[REDPILL] Les ÉNERGIES RENOUVELABLES n'ont JAMAIS été un SCAM
26 messages
Mise à jour: il y a 6 mois
NikoIaTesIa
il y a 6 mois
Arguments annexes:
Argument 11 : Les EnR entrent en concurrence avec le nucléaire
SpoilAfficherMasquerFaux. La modulation du nucléaire est constante depuis des années, bien avant l'arrivée des énergies renouvelables, elle est de 30 TWh/an (BP2035 de RTE). En quantité le nucléaire ne module pas plus, enr ou non.
Argument 12 : l'Allemagne a abandonné le nucléaire
SpoilAfficherMasquerPour résumer très brièvement oui l'Allemagne a fait une erreur en abandonnant son nucléaire. Mais les écolos n'y sont pour rien. L'abandon du nucléaire est arrivé assez tôt, depuis les accidents de Tchernobyl puis Fukushima qui ont accélérer le processus. C'était la peur du nucléaire qui a provoqué un retournement de l'opinion publique et non l'écologie.
Argument 13 : l'Allemagne et son bilan carbone
SpoilAfficherMasquerCe n'est pas à cause des énergies renouvelables que le bilan carbone électrique de l'Allemagne est aussi mauvais, mais à cause des centrales à charbon/gaz/fioul. D'autant plus que si on retire les énergies renouvelables, son bilan carbone serait 2 à 3 fois pire. On peut faire le même parallèle avec le nucléaire en prenant l'exemple de la Corée du Sud, pays le plus nucléarisé d'Asie pourtant bilan carbone sensiblement égale à celui de l'Allemagne.
Argument 14 : La France a délaissé le nucléaire à cause des écolos
SpoilAfficherMasquerLes dépenses publiques de R&D en France en 2021 :
Nucléaire 962 millions d'euros
Solaire + éolien 91 millions d'euros
Argument 15 : Les champs rasés pour installer des centrales photovoltaïques
SpoilAfficherMasquerEn France on ne peut pas faire n'importe quoi. Les terrains privilégiés sont des terres déjà dégradés ou perturbées (anciennes carrières, zones industrielles, friches ou sites contaminés etc.) et même si c'est le cas il existe un concept qu'on appelle terres multifonctionnelles qui permet de faire coexister champs agricoles et centrale photovoltaïque, donc pas de compétition entre les deux, il y a aussi l'éco-pâturage. Bref aujourd'hui c'est presqu'inutile de raser des champs. Idem pour les forêts, car la loi exige que si tu coupes un arbre, tu dois en replanter deux.
Argument 16 : Les oiseaux génocidés par les éoliennes
SpoilAfficherMasquerPour le problème des collisions, ça me fait toujours rire parce que les grands défenseurs d'oiseaux le sont que pour les éoliennes alors que les grands « génocideurs » d'oiseaux sont plutôt les chats. D'ailleurs les lignes à haute tensions et les pesticides en tuent plus que les éoliennes. Même les automobilistes tuent 3 millions d'oiseaux par an. Ici encore accuser les éoliennes et vouloir son démantèlement pour cette unique raison est une fois de plus hypocrite.
Mais bref, faut savoir que c'est un sujet pris très au sérieux, la DREAL flique tous les producteurs éoliens et impose des mesures pour limiter la mortalité aviaire sous peine de démantèlement des sites. Ils sont tellement zinzin avec les éoliennes qu'ils en oublient les autres centrales et sites industriels qui lâche des polluants par quantité dans l'atmosphère.
Des solutions sont donc trouvées pour limiter grandement le risque, je ne vais pas m'étaler mais il y a des systèmes de surveillance et de détection, des marquages visuels/sonores, et au préalable des études sont faites pour ne pas les installer dans des couloirs migratoires. Bref des solutions sont toujours en cours d'étude. Il y a même des systèmes de détection par infrarouge pour arrêter l'éolienne dès que tu as une mouche qui passe.
Argument 17 : La pollution visuelle des éoliennes
SpoilAfficherMasquerCritère très subjectif. Le territoire français est traversé également par des milliers de km de câbles à haute tension le long des routes et de la campagne accompagnés de pylônes électriques difformes. Est-ce que ça rend le territoire plus beau ? Des milliers de km de goudrons pour faire des autoroutes, est-ce que ça ne gâche pas le paysage ?
Argument 18 : Les tremblements de terres causées par la géothermie
SpoilAfficherMasquerLa géothermie cause des séismes mineurs dont la quasi-totalité ne sont pas perceptibles par l'être humain, les pires qu'on ait eu sont de magnitude 3.5 soit à peine de quoi être ressenti par l'être humain, sans causer aucun dommage.
Argument 19 : Un mix électrique nucléaire/hydro est suffisant
SpoilAfficherMasquerFaux. Au plus haut de la production nucléaire en France, on consommait encore 10-20% d'énergie fossile. Cela montre que l'hydroélectricité seule ne suffit pas pour assurer la production en régime de pointe. En effet, 90% du potentiel hydroélectrique est exploité en France, et toutes les centrales hydroélectriques ne sont pas pilotables (je pense à celles au fil de l'eau qui sont intermittentes). Il est donc nécessaire d'utiliser d'autres sources d'énergie.
Argument 20 : Les prix
SpoilAfficherMasquerLCOE par source d'énergie :
- Hydro :
Fil de l'eau : 43-179€/MWh
Éclusée : 47-297 €/MWh
Lac : 43-242€/MWh
P/T : 77 €/MWh
- Nucléaire :
REP : 50-68€/MWh
EPR : 95-130€/MWh
- Éolien :
Terrestre : 50-70€/MWh
Offshore : 98-117€/MWh
- Gaz :
TAG : 90-141 €/MWh
CCGT : 58-73 €/MWh
- Photovoltaïque : 45-81€/MWh
- Charbon : 83-120€/MWh
- Géothermie : 50-120€/MWh
- Fioul : 150-300€/MWh
(Source : https://www.ccomptes.fr/fr/documents/58078)
On est sur les mêmes ordres de grandeur entre le nucléaire et le renouvelable intermittent. A ne pas confondre avec le merit order, où les énergies renouvelables seront toujours appelées en premières car leur coût marginal le plus faible.
NikoIaTesIa
il y a 6 mois
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
2) Le problème de l'intermittence
SpoilAfficherMasquerL'intermittence correspond au fait que la puissance du parc PV ou éolien est indépendante du contrôle de l'homme et dépend des conditions climatiques/environnementales. La puissance produite est donc variable et logiquement n'est pas adaptée forcément aux besoins réels de production.
Et bien pas vraiment. On peut moduler la production solaire/éolien mais uniquement à la baisse (soit par stockage dans des batteries, soit par écrêtage), or c'est par la hausse qu'il aurait été intéressant de pouvoir moduler la production, on peut le faire via les batteries dans une certaine mesure, mais actuellement la France n'est pas équipée à grande échelle de batteries. Certains producteurs ont raccordé des systèmes de stockage pour leur éoliennes/parcs PV mais ce n'est pas le cas de tous.
Donc si la production n'est pas égale à la consommation, il n'y a actuellement que deux façons de répondre à une sous-production :
1) produire plus d'électricité via les centrales de pointes donc pas le nucléaire.
Ce n'est pas une énergie adaptée au régime de pointe pour répondre rapidement à une demande ne peut pas moduler en permanence sa production. Autrement dit, oui elles ne sont pas réellement pilotables (je développerai ce point plus tard).
2) Les importations s'il n'y a plus de puissance disponible
Mais quelles sont donc les centrales de pointes permettant d'assurer les pics ou la variabilité de la consommation te demandes tu ? En France il y en a deux : les centrales hydroélectriques et les centrales à gaz (une centrale à gaz, c'est un temps de démarrage de 10-20 minutes contre 2h à 2 jours pour une centrale nucléaire).
Oui je dis bien utiliser les centrales à gaz. Mais avant de m'insulter de bobo écolo payé par Greenpeace et Bon pote, à la solde de l'Allemagne laisse-moi t'expliquer. Oui, un moyen de compenser cette variabilité est d'utiliser les centrales à gaz, mais en suivant ce raisonnement, on peut être tenté d'en déduire qu'utiliser des EnR renforce la dépendance au gaz fossile. Or au contraire, les EnR aident bien à faire baisser la consommation de fossile. Exemple en Allemagne.
La confusion vient du fait que les centrales thermiques fossile étaient présentes avant le développement des EnR. Ces dernières n'ont pas forcément permis de réduire la capacité installée mais la consommation d'énergies fossiles qui leur est associée à elle fortement baissée. Or, c'est bien l'énergie consommée qui compte le plus en termes d'émissions de CO2. Pour déterminer si les EnR renforcent la dépendance d'un pays au gaz, il faut comparer la réalité actuelle à un scénario contrefactuel : qu'est-ce qui se serait passé sans EnR ? La réponse à cette question est généralement que le manque de production aurait été compensé par plus de charbon et plus de gaz. En 2020, dans un mix électrique à près de 70 % nucléaire, la France a utilisé 56 TWh gaz (énergie primaire) pour produire de l'électricité (https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-energie-2021/image/ensemble-des-energies-CGDD.svg). Ce gaz fossile est difficilement remplaçable à court-terme, car il permet de répondre aux pics de consommation pour lesquels le nucléaire seul ne suffit pas. Ces pics peuvent dépasser de 30 GW à 40 GW la capacité nucléaire installée. On aurait pu bien sûr résoudre le problème en installant 30 à 40 GW de réacteurs, mais ceux-ci se seraient avérés extrêmement coûteux, puisque ne fonctionnant qu'une toute petite partie de l'année (pas de modulation possible pour rappel). Donc il est bien plus intéressant de coupler les centrales thermiques aux EnR qui vont assurer partiellement ou totalement la demande initialement comblée par le gaz.
A contrario, lorsqu'il y a surproduction, les EnR sont plus intéressantes car elles ne mettent pas 6h à s'éteindre et 2 jours à s'allumer comme une centrale nucléaire. On coupe d'abord le gaz, et s'il reste encore un surplus, on peut faire de l'écrêtage avec les EnR, ça arrive déjà souvent lorsque les prix du marché SPOT sont négatifs, elles répondent quasi instantanément. Elles ne perdent pas grand-chose, vu que le coût marginal des EnR est d'environ 0€, le manque à gagner est juste l'absence de vente d'électricité mais elles ne perdent rien de plus. C'est donc le rôle parfait pour assurer un régime en semi-base pendant que le nucléaire produit en baseload. L'intermittence est certes un défaut, mais ça lui permet de trouver sa place dans le mix énergétique sans réellement concurrencer le nucléaire.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
3) Le problème du All in nucléaire
La France a effectivement un atout avec l'énergie nucléaire mais elle ne peut pas uniquement se reposer dessus pour la raison suivante : ce n'est pas réalisable d'un point de vue technique.
Concrètement, l'énergie nucléaire a le problème inverse des énergies renouvelables. Sa production est cantonnée la majorité du temps à 95-99% de sa puissance. Dire que l'énergie nucléaire est pilotable est un abus de langage. En fait une centrale nucléaire n'a pas grand intérêt à moduler à la baisse sa production (coûts fixes faibles mais coûts variables élevées). Même si elle doit moduler sa production, elle ne peut pas abaisser sa puissance autant qu'elle le veut et elle ne peut pas le faire quand elle le veut. Il y a des paliers à respecter, en plus des procédures de sécurité qui nous empêche de moduler rapidement et à notre guise la production. C'est pour cela que dans la plupart des pays le nucléaire reste autour ou en dessous des 50% du mix électrique (en puissance installée) car au-delà on devra commencer à faire du suivi de charge et faire des variations de production, et elles ne sont pas conçues pour ça. C'est un peu ce qu'on fait en France, et ça entraîne une usure prématurés des composants (ceux soumis à des cycles thermiques, comme les générateurs de vapeur) des corrosions etc. elles ne sont pas aussi flexibles que les autres sources d'énergies, leur fluctuation prend plus de temps (surtout avec les nouvelles procédures de sécurité) donc pas idéale pour combler les micro variations dues à la production, surtout que ça engendre des coûts supplémentaires, des déchets supplémentaires à causes des incessantes variations.
En fait, pour moduler la puissance électrique il faut moduler la puissance du cœur, cela passe par l'utilisation de modérateurs (acide borique par exemple) ou des grappes, ça déforme le flux et ça use le combustible. Ce n'est pas spécifique aux centrales nucléaires. Un moteur thermique s'use plus rapidement si on lui impose des changements de régime rapides, ça accélère le vieillissement du matériel et c'est encore plus flagrant pour une centrale nucléaire.
Il suffit juste de regarder une production journalière pour voir que le nucléaire varie peu dans une journée.
-
-
-
On voit que sur une journée entière une centrale nucléaire n'a modulé que 1GW de puissance sur l'entièreté de son parc soit un écrêtage de 1% pour chaque réacteur. Alors que l'hydro et le gaz peuvent moduler entre 30 et 50% de leur puissance. Les énergies renouvelables ont varié de 2 à 9 GW sur la journée.
Pour appréhender comment le réseau électrique est organisé il faut bien comprendre le concept de rôle des centrales. Les centrales nucléaires sont des centrales de bases, autrement dit elles produisent une grande quantité d'énergie pour au moins assurer la production non variable de la journée. Par exemple si la demande varie de 40 à 60 GW au cours de la journée, le rôle de l'énergie nucléaire est d'assurer au moins les 40 GW de production minimum. C'est plus compliqué que ça en réalité mais l'idée est là. Les centrales semi-base et de pointe comme l'hydroélectricité le gaz et le charbon doivent suivre le flux de variation au cours de la journée.
Si on veut intégrer les EnR dans le mix de production on aura un schéma comme celui-ci :
-Si un pays ne dispose pas de nucléaire, on sollicite les Enr qui devront produire autant qu'elles peuvent et si cela ne suffit pas on compense le manque de production avec les centrales thermiques (qui agiront à la fois en tant que centrale de base pour combler les Enr et en centrale de pointe pour les pics de production en fonction de la disponibilité en Enr).
- Si un pays dispose de grande quantité d'énergie nucléaire, on les sollicite pour atteindre la puissance minimum prévisionnelle, ensuite on appelle les Enr qui devront produire autant qu'elles peuvent, et si cela ne suffit pas on appelle les centrales hydroélectriques puis enfin les autres centrales de pointes (gaz/fioul/charbon) pour donner un coup de pouce pour les pics. Si on a trop d'énergie on vend le surplus.
Cela reste assez généraliste mais c'est l'idée du truc. Dans les faits c'est le coût marginal qui fixe l'ordre de priorité (le fameux merit order). L'objectif des énergies renouvelables est de limiter l'utilisation des énergies fossiles, donc du charbon/gaz/fioul. Donc jeter les Enr reviendrait à utiliser à 100% uniquement le gaz/charbon/fioul dans ce genre de cas. C'est pour cela qu'il est intéressant de les coupler, même si paradoxalement, la puissance de ces dernières seront égales aux énergies intermittentes pour assurer une production stable en cas de pépin. En fait le problème dans cette analyse est que les centrales thermiques étaient présentes avant le développement des EnR, ces derniers n'ont donc pas réduit la capacité installée, c'est la consommation d'énergie fossile qui leur est associée qui a baissée. Autrement dit, pas d'EnR cela ne signifie pas plus de nucléaire (dans le cas français) mais uniquement plus de thermique.
Si on voulait installer plus de nucléaire, cela aurait coûté beaucoup plus cher car ce serait utilisé comme du nucléaire de secours qui répondrait à des pics ponctuels qu'à certains moment de l'année. On ne peut pas s'amuser à éteindre et allumer les centrales nucléaires comme des ampoules. Les plus malins d'entre vous me parleront de vendre mais là aussi c'est une mauvaise idée car il s'agira d'une énergie fatale, une énergie qui doit absolument être consommée en permanence indépendamment des besoins sinon le réseau électrique saute. On a donc deux scénarios :
1) On vend de l'électricité au rabais à nos voisins car l'offre surpasse la demande, et c'est une électricité que tu dois vendre à tout prix donc les voisins négocient un prix à la baisse bien en dessous des coûts réels de production donc on perd de l'argent sauf quelques jours par an.
2) Soit on arrête les centrales ou alors on écrête donc on perd de l'argent
Il est donc plus intéressant d'avoir un mix équilibré entre nucléaire - EnR - Thermique que ce soit d'un point de vue économique comme énergétique.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4) L'Impact du développement des énergies renouvelables
Comme nous l'avons vu précédemment, les énergies renouvelables à terme finissent par diminuer la production d'énergie thermique fossile. On l'a vu pour l'Allemagne mais regardons chez tous nos voisins.
-Le Royaume uni :
- L'Italie :
- L'Espagne :
- L'Allemagne :
Le constat global c'est que soit les EnR aident à amortir l'augmentation de la demande nationale, soit elles diminuent la production de charbon/gaz/fioul. Pour rappel, ce sont des pays qui n'ont pas achevé leur transition énergétique, l'impact des EnR intermittentes seront bien plus flagrantes dans les années à venir.
En France, à première vue cela se remarque moins car notre énergie était déjà majoritairement bas carbone. Mais, l'ADEME a pondu une étude il y a quelques années sur les bénéfices des EnR dans le mix français.
On y apprend que les EnR entre 2000 et 2019 ont évité l'utilisation de 84 TWh de gaz/charbon en France, et 384 TWh à l'étranger (production exportée). Notre excédent commercial était de 2 milliards d'euros en 2019, alors qu'il aurait été quasiment nul sans les EnR. Cela fait 200 MtCO2 évité entre 2000 et 2019. Grâce à cela, on a pu réduire d'environ 10 GW notre parc thermique.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5) Réflexions complémentaires
Pourquoi les jours de prix négatifs ce sont les énergies renouvelables intermittentes qui s'effacent alors qu'ils sont premiers dans le mérit order et donc devraient logiquement s'effacer en dernier ?
Lors des créneaux horaires à prix négatifs, la plupart des centrales préfèreront payer car ça leur coûterait beaucoup plus cher d'éteindre leur centrale ou de moduler leur production. L'éolien ou le solaire n'ont pas cette contrainte, vu que leur coût variable est proche de 0, c'est plus rentable pour eux de ne pas être payé plutôt que de donner de l'argent pour produire.
Certains producteurs d'énergie renouvelables ont aussi des contrats d'obligation d'achat qui leur garanti un achat à prix fixe de leur électricité, prix négatif ou non.
COMPTEJVC1001
il y a 6 mois
Fréro jsui fatigué
Teddislexique
il y a 6 mois
</spoil>
j'ai ddb pour la boucle infame
NikoIaTesIa
il y a 6 mois
j'ai déjà débattu avec toi, je vois ton topic tous les deux jours, j'ai contacté quelques chasseurs de gros compte pour te faire ban, profite bien de tes dernieres heures
Almirante-Gama
il y a 6 mois
Bordel le topax qui a encore été amélioré, il y a même un plan maintenant.
Nonnonnonnonoui
il y a 6 mois
Tarax
NikoIaTesIa
il y a 6 mois