Une lumière rouge sang éclaire le visage pâle de Julia Gameuse. Ses yeux sont vides et son sourire est un mélange d'indignation et d'excitation perverse. Elle se penche vers moi, sa langue pendante comme une corde à sauter dans l'obscurité, et murmure : "Tu veux goûter ? Le goût unique du pouvoir absolu ? Dégustez la merde que j'ai produite avec mes propres mains."

Elle me donne un petit bol rempli d'un liquide noirâtre et visqueux. Des odeurs fétides s'en échappent, une symphonie nauseabonde de putréfaction et de décomposition. J'hésite un instant, mais l'obsession qui me ronge depuis si longtemps me pousse à accepter son offre.

J'inspire des vapeurs amères qui remontent de cette abomination brune. Chaque gorgée est comme avaler un torrent de bile acide et de dégoût. La texture est épaisse et collante, s'accrochant à mes gencives comme une salive gluante et immonde. Mais je continue à boire, chaque bouchée me nourrissant d'une excitation perverse que je n'ai jamais ressentie auparavant.

Julia Gameuse m'observe avec dégoût et satisfaction en même temps. Elle sourit plus largement, ses dents blanches se démarquant sur les lèvres rouges qui tremblent de plaisir malsain. "Voilà", dit-elle, sa voix rauque me caressant l'oreille. "Maintenant tu sais ce qu'il faut pour arriver au sommet."

J'avale la dernière gorgée et m'étouffe d'un sentiment étrangement addictif. J'ai mangé la merde de Julia Gameuse et j'en veux plus encore.