Rien ? Des cauchemars sans trouvaille.
Il est temps de te réveiller et d'affronter la réalité.
Les beaux mensonges s'évanouissent.
Le thé refroidit.
Et la compagnie de ceux à qui tu le servait se noie dans ton reflet.
Que des mots.
Que des jeux.
Et du silence, du silence entre les deux.
Du silence à en perdre haleine, du silence pour rappeler ce qui ne parle plus.
Et continuer à se taire. Pour qu'ils se taisent.
Qu'on te laisse seul avec toi même.
Faire un deuil de ce que tu n'as pas vécu. Et de tout ce que tu ne vivras plus.
La vie continue. Sur un chemin sans issue. Alors tout s'écrit, tout s'envole. Sur place, rien ne change, sauf eux.
J'ai gravé mon nom sur une roche que je ne reconnais plus. Tout s'éloigne, et siphonne le peu qu'il me reste.
Je n'ai plus qu'une pièce. Pour rejouer la musique sur laquelle je m'en irai.
J'ai l'impression de l'avoir entendu une éternité...