Pourquoi les libéraux pro trump pro argent veulent interdire les entreprises WOKE?
Urayne2
il y a 4 mois
ReligionMytho
il y a 4 mois
je pense que ça a coûté plus qu'autre chose à l'ensemble des business depuis le départ.
c'est un forcing politique. ils ont essayé d'en foutre partout, dans un but purement idéologique.
beaucoup ont "suivi" en pensant qu'ils allaient perdre leur business s'ils ne le faisaient pas, mais personne n'a rien gagné.
si ça n'avait pas existé, les entreprises n'en seraient pas plus pauvres.
c'est une évidence.
Non, ou plutôt, on en sait rien.
Je dirai plutôt que ceux qui se sont engouffrés dans la brèche en premier ont incontestablement fait leurs thunes dessus. Netflix en premier lieu, puis derrière beaucoup de compagnies, Disney inclus
Les autres grosses compagnies n'ont pas suivi autant le mouvement, mais ont lissé le produit.
Mais qu'un mouvement permette à des entreprises de fructifier leurs revenus signifie pas que ça fonctionne pour tout le monde. Par exemple, toujours en reprenant le cinéma reaganien, ça a été aussi très emprunté par le cinéma d'exploitation. Or, ça a totalement dégommé la société de production Cannon qui a déclaré faillite.
Justement car très vite, comme toute mode, t'attires des charognards. Du coup, tu fais des films à bas cout, avec Chuck Norris en tête d'affiche (qu'importe qu'il est nul, ce qui compte, c'est son passif d'ancien karatéka). Mais les gens se rendent compte que c'est nul, que c'est à la fois formaté et que ça prend des proportions ridicules (fonctionne aussi avec Rambo 3 ou Superman 4, tant dans la forme que dans le propos).
Puis derrière, le genre finit par s'effondrer. Le contexte reaganien de base n'avait plus de sens, et en prime, ben il a fini par boucler, se répéter ou prendre des proportions stupides. Le phénomène s'écroule et laisse place à autre chose.
Schwarzenegger se reconvertit en partie dans la comédie et traverse bien les années 90 en se réinventant.
Stallone fait pareil, mais se foire, à quelques exceptions près
Norris se réinvente pas et se relègue lui même dans la télévision avec Texas Ranger et du cinéma Z tourné en Europe de l'Est
C'est toujours en évolution constante en fait. Dans les années 2000, on était un peu plus sur du "dark", qui mine de rien, reflète aussi quelque chose. Y'a pas de "propos politique" mais ça reflète de nouvelles craintes. On s'en rend pas compte, mais ça a été un profond phénomène culturel, allant des trucs émo à la Jena Lee au Batman de Nolan, en passant par Matrix.
Et c'est la même chose:
- Un début assez confidentiel, avec par exemple Dark City et The Crow de Proyas
- Une explosion, avec Matrix ou Blade, au point de gommer des petits ratés comme Dardevil. En réponse à une chute, les films trop colorés et enfantins qui tombent dans le mauvais goût genre Batman et Robin
- Une apogée, avec les Batman de Nolan
- Une chute, avec... tout ce qui est sorti de DC et de Sony ou presque après Nolan ?
C'est tout. Ca va pas plus loin que ça.
EmperorCavaleri
il y a 4 mois
Urayne2
il y a 4 mois
Nosk2
il y a 4 mois
Si je devais définir le wokisme je dirais que c'est le culte de l'identité et du choix personnel au point de nier le réel
Et je suis d'accord, le problème est plus profond, mais le wokisme l'exacerbe. Leur déni de la réalité, et le fait qu'on leur donne raison, les pousse dans un immobilisme intellectuel qui les détruit de l'intérieur.
Le problème plus profond est l'idée du déterminisme qui est ancré dans notre société, on cherche systématiquement des causes exogènes aux comportements des individus, de fait, chacun finit par penser qu'il n'est pas responsable de sa situation.
Même si c'est vrai, si on avait un discours qui responsabilisait les gens, cela changerait l'esprit collectif. Même si le libre arbitre n'existe pas, le fait que les gens y croient changeraient les comportements.
Le problème, c'est que comme tu dis, le problème est beaucoup plus profond et ne se réduit pas au wokisme. Mais justement, dans une mauvaise conception de notre réalité.
Et ce, pour une raison simple: on est dans l'ère de l'exception. Pas de l'individualisme, de l'exception.
Et le wokisme à ce niveau, c'est limite pas loin de l'épiphénomène. Parce que ce n'est rien de plus que la manifestation de l'exception qui détruit le "principe", mais sans en établir de nouveaux.
Hormis, au mieux, des règles vagues qui, en réalité, se fondent beaucoup plus sur des conceptions, parfois très dépassées, de la sécurité de chacun doublée d'une conception très restrictive des libertés.
C'est pas fondamentalement différent que Magalie qui tend à faire croire à qui veut l'entendre que son gosse est HPI 150 de QI car il a su écrire son prénom avec son caca !
C'est d'ailleurs davantage ça la menace, et la raison pour laquelle j'approuve pas le khey qui pense que libéralisme et conservatisme sont amenés à se contredire. Ce n'est valable que tant qu'on admet la nécessité structure suprême capable de fixer ce qui est prohibé et de préserver ce qui est encore autorisé. Autrement dit: l'Etat.
Chose qui, dans un monde wokiste mais également libertarien, n'existe pas. Au contraire, aujourd'hui le libéralisme mute en une nouvelle forme de conservatisme. Non pas au sens où il promeut pas la liberté, mais parce qu'il la choisit et plus encore, la sélectionne et la hiérarchise. C'est pour ça d'ailleurs que mentionner Trump comme un fasciste n'a pas de sens. De même que "néofasciste", ça fonctionne au mieux si on en a la conception de Clouscard (mais elle s'applique aussi parfois aux wokes et à Macron)
Eleutherios
il y a 4 mois
C'est les wokes qui ont commencé en voulant forcer des quotas par la voie de la législation.
ReligionMytho
il y a 4 mois