[REDPILL] Le Cirque Politique Français

OP
IL

Ide-Luc

il y a 20 jours

La politique française donne aujourd'hui le sentiment d'un grand théâtre où chacun joue un rôle figé. Les débats ne sont plus là pour faire avancer les idées, mais pour conforter des camps, envoyer des piques, exister dans le bruit. Le fond importe peu, l'image prime. Il ne s'agit plus de convaincre, mais de vaincre. Et au fond, plus personne n'écoute réellement.

La nuance a disparu, l'argument devient une arme, jamais une main tendue. Le désaccord n'est plus un espace de réflexion, mais un prétexte à la division. Ce climat permanent d'affrontement stérile a vidé la parole politique de sa substance. Même les enjeux les plus urgents sont réduits à des postures ou tout simplement censuré.

En parallèle, la fracture sociale s'est installée comme une évidence. Ce ne sont pas seulement deux France qui coexistent, mais plusieurs mondes qui ne se croisent plus. Une élite politique hors-sol, urbaine, diplômée, technocratique, et une majorité de citoyens qui ne se reconnaît plus dans aucun discours, aucune figure. Ce décalage alimente un sentiment d'abandon plus puissant que n'importe quelle colère. Le lien est rompu et plus le temps passe et plus il sera difficile de le rétablir.

Les partis ont abandonné l'idée de porter une vision commune. Chacun cible son électorat, ajuste ses mots, adapte ses priorités. Plus de cap national, seulement des calculs. Le clientélisme a pris le dessus sur la conviction. Ce n'est plus une politique pour le peuple, mais une politique par segments, pour quelques voix de plus, une place dans la confrérie des planqués ou le luxe et l'appât du gain règne.

Même les profils sincères, ceux qui entrent en politique avec l'envie de faire bouger les choses, finissent pris dans cette mécanique. Le système trie, façonne, absorbe ou rejette. L'éthique devient optionnelle, l'ambition personnelle, essentielle. À ce jeu-là, les plus lucides s'écartent, et ceux qui restent apprennent vite à composer, quitte à se défaire de leur morale et de leurs valeurs qui leur à permis d'avoir le soutien de leurs adhérants.

Le résultat, c'est une défiance généralisée. Une lassitude tranquille, presque froide. Plus de grandes espérances, juste une série de réflexes : voter contre, s'abstenir, détourner le regard. Ce n'est pas une révolte. C'est une prise de distance. Et c'est souvent pire, parce que silencieux.

Pendant ce temps, les discours radicaux, simples, clivants, trouvent leur place. Ils comblent le vide, offrent des coupables, donnent l'illusion d'une clarté. Ce n'est pas un hasard. Le terrain leur est offert.

Perso je pense que rien n'est perdu, mais rien ne changera tant que la politique restera un métier avant d'être un engagement, tant qu'elle fonctionnera comme une carrière et non comme un service. L'écart se creusera, les postures s'enchaîneront, et le pays continuera d'avancer sans boussole.

Le plus ironique, c'est que tout le monde semble le savoir. Mais comme dans toute machine grippée, chacun joue son rôle bien que défaillant, en attendant un sursaut qui tarde à venir. En attendant que quelque chose casse.

Et à force, on finit tous par se demander : est-ce que le changement peut encore venir des urnes ? Ou faudra-t-il que quelque chose de bien plus brutal arrive pour que ce pays se réveille ?

https://image.noelshack.com/fichiers/2019/28/2/1562695152-jesus-bofbof86.png

OP
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Ide-Luc

il y a 20 jours

Post avant "Gpalu"

OP
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Ide-Luc

il y a 20 jours

Ce bide https://image.noelshack.com/fichiers/2017/14/1491411868-bide.png

OP
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Ide-Luc

il y a 20 jours

Même pas un https://image.noelshack.com/fichiers/2017/30/4/1501161966-brogniart-gpalu.png ?

OP
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Ide-Luc

il y a 20 jours

https://image.noelshack.com/fichiers/2018/09/4/1519912656-oconnecte-topic-fou-by-jyoopo.png https://image.noelshack.com/fichiers/2020/30/2/1595336889-img-20200721-150639.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/45/1478476510-laissez.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/45/1478476514-couler.png

RE

Render

il y a 20 jours

J'ai adoré

OP
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Ide-Luc

il y a 20 jours

Merci khey j'allais me faire https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/4/1529584631-cr7-ghostfaged.png

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Ide-Luc

il y a 20 jours

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/49/1481450718-risiup.jpg

OP
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Ide-Luc

il y a 19 jours

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/06/4/1580984358-alkpill.png

Redpill du socialisme à la française.

La France socialiste a voulu bâtir une société protectrice, où chacun aurait accès aux mêmes chances, où la solidarité serait un pilier. Mais ce modèle, devenu une version rigide du socialisme, s'est figé. Il ne produit plus d'élan. Il entretient une boucle dans laquelle l'aide remplace l'effort, où l'on redistribue à défaut de produire, où l'on répare à coup de rustine les conséquences des blocages que le système a lui-même générés.
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/46/3/1605119919-boucle2699.png

Une part toujours plus grande de la richesse nationale est ponctionnée pour alimenter une redistribution massive, parfois mal ciblée, souvent inefficace. Le travail, l'initiative, la création de valeur sont lourdement fiscalisés pour financer un appareil d'aides devenu structurel. Ceux qui tiennent le pays à bout de bras, c'est à dire les actifs du privé, les indépendants, les entrepreneurs, voient leurs efforts dilués dans une logique où produire n'est plus récompensé, mais utilisé comme base pour faire tourner la machine. Une machine défaillante pour ceux qu'elle est censée aider mais rentable pour ceux qui l'entretienne. Mais attention, certains dans les catégories cité plus haut tire leur épingle du jeu, souvent par des moyen peu scrupuleux.
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/34/1/1661191176-phiytb2.png

Et les “privilégiés” de ce modèle ne sont pas seulement ceux qui vivent d'allocations. Car si l'on regarde les dépenses, elle sont faibles comparé à d'autres. Il y a aussi ceux, nombreux, qui profitent des niches du système : certains fonctionnaires sous statut intouchable, des administrations surdimensionnées, des structures subventionnées à la chaîne, des grands groupes maintenus à flot par des aides d'État, des médias sous perfusion publique. Des associations qui joue le jeu des influences. À tous les étages, la dépendance à l'État est devenue la norme.
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/14/7/1586097302-macron-malette.png

Le pire, c'est que cette logique ne s'auto-corrige pas. Elle s'entretient. Plus elle produit de précarité, plus elle justifie son propre excès. Le marché du travail se grippe à cause des freins qu'elle crée : charges trop lourdes, complexité administrative, fiscalité dissuasive, rigidité légale. Et comme cela freine l'emploi, on distribue plus d'aides pour compenser. Le système devient sa propre excuse, sa propre justification.
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/17/2/1587473776-horloge.png

Ce blocage est aussi le résultat d'un cynisme politique. Les décideurs au pouvoir, députés, administrés, souvent formés dans les mêmes écoles, ne gouvernent plus pour le bien commun, mais selon une logique de segments. On flatte chaque groupe, on préserve les clientèles électorales, on évite toute réforme qui pourrait coûter une élection. Ce n'est plus un projet de société, c'est une gestion de carrière à grande échelle. Cela pourrait presque être comparée à la concurrence entreprenarial entre différents groupe tel que l'automobile ou la distribution. Il faut fidéliser le client, le rendre accroc. Tout en fermant la porte à de nouveau investisseurs de peur de perdre sa part de marché. Et pour cela tout les moyens sont bon, comme cités dans la première redpill.
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/12/1490043821-1488370373-risitasflutemacronzoom.png

Et pendant que l'État tente de tout compenser, les inégalités se creusent, le mérite se perd, l'effort devient optionnel, puisque l'écart se réduit entre celui qui joue le jeu et celui qui se contente de ce que l'on lui donne. Puis la frustration collective monte et la fracture sociale s'accentue. Car au fond, personne ne s'y retrouve : ni ceux qui donnent, ni ceux qui reçoivent.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/25/6/1624702413-capture-d-ecran-2021-06-26-a-12-09-46.png

Ce modèle, basé sur un socialisme devenu rigide et technocratique, a cessé de servir ceux qu'il prétendait protéger. Il ne tient que par habitude, par peur du changement, par manque de courage politique et je pense aussi personnellement, par appât du gain.
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/12/1490448021-fillon-brouette.png

Combien de temps un pays peut-il tenir en alimentant une boucle qui use les uns, enferme les autres, et empêche tout le monde d'avancer ? Quels en seront les conséquences ? Et surtout quelles sont les solutions ?

https://image.noelshack.com/fichiers/2019/28/2/1562695152-jesus-bofbof86.png

OP
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Ide-Luc

il y a 19 jours

Même pas un https://image.noelshack.com/fichiers/2017/14/1491410829-osef.png ou un https://image.noelshack.com/fichiers/2024/04/2/1706022256-new-project-3.jpg ou même https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png ?
Le forum immunisé à la redpill

OP
IL

Ide-Luc

il y a 19 jours

Aucune réaction des politisés du forum, même pas un https://image.noelshack.com/fichiers/2017/14/1491410829-osef.png ou un https://image.noelshack.com/fichiers/2018/32/6/1533991885-hs.jpg ?
Un constat neutre devrait intéresser la planète forum pourtant

T1

Tony_186878

il y a 19 jours


https://image.noelshack.com/fichiers/2020/06/4/1580984358-alkpill.png

Redpill du socialisme à la française.

La France socialiste a voulu bâtir une société protectrice, où chacun aurait accès aux mêmes chances, où la solidarité serait un pilier. Mais ce modèle, devenu une version rigide du socialisme, s'est figé. Il ne produit plus d'élan. Il entretient une boucle dans laquelle l'aide remplace l'effort, où l'on redistribue à défaut de produire, où l'on répare à coup de rustine les conséquences des blocages que le système a lui-même générés.
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/46/3/1605119919-boucle2699.png

Une part toujours plus grande de la richesse nationale est ponctionnée pour alimenter une redistribution massive, parfois mal ciblée, souvent inefficace. Le travail, l'initiative, la création de valeur sont lourdement fiscalisés pour financer un appareil d'aides devenu structurel. Ceux qui tiennent le pays à bout de bras, c'est à dire les actifs du privé, les indépendants, les entrepreneurs, voient leurs efforts dilués dans une logique où produire n'est plus récompensé, mais utilisé comme base pour faire tourner la machine. Une machine défaillante pour ceux qu'elle est censée aider mais rentable pour ceux qui l'entretienne. Mais attention, certains dans les catégories cité plus haut tire leur épingle du jeu, souvent par des moyen peu scrupuleux.
https://image.noelshack.com/fichiers/2022/34/1/1661191176-phiytb2.png

Et les “privilégiés” de ce modèle ne sont pas seulement ceux qui vivent d'allocations. Car si l'on regarde les dépenses, elle sont faibles comparé à d'autres. Il y a aussi ceux, nombreux, qui profitent des niches du système : certains fonctionnaires sous statut intouchable, des administrations surdimensionnées, des structures subventionnées à la chaîne, des grands groupes maintenus à flot par des aides d'État, des médias sous perfusion publique. Des associations qui joue le jeu des influences. À tous les étages, la dépendance à l'État est devenue la norme.
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/14/7/1586097302-macron-malette.png

Le pire, c'est que cette logique ne s'auto-corrige pas. Elle s'entretient. Plus elle produit de précarité, plus elle justifie son propre excès. Le marché du travail se grippe à cause des freins qu'elle crée : charges trop lourdes, complexité administrative, fiscalité dissuasive, rigidité légale. Et comme cela freine l'emploi, on distribue plus d'aides pour compenser. Le système devient sa propre excuse, sa propre justification.
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/17/2/1587473776-horloge.png

Ce blocage est aussi le résultat d'un cynisme politique. Les décideurs au pouvoir, députés, administrés, souvent formés dans les mêmes écoles, ne gouvernent plus pour le bien commun, mais selon une logique de segments. On flatte chaque groupe, on préserve les clientèles électorales, on évite toute réforme qui pourrait coûter une élection. Ce n'est plus un projet de société, c'est une gestion de carrière à grande échelle. Cela pourrait presque être comparée à la concurrence entreprenarial entre différents groupe tel que l'automobile ou la distribution. Il faut fidéliser le client, le rendre accroc. Tout en fermant la porte à de nouveau investisseurs de peur de perdre sa part de marché. Et pour cela tout les moyens sont bon, comme cités dans la première redpill.
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/12/1490043821-1488370373-risitasflutemacronzoom.png

Et pendant que l'État tente de tout compenser, les inégalités se creusent, le mérite se perd, l'effort devient optionnel, puisque l'écart se réduit entre celui qui joue le jeu et celui qui se contente de ce que l'on lui donne. Puis la frustration collective monte et la fracture sociale s'accentue. Car au fond, personne ne s'y retrouve : ni ceux qui donnent, ni ceux qui reçoivent.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/25/6/1624702413-capture-d-ecran-2021-06-26-a-12-09-46.png

Ce modèle, basé sur un socialisme devenu rigide et technocratique, a cessé de servir ceux qu'il prétendait protéger. Il ne tient que par habitude, par peur du changement, par manque de courage politique et je pense aussi personnellement, par appât du gain.
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/12/1490448021-fillon-brouette.png

Combien de temps un pays peut-il tenir en alimentant une boucle qui use les uns, enferme les autres, et empêche tout le monde d'avancer ? Quels en seront les conséquences ? Et surtout quelles sont les solutions ?

https://image.noelshack.com/fichiers/2019/28/2/1562695152-jesus-bofbof86.png

C'est exactement ce que je pense du socialisme en France alors que je suis pour le collectivisme

OP
IL

Ide-Luc

il y a 18 jours

De mon point de vue vdd, le socialisme à la base, est une idée noble et permet à chacun de faire sa vie sur un pied d'égalité à moindre mesure. D'où le collectivisme, pour un effort général permettant le bien commun, là où je rejoins vivement ton point de vue.

Mais le problème, c'est que l'humain est un humain avec ses qualités et ses défauts.
Malgré une vision claire et des valeurs solides, il sera facile de le détourner de sa vision pour un profit à court terme, un confort illusoire et ce, même au détriment de son prochain.
Cela se voit à tout les niveaux de la société d'aujourd'hui et d'hier.
La bienpensense est noble mais facilement corruptible pour son intérêt personnel. D'où cette hypocrisie généralisé de toutes ces pensées polarisées qui nous affecte aujourd'hui.

L'idée d'une vision commune qui ferait avancer le pays sur un chemin pérenne est systématiquement balayé par l'individualisme commun a chaque segment de la population, et cela est entretenue par nos haut fonctionnaires, les décideurs. Car ce sont eux les grands gagnants sur le fonctionnement de ce système voué à s'écrouler si il n'est pas mis à jour via des solutions certes déplaisantes, mais nécessaire.

Ils préfèrent divisé pour mieux régner, plutôt que s'accorder pour mieux avancer.

C'est le gros du fond de ma pensée en somme, et cela n'engage que moi

En tout cas merci d'avoir répondu Vdd