Combien sont-ils à se priver de repas dès le milieu du mois, dans leur chambre d'étudiant ? Combien réduisent les portions de pâtes afin de faire durer le paquet et qui, après avoir payé le loyer et les charges, doivent compter chaque centime ? À Aubagne, ils sont au minimum une vingtaine à en croire l'antenne locale des Restos du coeur. Depuis cette rentrée, l'association est ouverte aux étudiants pour qui la distribution hebdomadaire de panier-repas est devenue essentielle, à l'instar des 520 familles aubagnaises inscrites chaque semaine. Il faut dire que la disparition du tarif étudiant à la table de la cantine municipale n'arrange en rien la situation. Explications.

Les Restos ont été sollicités par le Bureau des étudiants de l'école de cinéma dédiée aux Sciences, arts et techniques de l'image et du son (Satis). "Les prix grimpent, la précarité augmente, développe Noa, étudiante de 20 ans en deuxième année au Satis. Et en cette rentrée, le prix du repas pour les étudiants à la cantine municipale est passé de 3,30 € à 8,30 €."

Forcément, le portefeuille ne suit pas. "Avec le Bureau, nous avons contacté les Restos du coeur, ils ont été très compréhensifs, adorables", confie la jeune femme. Les étudiants inscrits - plus d'une vingtaine selon Noa - bénéficient chaque semaine d'un colis de denrées alimentaires permettant de réaliser sept repas.

Ils ont qu'à vendre sur MacBook et leur iPhone

Ceux qui crachent sur les étudiants, dites dans quelle études vous êtes hein..... Loin de moi de penser que vous êtes des rsaistes ou aahiste qui bénéficient des aides de l'État

Quand t'es fils de prolo, ce n'est pas à l'Etat de financer tes études
L'Etat ne doit pas compenser des parents incapables