Pendant son séjour à Vienne, où l'essentiel de son temps était occupé à se toucher la nouille en dessinant ou allant à l'opéra, le H n'a jamais baisé un trou.

Son camarade de chambre, ramenant un jour une étudiante en musique dans le foyer, vit le H se comporter comme un bon gros incel de merde envers la demoiselle. En effet, il sortit une tirade passionnée sur l'infériorité des femmes, et rappela que selon lui, instruire une femme sur l'art de la musique était inutile.

Le H ne baisait pas de trou. Quand il participa à la première guerre mondiale en temps qu'agent de liaison, il était la risée de son régiment. Quand ceux-ci allaient voir des prostituées, le H restait dans son coin à lire le journal, tel un Célestin rejeté.

La seule femme qu'il a aimé durant sa jeunesse, il ne lui a jamais parlé. Il se faisait des films dans sa tête, pensant que quand il deviendra un grand artiste, il se mariera avec elle et enfin baisera un trou. Ce n'est jamais arrivé.

Rappelez vous donc toujours de la haine viscérale et profonde que peut produire l'inhibition sexuelle chez un individu. Si internet avait existé à son époque, le H aurait été un khey de l'équivalent allemand du 18-25, bouclant sur la méchanceté constitutive des femmes et leurs standards trop élevés.

Ne faites jamais rentrer un Célestin dans un métier où il peut s'approcher d'une arme, ou un métier où il a un certain pouvoir sur d'autres.

On rappellera aussi qu'après la guerre, le H était comme un chien sans maître. Son inhibition sexuelle refoulée lui a créé un profond complexe de reconnaissance. Ainsi, quand il fut remarqué au sein d'un parti complètement insignifiant pour ses talents d'orateurs, il consacra toute son âme à la politique.

le H etait surtout homosexuel refoulé (et vegan)
mais il aimait bien le cinéma, ce qui me le rend sympathique
ces constatations n'invalident pas ton raisonnement l'op nonobstant