Petit porto-ricard, bien dilué quasiment rouge foncé
Dans mon verre tout de transparence et de glace
Je prends mon tabouret, un shot, un rire fausset
Petite bouteille irlandaise, de l'autre côté du bar
Jamais entendu parler du Beaujolais
Son quotidien c'est le whisky et le jarret
Deux étrangers au bout du comptoir, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Abîmés, sur l'autel, de l'euphorie éternelle
Un cocktail molotov, a explosé dans ma tète
Ma tête si claire est devenue un mirage
Lorsque les verres ont rempli mon paysage
Deux étrangers au bout du comptoir, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Abîmés, sur l'autel, de l'euphorie éternelle
So long, adieu mon rêve sobriété
Moi, plus jamais esclave du sans alcool
Ils t'imposaient le cognac des tyrans
Ceux-là n'ont-ils jamais bu du rosé bien frais
J'suis redevenu ivrogne
Je serai pas maître de ma consommation
Ce bar que j'aimais tellement serait-il
Finalement château aux pieds d'argile
Les verres, les liqueurs
Les guerres de fermentation
Les bouchons, les étiquettes, les crus, les appellations
Font toujours de nous de la chair à canon
Deux étrangers au bout du comptoir, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Abîmés, sur l'autel, de l'euphorie éternelle
Deux étrangers au bout du comptoir, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Abîmés, sur l'autel, de l'euphorie éternelle
Deux étrangers au bout du comptoir, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Abîmés, sur l'autel, de l'euphorie éternelle