie est déjà financière, lâche, traitresse et esthétiquement suceuse de SDF
Céline, c'est le BOBO originel au sens le plus propre. Pas pour rien que sa littérature a tellement résonner avec la génération de nos parents.
RENAULT_FAN
il y a 21 jours
Et justement, c'est la QUINTESSENCE de la littérature bourgeoise. La bourgeoisie de son temps
et oui, on est plus ni aux chevaliers aristocratiques du Moyen-Age, ni aux barons et aux intellectuels du 19, on est au début du 20e, et la bourgeoisie est déjà financière, lâche, traitresse et suceuse de SDF
Céline, c'est le BOBO originel au sens le plus propre. Pas pour rien que sa littérature a tellement résonner avec la génération de nos parents.
C'est réducteur car Céline est avant tout misanthrope alors que le bobo est un consumériste égoïste. Il y a du vrai dans ta mise en abyme du Céline hédoniste et du soixante-huitard mais tu oublies que Céline déteste tout le monde et se complait dans le rôle du vieil aigri. Il a rien de bobo gauchiste en somme.
HairyMonkey
il y a 21 jours
Donc Balzac et Zola faisaient de "l'art dégénéré" car ils décrivaient avec précision les travers et les plus bas instincts de leur société ?
C'était de "l'art dégénéré" parcequ'au lieu de parler des aventures d'un grand héros sans failles, ils racontaient la vie quotidienne de prolo mineurs et de putes des faubourds ?
RENAULT_FAN
il y a 21 jours
pattatarte72
il y a 21 jours
C'est réducteur car Céline est avant tout misanthrope alors que le bobo est un consumériste égoïste. Il y a du vrai dans ta mise en abyme du Céline hédoniste et du soixante-huitard mais tu oublies que Céline déteste tout le monde et se complait dans le rôle du vieil aigri. Il a rien de bobo gauchiste en somme.
La seule chose qui le distingue du bobo gauchiste, c'est sa haine décomplexée des j c'est tout.
Sinon, comme tu dis, le bobo est "consumériste égoiste" ça tombe bien, ça décrit parfaitement le bonhomme. Je compte plus le nombre de référence à la "consommation", à la "courte durée", au "plaisir instantané" qu'on retrouve dans le Voyage. Le mec se complait dans son égoisme assumé. Bref, c'est un cafard. Le bobo et le 68ard déteste aussi tout le monde, à part lui. C'est justement ce qui caractérise son solipsisme puant.
Michelmeunier
il y a 21 jours
StoneGiant
il y a 21 jours
J'adore Céline.
Guerre est le plus chiant. C'est presque un mauvais roman.
Le classique Voyage, Londres, Mort à crédit (une fois que ça commence) sont des romans incroyables.
ouradoured
il y a 21 jours
CerveauMol8
il y a 21 jours
Donc Balzac et Zola faisaient de "l'art dégénéré" car ils décrivaient avec précision les travers et les plus bas instincts de leur société ?
C'était de "l'art dégénéré" parcequ'au lieu de parler des aventures d'un grand héros sans failles, ils racontaient la vie quotidienne de prolo mineurs et de putes des faubourds ?
pattatarte72
il y a 21 jours
Donc Balzac et Zola faisaient de "l'art dégénéré" car ils décrivaient avec précision les travers et les plus bas instincts de leur société ?
C'était de "l'art dégénéré" parcequ'au lieu de parler des aventures d'un grand héros sans failles, ils racontaient la vie quotidienne de prolo mineurs et de putes des faubourds ?
Oui sauf qu'y a une grosse différence khey
Zola disait : "les prolos ça pue et c'est MOCHE, donc il faut FAIRE QUELQUECHOSE pour améliorer leurs situations"
Céline, lui, dit : "les prolos, ça pue et c'est moche, donc c'est génial, et il faut que tout le monde soit comme ça, aussi minables qu'eux, et une fois qu'on est bien bien bien au sol, on se suicide tous, ok ?"
Les uns décrivent la misère pour la pointer du doigt, l'autre en fait littéralement un modèle de vie
Tu vas quand même pas me dire que le Christ est un "dégénéré" quand il parle d'endiguer le vice et la pauvreté quand même ? T'as déjà entendu le Christ dire "ah ouais, le viol, l'égoisme, voler de la thune et se bourrer la gueule jusqu'au coma ethylique c'est super" ?
pattatarte72
il y a 21 jours
D'ailleurs Céline déteste l'État et la politique mais ne déteste pas la France et s'est même porté volontaire en 1939 alors qu'il était démobilisé (49 ans). Oui il en dit du mal, mais c'est comme la misogynie, plutôt une déception entre le mythe et sa réalité contemporaine. On le comprend dès le début du Voyage
Je suis quasi sûr d'avoir lu des répliques totalement anti-France au premier degré (à la Aragon) dans le Voyage.
StoneGiant
il y a 21 jours
Guerre est un échec littéraire, à mon humble avis. Je pense qu'il faut le lire si l'on aime Céline, ou bien si l'on cherche à en savoir plus sur Bardamu.
Mais en dehors de ça, il faut être honnête, c'est un roman pas intéressant du tout. Et je suis convaincu que même Céline le trouverait à chier.
Ça ressemble à une partie du Voyage, une sorte de "sequel" mais qui aurait été abandonné parce que c'est naze. Un peu comme une scène coupée dans un film.
RENAULT_FAN
il y a 21 jours
Oui sauf qu'y a une grosse différence khey
Zola disait : "les prolos ça pue et c'est MOCHE, donc il faut FAIRE QUELQUECHOSE pour améliorer leurs situations"
Céline, lui, dit : "les prolos, ça pue et c'est moche, donc c'est génial, et il faut que tout le monde soit comme ça, aussi minables qu'eux, et une fois qu'on est bien bien bien au sol, on se suicide tous, ok ?"
Les uns décrivent la misère pour la pointer du doigt, l'autre en fait littéralement un modèle de vie
Tu vas quand même pas me dire que le Christ est un "dégénéré" quand il parle d'endiguer le vice et la pauvreté quand même ?
T'as déjà entendu le Christ dire "ah ouais, le viol, l'égoisme, voler de la thune et se bourrer la gueule jusqu'au coma ethylique c'est super" ?
![]()
La différence entre tes deux situations c'est que Zola est un bourgeois pris d'empathie et Céline est un mec lambda qui a été réifié dans la boucherie de 14. Le délire de la guerre industrielle conduit à l'art dégénéré. Il n'est plus possible d'être positif quand tu as vécu l'enfer de cette guerre. Céline est la parole d'un survivant (il a pris une éclat d'obus dans la gueule quand même) et qui se dit "plus rien à foutre on a été abandonné par Dieu ici bas".
StoneGiant
il y a 21 jours
Quand on lit Céline pour la première fois, ce qui marque c'est la richesse littéraire (pléthore de personnages, de grandes épopées) et les émotions qui s'en dégagent (on s'attache même aux pourritures, on voit le temps passer, on a le coeur qui se resserre quand Céline parle de ceux qui sont partis, des gens qu'on croise, des souvenirs qui restent, le chagrin...)
Céline, c'est la noirceur et la mélancolie du monde.
CerveauMol8
il y a 21 jours
La différence entre tes deux situations c'est que Zola est un bourgeois pris d'empathie et Céline est un mec lambda qui a été réifié dans la boucherie de 14. Le délire de la guerre industrielle conduit à l'art dégénéré. Il n'est plus possible d'être positif quand tu as vécu l'enfer de cette guerre. Céline est la parole d'un survivant (il a pris une éclat d'obus dans la gueule quand même) et qui se dit "plus rien à foutre on a été abandonné par Dieu ici bas".
Oui, c'est ce qu'on dit. C'est de la littérature de dépressif, donc de dégénéré.
OdolamX186
il y a 21 jours
pattatarte72
il y a 21 jours
La différence entre tes deux situations c'est que Zola est un bourgeois pris d'empathie et Céline est un mec lambda qui a été réifié dans la boucherie de 14. Le délire de la guerre industrielle conduit à l'art dégénéré. Il n'est plus possible d'être positif quand tu as vécu l'enfer de cette guerre. Céline est la parole d'un survivant (il a pris une éclat d'obus dans la gueule quand même) et qui se dit "plus rien à foutre on a été abandonné par Dieu ici bas".
N'importe quoi
Péguy, de Gaulle, Clémenceau, Ravel, Bernanos, t'as des dizaines et des dizaines de grandes figures de l'Art/Pensée française qui ont été enrôlé dans la Boucherie, qui se sont bouffés des bailonnettes, et qui en sont ressortis avec la noblesse d'âme de poursuivre la quête du Beau et de combattre le nihilisme ça a rien à voir.
je te rappelle aussi que Céline a déserté trèèèèès très vite.
CerveauMol8
il y a 21 jours
N'importe quoi
Péguy, de Gaulle, Clémenceau, Ravel, Bernanos, t'as des dizaines et des dizaines de grandes figures de l'Art/Pensée française qui ont été enrôlé dans la Boucherie, qui se sont bouffés des bailonnettes, et qui en sont ressortis avec la noblesse d'âme de poursuivre la quête du Beau et de combattre le nihilisme ça a rien à voir.
je te rappelle aussi que Céline a déserté trèèèèès très vite.
pattatarte72
il y a 21 jours
Le rythme et le style des oeuvres de Céline, ça ne sert à rien d'en parler à un néophyte, lequel te dira que c'est quand même niais (ouah Céline utilise du langage familier )
Quand on lit Céline pour la première fois, ce qui marque c'est la richesse littéraire (pléthore de personnages, de grandes épopées) et les émotions qui s'en dégagent (on s'attache même aux pourritures, on voit le temps passer, on a le coeur qui se resserre quand Céline parle de ceux qui sont partis, des gens qu'on croise, des souvenirs qui restent, le chagrin...)
Céline, c'est la noirceur et la mélancolie du monde.
Bernanos m'a donné ce sentiment que tu décris.
Céline, j'ai juste eu l'impression de lire un vieux boomer de merde se plaindre de maux totalement secondaires et bourgeois. C'est hyper chiant.
CerveauMol8
il y a 21 jours
La flemme d'expliquer à des porcs en quoi la confiture est bonne
C'est pourtant ce que je demande.
CerveauMol9
il y a 21 jours