Voici mon histoire :

Salut les clés, ça fait 2 mois que je chie exclusivement liquide (avec des grumeaux si j'ai de la chance, mais globalement mon cul c'est comme un robinet qu'on ouvre et ferme) et je crois que ça a un lien avec le fait que j'ai pendant un moment pratiqué la sodomie et le BDSM à outrance.

Déjà pour donner le contexte : je suis SDF depuis 2 ans, ma mère m'a jeté de chez elle parce que je suis homo et que je l'assume totalement. Je squat les appartements de mes potes/plan culs que je me fais sur Grinder jusqu'à me faire jeter dehors, etc...

Enfin bref, revenons un peu en arrière : il y a 5 mois je me suis inscris dans un club gay assez branché mais aussi très privé du 4ème (les vrais le reconnaitront direct ) et dès ma première soirée j'ai compris le délire. En gros c'était partouze sans protections, gloryhole, gang bang, etc... tous les jeudi et dimanche soir. Au fur et à mesure j'ai commencé à vrm prendre goût à ça et y'a une soirée où ça a complètement dérapé et où j'ai vrm déconné.

Pour illustrer le truc : . On m'a foutu ça dans le cul et on l'a fait gonflé avec du galaxy gas (le truc qui te défonce, on appelle ça ballon aussi en france) et vrm sans modération, à la fin mon ventre était tellement gonflé que j'ai cru qu'il allait explosé. Sauf que c'est ce putain de gode qui a explosé et pas mon bide, libérant tout le gaz accumulé dans mes intestins. Sur le coup je me suis dis pas grave mais vraiment rapidement j'ai commencé à atteindre un niveau de défonce sans précédent (je crois que mon cul a absorbé le gaz hilarant) et à ce moment là : black out total.

Je me suis "réveillé" 21 heures après dans les toilettes du club avec le gérant qui me bougeait pour me dire de partir et en me levant je me suis rendu compte que j'étais COUVERT DE MERDE de la tête au pied et que je saignais du cul + douleur horrible au bide. Ca c'était y'a 2 mois dcp, et mtn j'arrête pas de chier liquide et j'ai perdu 10 kg, je suis passé de 65kg pour 1m80 à 55kg (déjà que j'étais maigre dcp....) et là je flippe totalement jsp quoi faire, j'ai peur d'aller à l'hôpital parce que la dernière fois que j'y suis allé on m'a forcé à faire 1 semaine en HP pour de la " schizophrénie " (j'ai vrm pas compris pour le coup) et bref pas pour moi ça.

Suites aux conseils des clés, je suis allé à l'hôpital en urgence, d'autant plus qu'un truc chelou était sorti de mon cul.
A l'hôpital évidemment que je dis pas tout, juste " Ah oui j'ai mal au cul jsp pk je chie liquide depuis 1 semaine " (énorme mensonge ahi) Et donc on me fait passer des examens, j'y reste la nuit parce qu'ils ont quand même constaté le sang dans mes scelles et le lendemain je vois un mec en blouse blanche avec 2 assistants ou interne jsp avec lui, et là ils me parlent d'aller faire une coloscopie pour en savoir plus. Donc bon, j'accepte et oh putain leurs gueules quand ils ont vu l'état de mon colon Y'en a un qui a faillit s'évanouir je crois il a du s'assoir et transpirait bcp Donc évidemment ils me disent que c'est pas normal que je suis à deux doigts d'avoir DES TROUS dans mon colon et que ça pourrait fuir dans le reste de mon corps Viens le moment des explications : je craque et je raconte tout sous la pression BORDEL J'ETAIT PAS READY MAIS EUX ENCORE MOINS L'un des internes m'a dit que j'étais vraiment dérangé, le médecin en charge lui a dit de partir pour s'occuper d'un autre patient, mais en même temps je crois qu'il avait l'air plutôt d'accord
Ca s'est passé comme ça :
- *fini de raconter ...*
- ...
- ...
- T'es dérangé mec je sais pas quoi dire, genre vraiment (mot pour mot)
- Damien allez plutôt voir ... (jsplus)

Dcp dans la foulée on m'interne aussi dans le service psychiatrie (je suis tjr aussi dans le service médical hein) et on me fait passer des prises de sang pour le sida, et autres MST

DUCOUP J'APPRENDS QUE J'AI LE VIH, LA CHAUDE-PISSE ET DE L'HERPES

Donc là pour résumé je vais devoir me faire opérer du colon pour qu'on m'enlève les tissus nécrosés, que je chie dans une poche pendant 1 mois et évidemment, sinon c'est pas drôle, je vais probablement avoir un séjour prolongé dans un HP (ils ont vus que j'ai été diagnostiqué schyzo une fois)

Résumé :

Le narrateur, après être devenu sans-abri en raison de son orientation sexuelle non acceptée par sa famille, mène une vie difficile marquée par l'errance et une dépendance au sexe et au BDSM. Il relate notamment sa participation à des pratiques sexuelles intenses dans des clubs privés, impliquant des pratiques dangereuses telles que l'utilisation de jouets sexuels et d'oxydes nitreux (gaz hilarant). Ces expériences extrêmes lui causent de graves lésions internes, entraînant une dégradation de sa santé physique (perte de poids, diarrhée persistante, douleurs abdominales, et saignements).

À la suite de complications de santé, il se rend à l'hôpital, où il est soumis à une coloscopie qui révèle des dommages sévères au côlon. C'est alors qu'il admet aux médecins la nature de ses pratiques sexuelles, ce qui déclenche des réactions choquées de la part du personnel médical. Les résultats des examens montrent également qu'il a contracté plusieurs infections sexuellement transmissibles (VIH, gonorrhée, herpès). Il est alors hospitalisé pour traiter ses lésions intestinales et également pris en charge par le service psychiatrique, en raison de l'historique de son état mental.

Le narrateur conclut en évoquant la possibilité d'une intervention chirurgicale pour réparer les tissus intestinaux endommagés et un séjour prolongé en hôpital psychiatrique.

UPDATE DE L'UPDATE :

Je commence à accepter que je suis schizophrène, pour le coup on m'a dit que j'allais un peu mieux qu'hier et que c'était les antipsychotiques qui faisait effet. Rien de plus à dire sur mon état mental.

Concernant ma santé physique : je vais devoir continuer à prendre des médicaments pour le Sida à vie et je risque de ne plus pouvoir manger que des choses facilement digérable une fois mon intestin réparé totalement. Cette nuit j'ai essayé de me mettre un doigt dans le cul pendant que je me branlais et j'ai tout de suite eu une douleur ATROCE, genre 8/10 sur l'échelle de la douleur. J'ai recommencé à saigner (heureusement que ce n'était rien de grave, juste en surface) et du coup avec mes cris j'ai rameuté les infirmiers de garde qui m'ont attaché pour la nuit en pensant que j'avais essayé de me rentrer un objet dans le cul. Ah oui parce qu'on a dit aussi que j'étais peut être obsédé par le fait de rentrer des choses dans mon anus, c'est pour ça que les inf' ont cru à ça.