Pourquoi quand c'est UNE FILLE et UN MEC on dit "Ils"
Maitre-Seto
il y a 9 mois
Quand on dit par exemple "les grenouilles", "les vipères", "les cigognes", il s'agit de noms féminins, et pourtant le groupe désigné peut très bien comporter des éléments mâles, voire être exclusivement composé de mâles, il sera au féminin quand-même. C'est bien la preuve que le masculin, comme genre, ne l'emporte pas sur le féminin. C'est uniquement le cas dans le cas des accords grammaticaux pour suppléer à l'inexistence du neutre en français.
AbbyMoth
il y a 9 mois
La langue n'a pu être ni masculinisée, ni féminisée sur décision d'un groupe de grammairiens, car la langue n'est pas une création de grammairiens - ni de grammairiennes. Ce ne sont pas les recommandations institutionnelles qui créent la langue, mais l'usage des locuteurs. L'exemple, unique et tant cité, de la règle d'accord "le masculin l'emporte sur le féminin" ne prétend posséder aucune pertinence sociale. C'est du reste une formulation fort rare, si ce n'est mythique, puisqu'on ne la trouve dans aucun manuel contemporain, ni même chez Bescherelle en 1835. Les mots féminin et masculin n'ont évidemment pas le même sens appliqués au sexe ou à la grammaire : trouver un quelconque privilège social dans l'accord des adjectifs est une simple vue de l'esprit.
Les formes masculines du français prolongent à la fois le masculin (librum) et le neutre (templum) du latin et font donc fonction de genre "neutre", c'est-à-dire par défaut, ce qui explique qu'il intervienne dans l'accord par résolution (la fille et le garçon sont partis), comme indéfini (ils ont encore augmenté les impôts), impersonnel (il pleut), ou neutre (c'est beau). Il n'y a là aucune domination symbolique ou socialement interprétable. Quand on commande un lapin aux pruneaux, on ne dit pas un.e lapin.e aux pruneaux...
La langue a ses fonctionnements propres qui ne dépendent pas de revendications identitaires individuelles. La langue ne détermine pas la pensée - sinon tous les francophones auraient les mêmes pensées, croyances et représentations. Si la langue exerçait un pouvoir "sexiste", on se demande comment Simone de Beauvoir a pu être féministe en écrivant en français "patriarcal". L'évidence montre que l'on peut exprimer toutes les pensées et les idéologies les plus antithétiques dans la même langue.
__Jinsoul
il y a 9 mois
Ravi de t'apprendre que le Français est une langue délibérément archaïque formatée par une des rares institutions royales ayant survécu à la révolution et maintenue dans son état primitif et excessivement compliqué pour pouvoir se distinguer socialement. Et forcément au XVIè siècle la conception des femmes....
__Jinsoul
il y a 9 mois
La langue n'a pu être ni masculinisée, ni féminisée sur décision d'un groupe de grammairiens, car la langue n'est pas une création de grammairiens - ni de grammairiennes. Ce ne sont pas les recommandations institutionnelles qui créent la langue, mais l'usage des locuteurs. L'exemple, unique et tant cité, de la règle d'accord "le masculin l'emporte sur le féminin" ne prétend posséder aucune pertinence sociale. C'est du reste une formulation fort rare, si ce n'est mythique, puisqu'on ne la trouve dans aucun manuel contemporain, ni même chez Bescherelle en 1835. Les mots féminin et masculin n'ont évidemment pas le même sens appliqués au sexe ou à la grammaire : trouver un quelconque privilège social dans l'accord des adjectifs est une simple vue de l'esprit.Les formes masculines du français prolongent à la fois le masculin (librum) et le neutre (templum) du latin et font donc fonction de genre "neutre", c'est-à-dire par défaut, ce qui explique qu'il intervienne dans l'accord par résolution (la fille et le garçon sont partis), comme indéfini (ils ont encore augmenté les impôts), impersonnel (il pleut), ou neutre (c'est beau). Il n'y a là aucune domination symbolique ou socialement interprétable. Quand on commande un lapin aux pruneaux, on ne dit pas un.e lapin.e aux pruneaux...
La langue a ses fonctionnements propres qui ne dépendent pas de revendications identitaires individuelles. La langue ne détermine pas la pensée - sinon tous les francophones auraient les mêmes pensées, croyances et représentations. Si la langue exerçait un pouvoir "sexiste", on se demande comment Simone de Beauvoir a pu être féministe en écrivant en français "patriarcal". L'évidence montre que l'on peut exprimer toutes les pensées et les idéologies les plus antithétiques dans la même langue.
CF le message du khey page 5 :
« Dans ces exemples, souvent cités, le féminin est à sa place ; l'ironie explique tout. Le but des auteurs est d'exprimer un ridicule ; or, la masculinité annonce toujours une idée grande et noble ; elle eût été déplacée ici sous la plume satirique de nos grands écrivains. Le féminin est donc venu là, parce que le masculin n'y pouvait être. Les exemples d'expressions féminines, dans l'ironie, sont très nombreux. En effet, veut-on peindre d'un seul trait un guerrier qui manque de courage, on l'appelle ironiquement une femme ! Celte ironie est de la dernière injustice, il est vrai, mais enfin elle explique les peuples qui s'en servent et les langues qui l'emploient. En France, l'ironie est féminine, parce que le masculin est toujours noble dans son emploi. Du reste, l'ancienne grammaire avait admis cette vérité, en lui donnant cette forme si connue : Le masculin est plus noble que le féminin. »
WokoIslamo
il y a 9 mois
Pour une fois que Jinsoul dit des trucs pas bêtes
zrtpqsdfghjkl
il y a 9 mois
La langue n'a pu être ni masculinisée, ni féminisée sur décision d'un groupe de grammairiens, car la langue n'est pas une création de grammairiens - ni de grammairiennes. Ce ne sont pas les recommandations institutionnelles qui créent la langue, mais l'usage des locuteurs. L'exemple, unique et tant cité, de la règle d'accord "le masculin l'emporte sur le féminin" ne prétend posséder aucune pertinence sociale. C'est du reste une formulation fort rare, si ce n'est mythique, puisqu'on ne la trouve dans aucun manuel contemporain, ni même chez Bescherelle en 1835. Les mots féminin et masculin n'ont évidemment pas le même sens appliqués au sexe ou à la grammaire : trouver un quelconque privilège social dans l'accord des adjectifs est une simple vue de l'esprit.Les formes masculines du français prolongent à la fois le masculin (librum) et le neutre (templum) du latin et font donc fonction de genre "neutre", c'est-à-dire par défaut, ce qui explique qu'il intervienne dans l'accord par résolution (la fille et le garçon sont partis), comme indéfini (ils ont encore augmenté les impôts), impersonnel (il pleut), ou neutre (c'est beau). Il n'y a là aucune domination symbolique ou socialement interprétable. Quand on commande un lapin aux pruneaux, on ne dit pas un.e lapin.e aux pruneaux...
La langue a ses fonctionnements propres qui ne dépendent pas de revendications identitaires individuelles. La langue ne détermine pas la pensée - sinon tous les francophones auraient les mêmes pensées, croyances et représentations. Si la langue exerçait un pouvoir "sexiste", on se demande comment Simone de Beauvoir a pu être féministe en écrivant en français "patriarcal". L'évidence montre que l'on peut exprimer toutes les pensées et les idéologies les plus antithétiques dans la même langue.
Les citations que j'ai donné viennent de Bescherelle lui-même
__Jinsoul
il y a 9 mois
Ravi de t'apprendre que le Français est une langue délibérément archaïque formatée par une des rares institutions royales ayant survécu à la révolution et maintenue dans son état primitif et excessivement compliqué pour pouvoir se distinguer socialement. Et forcément au XVIè siècle la conception des femmes....
On applique toujours pas la réforme orthographique de 1990
Rasmuffin
il y a 9 mois
La langue n'a pu être ni masculinisée, ni féminisée sur décision d'un groupe de grammairiens, car la langue n'est pas une création de grammairiens - ni de grammairiennes. Ce ne sont pas les recommandations institutionnelles qui créent la langue, mais l'usage des locuteurs. L'exemple, unique et tant cité, de la règle d'accord "le masculin l'emporte sur le féminin" ne prétend posséder aucune pertinence sociale. C'est du reste une formulation fort rare, si ce n'est mythique, puisqu'on ne la trouve dans aucun manuel contemporain, ni même chez Bescherelle en 1835. Les mots féminin et masculin n'ont évidemment pas le même sens appliqués au sexe ou à la grammaire : trouver un quelconque privilège social dans l'accord des adjectifs est une simple vue de l'esprit.Les formes masculines du français prolongent à la fois le masculin (librum) et le neutre (templum) du latin et font donc fonction de genre "neutre", c'est-à-dire par défaut, ce qui explique qu'il intervienne dans l'accord par résolution (la fille et le garçon sont partis), comme indéfini (ils ont encore augmenté les impôts), impersonnel (il pleut), ou neutre (c'est beau). Il n'y a là aucune domination symbolique ou socialement interprétable. Quand on commande un lapin aux pruneaux, on ne dit pas un.e lapin.e aux pruneaux...
La langue a ses fonctionnements propres qui ne dépendent pas de revendications identitaires individuelles. La langue ne détermine pas la pensée - sinon tous les francophones auraient les mêmes pensées, croyances et représentations. Si la langue exerçait un pouvoir "sexiste", on se demande comment Simone de Beauvoir a pu être féministe en écrivant en français "patriarcal". L'évidence montre que l'on peut exprimer toutes les pensées et les idéologies les plus antithétiques dans la même langue.
C'est factuellement faux. Tous les pays latins sauf nous ont réformé leur orthographe et leur grammaire, une des rares bonne chose que Mao a fait c'est la simplification du chinois
Oui l'usage est important, mais le politique a un rôle c'est lui qui dicte le bon usage dont l'usage populaire découle, en France il est parasité par une institution qui devrait être tout simplement détruite : l'académie française
En plus si ce que tu disais était vrai on aurait pas 163819 topics sur jvc pour dénoncer les fautes d'orthographe et les néologismes de la nouvelle génération, on aurait pas 159 articles du Figaro nous disant qu'on ne sait plus parler la langue de Molière
La langue est éminemment politique, vouloir comme tu le fais en retirer ces aspect c'est au mieux de l'ignorance, au pire du militantisme pur et simple
AbbyMoth
il y a 9 mois
CF le message du khey page 5 :
« Dans ces exemples, souvent cités, le féminin est à sa place ; l'ironie explique tout. Le but des auteurs est d'exprimer un ridicule ; or, la masculinité annonce toujours une idée grande et noble ; elle eût été déplacée ici sous la plume satirique de nos grands écrivains. Le féminin est donc venu là, parce que le masculin n'y pouvait être. Les exemples d'expressions féminines, dans l'ironie, sont très nombreux. En effet, veut-on peindre d'un seul trait un guerrier qui manque de courage, on l'appelle ironiquement une femme ! Celte ironie est de la dernière injustice, il est vrai, mais enfin elle explique les peuples qui s'en servent et les langues qui l'emploient. En France, l'ironie est féminine, parce que le masculin est toujours noble dans son emploi. Du reste, l'ancienne grammaire avait admis cette vérité, en lui donnant cette forme si connue : Le masculin est plus noble que le féminin. »
ChokbarOgar
il y a 9 mois
Je te mets au défi de faire changer cette règle mais comme tout le monde s'en tape, même les femmes, ton combat est perdu d'avance, maintenant si ça t'amuse de brasser du vent, fais toi plaisir
_Isidore
il y a 9 mois
Le contexte doit apporter la précision. Et effectivement sans contexte, on ne sait pas s'il y a 20 femmes et 1 mec ou 21 mecs. C'est discriminant envers les mecs qui n'ont pas un pronom dédié.
ChiassixBower
il y a 9 mois
hihi je suis une asiat broken de 20ans qui boit 9 litres de vodka par jour soloCorentin n'a même pas pris 30sec pour réfléchir a sa fiche perso
Une meuf de 40kg
On y croit oui
Tsarbombe
il y a 9 mois
Parce que le il c est comme le on c est neutre , sotte. Retourne a l école de couture
Les bonnes femmes juste bonne a cuisiner et a colporter des idioties et critiquer...
__Jinsoul
il y a 9 mois
Le contexte doit apporter la précision. Et effectivement sans contexte, on ne sait pas s'il y a 20 femmes et 1 mec ou 21 mecs. C'est discriminant envers les mecs qui n'ont pas un pronom dédié.
__Jinsoul
il y a 9 mois
Purement linguistique tu disais
_Isidore
il y a 9 mois
Rasmuffin
il y a 9 mois
Nicolas Beauzée, 1767
Purement linguistique tu disais
Il disait quoi déjà ?
Ah oui, va te cacher.
C'est fou comme ce forum regorge de gens pédants, ça ne cesse de me fasciner
zrtpqsdfghjkl
il y a 9 mois