Que faisait De Gaulle lors du débarquement en Normandie ?
21 messages
Mise à jour: il y a 7 mois
BenedictaMayo
il y a 7 mois
Pourquoi De Gaulle n'a pas combattu aux côtés des alliés lors du Débarquement sur les plages normandes ?
2goalsyes
il y a 7 mois
Les alliés le lui ont interdit
Schopenhour
il y a 7 mois
Il draguait la teen Elisabeth 2.
lSHOWSPEED
il y a 7 mois
il était planqué à Londres en peignoire dans son manoir à siroter son thé
Mangeur_2_merde
il y a 7 mois
Il résistait depuis Londres directement
sanytol99
il y a 7 mois
il regardait Arsenal United
Arthurus_rex
il y a 7 mois
En même temps si les généraux partaient au front depuis les guerres modernes, c'est simple y aurait plus de commandement
LtFrankColumbo
il y a 7 mois
Allo ? Ouais c'est bon allez y les gars, il y aura des morts mais c'est le prix à payer pour la liberté
Oui général, ceux qui sont déjà morts et ceux qui vont mourir ne seront pas morts pour rien
Mh ? Attendez deux secondes, je crois qu'il y a un problème là
Quoi ? Vous avez de nouvelles infos ? Il va être trop tard pour annuler général, prenez vite une décision, on est sur le point de débarquer
Hein ? Non non je parle pas à vous. HEY ! Revenez ! J'avais demandé saignant ça, le steak est limite cramé, personne sait cuisiner dans votre pays ou quoi ?
Euh... On y va ou pas général ?
Mh ? Moui moui allez y c'est bon je sais pas ce que vous attendez hein
aa-lea-aa
il y a 7 mois
Il n'a pas été mis dans le secret concernant le débarquement.
ColJebediah
il y a 7 mois
Montgomery et Eisenhower ont débarqué en Normandie en Juin 44 ?
peauxsensibles
il y a 7 mois
il animait la radio de la bbc
Deygtarev
il y a 7 mois
Hitler était-il en première ligne lors de la campagne de Russie?
LtFrankColumbo
il y a 7 mois
Il n'a pas été mis dans le secret concernant le débarquement.
DE GAULLE espèce d'ENFLURE ! On t'a jamais vu au combat, planqué ! On crevait tous pendant que tu faisais la sieste à Londres ! On te pardonnera jamais !
C'est bon les gars je savais même pas qu'il y allait y avoir un débarquement, je pouvais pas être là hein
Wouah regardez les enfants, c'est le général De Gaulle ! Monsieur De Gaulle, vous êtes un héros, sans vous et votre débarquement nous serions aux mains des salauds et des nazis !
Haha y'a pas de problème madame ce n'est que mon travail, maintenant excusez moi mais je dois rentrer parader dans Paris libérée en roulant sur les cadavres de nos hommes avec mon gros tank
MeekMiII
il y a 7 mois
Montgomery et Eisenhower ont débarqué en Normandie en Juin 44 ?
Comparer une traversée de l'Atlantique à De Gaule, change rien.
ChasseurDuNord
il y a 7 mois
Le débarquements en Normandie est une tentative de vasalisation Américaine.
ChadToIncel
il y a 7 mois
Il préparait le débarquement de Provence le LOW
CollapseBuccal
il y a 7 mois
Il n y avait rien a faire en normandie puisque pour rappel , la france etait a Londre
ChadToIncel
il y a 7 mois
Il n y avait rien a faire en normandie puisque pour rappel , la france etait a Londre
C'était surtout que Les américains et les anglais ont exclus De Gaulle et les FFL pour le D-Day
[-Raum-]
il y a 7 mois
Voici un extrait du livre De Gaulle, la grandeur et le néant, de Dominique Venner.
Contexte : en 1940 l'Allemagne envahit la France, ses armées encerclent les divisions françaises et britanniques qui doivent refluer sur Dunkerque. De l'extérieur, l'armée française lance plusieurs attaques pour essayer de rompre ce cordon fatal, de Gaulle est alors chargé du secteur d'Abbeville (https://www.google.com/ma[...]NRaQEHU89BVYQ0pQJegQIDBAB).
Préambule.
De Gaulle ne s'est pas trompé en plaçant son ambition sur le terrain politique. Il y brillera de façon incomparable alors que ses prestations militaires se révéleront décevantes.
Montcornet.
Le 17 mai, sa contre-offensive de Montcornet, près de Laon, à la tête de la 4e DCR, s'est heurté à l'arrière garde de la 2e Panzer. Elle a été refoulée avec de lourdes pertes. Sur les 162 blindés engagés par de Gaulle, 101 ont été détruits. 750 hommes ont été mis hors de combat, tués, blessés ou prisonniers. Les chars allemands ont continué leur route sans se soucier de l'attaque de la division de Gaulle. Pour les Allemands, l'affaire de Montcornet a si peu d'importance qu'elle n'a pas été portée à la connaissance du grand état-major (OKW). N'en déplaise à la pieuse légende, ce ne fut pas un succès. Devant Abbeville, ce fut pire.
Abbeville.
L'affaire d'Abbeville, les biographes s'y sont peu attardés. Elle est pourtant connue avec précision depuis l'étude rigoureuse et documentée qu'Henri de Wailly a consacrée à la bataille qui s'est déroulée pendant trois jours, les 28, 29 et 30 mai 1940. Une bataille oubliée par les livres d'histoire, sans doute parce que ce fut une bataille perdue. Du côté franco-britannique, Abbeville a pourtant été le théâtre d'une des plus grosses concentrations de chars de la campagne. Un homme a dirigé l'un des épisodes de cette bataille, le général de Gaulle. Faute d'avoir su manoeuvrer, malgré son courage et son acharnement, il a échoué.
Ordre de mission.
Abbeville avait été conquise par l'offensive audacieuse de Guderian. Le 28 mai, de Gaulle, dont la 4e DCR a été reconstituée, reçoit mission de reprendre ce noeud de communications capital sur lequel la 1re division blindée britannique vient déjà de se casser les dents. Le but est de couper Guderian de ses arrières et de ses approvisionnements (carburants, munitions, etc.), en attendant de la détruire.
Les forces allemandes.
La ville n'est défendue, au prix de lourdes pertes, que par un régiment d'infanterie bavarois. Celui-ci n'a pas un seul char et ne dispose d'aucune couverture aérienne, tous les Stukas étant jetés sur Dunkerque. En dehors de son armement d'infanterie, le régiment bénéficie toutefois d'un groupe de huit canons antiaériens Flak de 88mm qui seront remarquablement utilisés en tir horizontal par le lieutenant-colonel Wolf, commandant la Flak 64, et vrai vainqueur de cette bataille.
Les forces françaises.
En face, le général de Gaulle dispose d'une supériorité écrasante. Que l'on en juge : 187 chars modernes de la 4e DCR, dont 33 chars lourds B1/Bis, les plus imposants et les mieux protégés de l'époque. La DCR compte également six bataillons d'infanterie. Elle est renforcée par deux régiments de la 4e DLM (division légère mécanique), il est vrai en piteux état. Deux divisions légères de cavalerie motorisée (la 5e et la 2e DLC) lui sont subordonnées. Environ 20 000 combattants français sont engagés dans l'attaque d'Abbeville. À la tête de cette force, de Gaulle n'est soumis à aucun supérieur pour conduire l'action, et il a l'oreille du chef du gouvernement.
Pendant trois jours, de Gaulle livre une bataille en contradiction complète avec ses écrits. À la façon des généraux de 1918, il utilise les chars en appui de l'infanterie, les dispersant par petits paquets, expédiant ses fantassins devant les blindés sur des glacis meurtriers battus par le feu adverse.
Échecs et tensions avec les subordonnés.
"Merci, Mon Général, mais je ne suis pas un âne".
Avec ses subordonnés qu'il insulte parfois publiquement, il se montre arrogant, impérieux, fermé aux objections. Vieil officier d'une trempe exceptionnelle le chef de bataillon Bertrand, commandant le 4e bataillon de chasseurs à pied, ne se laissera pas faire. Ses chasseurs obtiendront le seul succès français de cette bataille, capturant en deux jours 250 fantassins allemands (et non pas 500 comme il est dit dans les Mémoires de guerre [de De Gaulle]). Alors que de Gaulle croit devoir le stimuler en lui faisant miroiter une décoration s'il s'empare d'un village, Bertrand réplique : "Merci, Mon Général, mais je ne suis pas un âne : la carotte est superflue, je ferai mon devoir". Le dialogue n'ira pas plus loin.
"Le plan appliqué amènera au même échec que la veille."
Au troisième jour de la bataille, le 30 mai, alors que ses unités ont été durement étrillées en pure perte au cours des journées précédentes, le général de Gaulle a donné ses ordres pour reprendre l'attaque comme la veille. Au cours d'une brève conférence de liaison, intervient le général Chanoine qui commande la 5e DLC. Il a écouté le plan exposé par le chef d'état-major du général de Gaulle. Cavalier formé à la manoeuvre, il n'approuve pas. Il le dit. Le capitaine Le Corbeiller témoignera : "le général Chanoine fit une observation très pertinente. Le plan appliqué contre un ennemi ayant bien préparé ses couverts et connaissant les hausses à appliquer, amènera au même échec que la veille. Il suggère donc de modifier l'axe d'attaque : au lieu d'attaquer le point fort de l'ennemi, il propose de le déborder. On progressera ainsi hors des vues de l'ennemi, qui sera à la fois isolé et obligé de modifier ses plans de feu. on coupera de la sorte la tête de pont à sa racine".
De Gaulle n'a encore rien dit. Ayant écouté Chanoine, il répond d'un mot, écartant toute discussion : "Mon général, mes ordres sont donnés : je n'y changerai rien". Tous les officiers présents sont atterrés. Le plan sera donc appliqué. Et comme les jours précédents, il échouera au prix de de grosses pertes et beaucoup de sang.
Bilan.
En trois jours, sur 187 chars, la DCR en a perdu 111 et elle atteint la limite de l'épuisement. Le lendemain, au vu de ces brillants résultats, le général Altmayer, chef de la Xe armée, suspend jusqu'à nouvel ordre l'attaque sur Abbeville.
De Gaulle se met au repos.
Par la magie de son imagination et de son verbe, le fiasco d'Abbeville se transforme en grand succès. Se félicitant d'avoir provisoirement "conquis" quelques kilomètres de prairies sans utilité militaire, il écrit dans ses mémoires de guerre : "Nous n'avons pu liquider entièrement la tête de pont d'Abbeville".
Admirable ! La position allemande n'a pas même été écornée.
BenedictaMayo
il y a 7 mois