[Risitas] le bus de nuit.
6 messages
Mise à jour: il y a 7 mois
Charles_X_
il y a 7 mois
Chapitre II : Welcome to the Jungle.
Le Jour J arriva enfin.
Valise en main,
Regard fuyant,
Tu te diriges vers le bus,
Un dernier regard jeté en arrière pour contempler ta famille
Tu rentres alors dans la foule de corps agglutinés vers l'entrée du véhicule,
Et entame un conversation avec le chauffeur,
Tu lui demandes combien d'arrêts il y aura et le s'il y a un endroit plus sécurisé que les autres pour ranger ta valise
Mais il te regarde comme ça,
Votre courte conversation s'arrête lorsque son collègue te prends ta valise.
Pendant que tu te fais bousculer par deux chances qui s'engouffrent dans le fond du bus.
Le second chauffeur t'aide à te relever,
Puis commence à te parler en espagnol,
Pendant que son collègue te toise de manière subjuguée.
Malgré ton niveau médiocre en LV2, tu parviens à comprendre qu'il y aura deux arrêts, l'un à Bordeaux,
Et l'autre à Paris,
Ainsi que le fait que le trajet a débuté depuis Bilbao.
Il est donc 18 heures lorsque tu entres en territoire inconnu,
Et l'arrivée Flandre se fera à 7 heures par conséquent.
Assis au premier rang,
Derrière mon premier interlocuteur,
Je scrute mes camarades de galère du regard et fais un rapide tour d'horizon,
Mon voisin, assis à ma gauche, semble être un ibérique enrobé,
Une odeur putréfide émane de son corps et ses grandes respirations accompagnées du fait que ses doigts emplis de gras ne cessent de tapoter sur son téléphone accentuent le sentiment de répugnance que j'éprouve envers lui.
À ma droite, deux sarrasines aux pieds nu, accoutumé d'un voile intégral discutent dans un dialecte qui mes étrangers.
Je place alors mon casque audio sur ma tête et commence à écouter du Michel Sardou et du Jean-Pax Méfret avec le volume au maximum.
Tout en rêvant d'une époque désormais révolue.
Charles_X_
il y a 7 mois
Chapitre III : La traversée du désert.
"L'enfer c'est les autres", déclarait Jean-Paul Sartre.
C'est parce que les autres sont ce qu'il y a de plus important pour nous que ce jugement est lourd à porter. Par le biais d'autrui, nous prenons conscience de notre propre existence. C'est par la médiation de leur regard et du sentiment de honte qui en émerge que nous réalisons les conséquences de nos actes.
L'enfer sartrien s'opposerait donc à une vision du Paradis inhabité, non-altéré par les autres. Mais cette vision est aussi et surtout une manière de ramener l'enfer sur terre : comme le monde réel ne permet pas d'échapper aux relations sociales, nous sommes condamnés à les subir toute notre vie.
C'est bien cela que j'essayerai de vous démontrer au cours de ce chapitre.
~~~
Après plusieurs minutes de jouissance musicale solitaire,
Le bus démarra et me ramena à la dure réalité de ma condition
Je sorti alors mon ordinateur,
Afin de débuter une partie de CK2 modé.
Jouant deux heures durant, je parviens à conquérir Westeros avec les Targaryens.
Cependant, lorsque j'allume mon téléphone pour changer de musique,
Je me rends compte qu'il ne me reste plus que 10% de batterie.
Je sors alors mon chargeur de mon sac, cherche autour de moi, mais rien.
Aucune prise.
Obligé d'éteindre mon téléphone et de ce fait, de retirer mes écouteurs, je suis directement accueilli par le bruit de la savane.
Le type qui me sert de voisin gueule au téléphone en face time avec un de ses potes espagnols.
Le mec à les jambes écartées au maximum,
Et je n'ai plus qu'une fesse sur mon siège tandis que ma jambe droite touche celle de l'une des sarrasine.
Je jette un regard en arrière et me rends compte que je suis l'un des seuls blanc.
J'erre alors dans un enfer indescriptible jusqu'à environ 22 heures.
Lorsque nous arrivons enfin à Bordeaux.
Une fois le bus arrêté, les musulmanes commencent à s'engueuler avec le second chauffeur en espagnol pour une histoire de trajet en retard.
Mais il gueule plus fort qu'elles,
Puis les attrapes par le bras et les fous dehors,
Pendant que son collègue le regarde béatement.
En même temps, mon voisin se lève et me fait signe qu'il doit sortir
Je suis en exalte et m'exécute immédiatement.
La plupart des ibériques s'en vont et il ne reste désormais plus que des groupes de chances ou de migrants qui s'en vont vers Paris.
Le bus se remplit de quelques quoikoubeh bordelais,
Et je me rends compte à mesure que le temps passe que personne n'a repris la place du gros espagnol.
Heureux, je pose mon sac dessus, puis commence à fermer les yeux.
Trois minutes plus tard, je suis réveillé par les pleurs d'une femme.
J'ouvre les yeux et constate qu'à ma droite se trouve une maman avec son enfant qui est en train de discuter avec le chauffeur simplet.
C'est un française et elle raconte qu'elle s'est faite prendre sa place par deux jeunes.
Je me retourne et constate que ce sont les deux loubards qui m'avaient bousculés au début du voyage.
J'allume alors mon téléphone et tapote rapidement sur Google trad comment demander en espagnol s'il reste une place de libre dans le bus, autre que celle de mon voisin,
Il me répond que oui, et je me dévoue alors pour sauver cette française en détresse, en lui donnant ma place
Elle me remercie alors en pleure et le second chauffeur me dirige vers ma nouvelle place.
Dieu, l'unique et le seul, est au commande dans ce bas monde mes clés.
Et sachez que chaque bonne action est en réalité récompensée.
Charles_X_
il y a 7 mois
Chapitre IV : L'oasis.
En effet, quelle ne fut pas ma réaction lorsque le second chauffeur m'accompagna à ma nouvelle place, quand je découvrit ma voisine.
Une réelle 10/10, portrait craché de l'actrice Carly Jane.
Assis alors à côté d'elle, je constate qu'elle est accompagnée de deux copines tout aussi belle,
Elle commence alors à aborder la conversation avec moi et j'apprends qu'elles sont toutes trois bruxelloises.
Elles disent que mon accoutrement les fait rires.
Chose que je prends à la légère,
En leur répondant qu'elle sont toute aussi jolie que ce dernier.
(À ne pas reproduire les Célestins, je suis un 8/10, avec vous ça va juste produire un suicide social ).
Ma voisine me regarde alors droit dans les yeux en me disant que je suis très mignon aussi et je lui répond avec un grand sourire
On continue à s'amuser et à discuter à quatre et le temps passe à une vitesse folle.
J'en viens presque à apprécier le voyage.
Vers 23 heures 30, on s'arrête à une station essence pour 20 minutes et les nanas partent aller acheter à manger, pendant que je me pifre rapidement de jambon de bayonne
Je me dirige ensuite vers les toilettes pour aller couler un bronze, mais tombe sans surprise sur un lieu insalubre.
Par précaution, j'avais pris un rouleau de PQ pour aller chier dans la nature au cas où
Je m'accroupis alors dans la forêt et commence à faire ma commission,
Quand au même moment, je suis entouré par trois chances.
https://risibank.fr/cache/medias/0/9/906/90620/full.png
Un père et ces deux fils à mon avis. Je leurs dis de dégager en français mais ils n'ont pas l'impression de comprendre et commencent à rigoler
Le plus petit d'entre eux prend même une photo de moi. https://risibank.fr/cache/medias/0/9/906/90620/full.png
Puis ils partent en parlant un langage africain.
Je termine alors de faire mes besoins, en me rendent compte de la scène surnaturelle que j'ai vécu, puis m'essuie le fessier et sors de la forêt en direction du bus.
Arrivé à ma place, je découvre mes trois pupuces en pleine discussion,
Je leurs dis que je suis fatigué et que je vais pas tarder à dormir
Le bus démarre alors,
Les lumières s'éteignent
Et la 10/10 pose sa tête sur mon épaule pendant que sa jambe se cole à la mienne
Charles_X_
il y a 7 mois
Chapitre V : La nymphe et le satyre.
À mesure que le temps passe, ma 10/10 colle de plus en plus sa jambe sur moi et sa main vient toucher la mienne.
Je commence à bander de manière monstrueuses lorsqu'elle commence à m'embrasser le coup.
Je lui caresse alors la cuisse,
Et nous faisons ça durant une bonne heure
Puis elle me caresse le sexe et lâche des gros soupirs.
Je ne cesse de penser aux kheys du forum pendant ce temps.
On fait nos préliminaires (que je ne te détaillerai pas Célestin ). Et on est même surpris par l'un de nos voisins de devant
Un chouffin belge,
À qui j'ai fait un grand sourire quand il s'est retourné pendant que mademoiselle me sucait.
Manifeste toi,
Je sais que tu es un clé,
Je t'ai vu traîner sur la page instragram du 18-25 avec ton téléphone à travers la vitre du bus.
Soit.
Arrivé à Paris vers 4 heures du matin,
Je n'avais toujours pas juté.
J'emmène donc mademoiselle dans une toilette publique de la gare où on était stationné et je la prends en levrette dans les toilettes pour homme du bâtiment avant de finir en 6 minutes chrono.
De retour dans le bus, elle s'endort de fatigue et nous partons en direction du nord
Fier de moi, le sourire aux lèvres, je pense alors à faire de cette mésaventure l'objet d'un Risitas.
Charles_X_
il y a 7 mois
Chapitre V : Une victoire à la Pyrrhus.
Durant les trois heures restantes, la fatigue m'emporta et je fut réveiller par ma demoiselle, une fois arrivé à destination.
Elle me demanda alors mon compte instagram.
Application que je n'ai pas.
Puis je lui ai donné mon numéro de téléphone, en lui disant de me sonner.
Avant de lui faire mes adieux.
Après un dernier regard jeté en direction du chauffeur,
Je pris ma valise dans la soute et quitta les lieux, en direction de mon destin.
Charles_X_
il y a 7 mois