[REDPILL] Le Cirque Politique Français
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Mise à jour: il y a 18 jours
Ide-Luc
il y a 20 jours
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Render
il y a 20 jours
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Ide-Luc
il y a 19 jours
Redpill du socialisme à la française.
La France socialiste a voulu bâtir une société protectrice, où chacun aurait accès aux mêmes chances, où la solidarité serait un pilier. Mais ce modèle, devenu une version rigide du socialisme, s'est figé. Il ne produit plus d'élan. Il entretient une boucle dans laquelle l'aide remplace l'effort, où l'on redistribue à défaut de produire, où l'on répare à coup de rustine les conséquences des blocages que le système a lui-même générés.
Une part toujours plus grande de la richesse nationale est ponctionnée pour alimenter une redistribution massive, parfois mal ciblée, souvent inefficace. Le travail, l'initiative, la création de valeur sont lourdement fiscalisés pour financer un appareil d'aides devenu structurel. Ceux qui tiennent le pays à bout de bras, c'est à dire les actifs du privé, les indépendants, les entrepreneurs, voient leurs efforts dilués dans une logique où produire n'est plus récompensé, mais utilisé comme base pour faire tourner la machine. Une machine défaillante pour ceux qu'elle est censée aider mais rentable pour ceux qui l'entretienne. Mais attention, certains dans les catégories cité plus haut tire leur épingle du jeu, souvent par des moyen peu scrupuleux.
Et les “privilégiés” de ce modèle ne sont pas seulement ceux qui vivent d'allocations. Car si l'on regarde les dépenses, elle sont faibles comparé à d'autres. Il y a aussi ceux, nombreux, qui profitent des niches du système : certains fonctionnaires sous statut intouchable, des administrations surdimensionnées, des structures subventionnées à la chaîne, des grands groupes maintenus à flot par des aides d'État, des médias sous perfusion publique. Des associations qui joue le jeu des influences. À tous les étages, la dépendance à l'État est devenue la norme.
Le pire, c'est que cette logique ne s'auto-corrige pas. Elle s'entretient. Plus elle produit de précarité, plus elle justifie son propre excès. Le marché du travail se grippe à cause des freins qu'elle crée : charges trop lourdes, complexité administrative, fiscalité dissuasive, rigidité légale. Et comme cela freine l'emploi, on distribue plus d'aides pour compenser. Le système devient sa propre excuse, sa propre justification.
Ce blocage est aussi le résultat d'un cynisme politique. Les décideurs au pouvoir, députés, administrés, souvent formés dans les mêmes écoles, ne gouvernent plus pour le bien commun, mais selon une logique de segments. On flatte chaque groupe, on préserve les clientèles électorales, on évite toute réforme qui pourrait coûter une élection. Ce n'est plus un projet de société, c'est une gestion de carrière à grande échelle. Cela pourrait presque être comparée à la concurrence entreprenarial entre différents groupe tel que l'automobile ou la distribution. Il faut fidéliser le client, le rendre accroc. Tout en fermant la porte à de nouveau investisseurs de peur de perdre sa part de marché. Et pour cela tout les moyens sont bon, comme cités dans la première redpill.
Et pendant que l'État tente de tout compenser, les inégalités se creusent, le mérite se perd, l'effort devient optionnel, puisque l'écart se réduit entre celui qui joue le jeu et celui qui se contente de ce que l'on lui donne. Puis la frustration collective monte et la fracture sociale s'accentue. Car au fond, personne ne s'y retrouve : ni ceux qui donnent, ni ceux qui reçoivent.
Ce modèle, basé sur un socialisme devenu rigide et technocratique, a cessé de servir ceux qu'il prétendait protéger. Il ne tient que par habitude, par peur du changement, par manque de courage politique et je pense aussi personnellement, par appât du gain.
Combien de temps un pays peut-il tenir en alimentant une boucle qui use les uns, enferme les autres, et empêche tout le monde d'avancer ? Quels en seront les conséquences ? Et surtout quelles sont les solutions ?
Tony_186878
il y a 19 jours
Redpill du socialisme à la française.
La France socialiste a voulu bâtir une société protectrice, où chacun aurait accès aux mêmes chances, où la solidarité serait un pilier. Mais ce modèle, devenu une version rigide du socialisme, s'est figé. Il ne produit plus d'élan. Il entretient une boucle dans laquelle l'aide remplace l'effort, où l'on redistribue à défaut de produire, où l'on répare à coup de rustine les conséquences des blocages que le système a lui-même générés.
Une part toujours plus grande de la richesse nationale est ponctionnée pour alimenter une redistribution massive, parfois mal ciblée, souvent inefficace. Le travail, l'initiative, la création de valeur sont lourdement fiscalisés pour financer un appareil d'aides devenu structurel. Ceux qui tiennent le pays à bout de bras, c'est à dire les actifs du privé, les indépendants, les entrepreneurs, voient leurs efforts dilués dans une logique où produire n'est plus récompensé, mais utilisé comme base pour faire tourner la machine. Une machine défaillante pour ceux qu'elle est censée aider mais rentable pour ceux qui l'entretienne. Mais attention, certains dans les catégories cité plus haut tire leur épingle du jeu, souvent par des moyen peu scrupuleux.
Et les “privilégiés” de ce modèle ne sont pas seulement ceux qui vivent d'allocations. Car si l'on regarde les dépenses, elle sont faibles comparé à d'autres. Il y a aussi ceux, nombreux, qui profitent des niches du système : certains fonctionnaires sous statut intouchable, des administrations surdimensionnées, des structures subventionnées à la chaîne, des grands groupes maintenus à flot par des aides d'État, des médias sous perfusion publique. Des associations qui joue le jeu des influences. À tous les étages, la dépendance à l'État est devenue la norme.
Le pire, c'est que cette logique ne s'auto-corrige pas. Elle s'entretient. Plus elle produit de précarité, plus elle justifie son propre excès. Le marché du travail se grippe à cause des freins qu'elle crée : charges trop lourdes, complexité administrative, fiscalité dissuasive, rigidité légale. Et comme cela freine l'emploi, on distribue plus d'aides pour compenser. Le système devient sa propre excuse, sa propre justification.
Ce blocage est aussi le résultat d'un cynisme politique. Les décideurs au pouvoir, députés, administrés, souvent formés dans les mêmes écoles, ne gouvernent plus pour le bien commun, mais selon une logique de segments. On flatte chaque groupe, on préserve les clientèles électorales, on évite toute réforme qui pourrait coûter une élection. Ce n'est plus un projet de société, c'est une gestion de carrière à grande échelle. Cela pourrait presque être comparée à la concurrence entreprenarial entre différents groupe tel que l'automobile ou la distribution. Il faut fidéliser le client, le rendre accroc. Tout en fermant la porte à de nouveau investisseurs de peur de perdre sa part de marché. Et pour cela tout les moyens sont bon, comme cités dans la première redpill.
Et pendant que l'État tente de tout compenser, les inégalités se creusent, le mérite se perd, l'effort devient optionnel, puisque l'écart se réduit entre celui qui joue le jeu et celui qui se contente de ce que l'on lui donne. Puis la frustration collective monte et la fracture sociale s'accentue. Car au fond, personne ne s'y retrouve : ni ceux qui donnent, ni ceux qui reçoivent.
Ce modèle, basé sur un socialisme devenu rigide et technocratique, a cessé de servir ceux qu'il prétendait protéger. Il ne tient que par habitude, par peur du changement, par manque de courage politique et je pense aussi personnellement, par appât du gain.
Combien de temps un pays peut-il tenir en alimentant une boucle qui use les uns, enferme les autres, et empêche tout le monde d'avancer ? Quels en seront les conséquences ? Et surtout quelles sont les solutions ?
C'est exactement ce que je pense du socialisme en France alors que je suis pour le collectivisme
Ide-Luc
il y a 18 jours
De mon point de vue vdd, le socialisme à la base, est une idée noble et permet à chacun de faire sa vie sur un pied d'égalité à moindre mesure. D'où le collectivisme, pour un effort général permettant le bien commun, là où je rejoins vivement ton point de vue.
Mais le problème, c'est que l'humain est un humain avec ses qualités et ses défauts.
Malgré une vision claire et des valeurs solides, il sera facile de le détourner de sa vision pour un profit à court terme, un confort illusoire et ce, même au détriment de son prochain.
Cela se voit à tout les niveaux de la société d'aujourd'hui et d'hier.
La bienpensense est noble mais facilement corruptible pour son intérêt personnel. D'où cette hypocrisie généralisé de toutes ces pensées polarisées qui nous affecte aujourd'hui.
L'idée d'une vision commune qui ferait avancer le pays sur un chemin pérenne est systématiquement balayé par l'individualisme commun a chaque segment de la population, et cela est entretenue par nos haut fonctionnaires, les décideurs. Car ce sont eux les grands gagnants sur le fonctionnement de ce système voué à s'écrouler si il n'est pas mis à jour via des solutions certes déplaisantes, mais nécessaire.
Ils préfèrent divisé pour mieux régner, plutôt que s'accorder pour mieux avancer.
C'est le gros du fond de ma pensée en somme, et cela n'engage que moi
En tout cas merci d'avoir répondu Vdd
Ide-Luc
il y a 20 jours