En France, tout est pensé pour que les TPE/PME puissent gratter de la main-d'œuvre gratuite ou subventionnée. Dès 13 ans, on te balance en stage de 3e ou de seconde, bien souvent dans des boulangeries, librairies ou salons de coiffure. Et comme par hasard, ces stages tombent pile pendant les périodes de fêtes, là où l'affluence explose. Résultat : Géraldine à la caisse de sa boulangerie se retrouve avec un "employé temporaire" qui ne coûte rien pour gérer le rush.

Ces entreprises ne paient rien, mais elles encaissent les bénéfices. C'est une exploitation déguisée sous prétexte de "découverte professionnelle". On te fait croire que c'est pour ton bien, mais en réalité, c'est pour maintenir à flot des boîtes incapables d'embaucher correctement.

Et ça ne s'arrête pas là. Plus tard, dès 16 ans, tu peux bosser officiellement via des jobs d'été ou des apprentissages. Là encore, l'État met la main à la poche : primes à l'embauche, exonérations fiscales et autres aides pleuvent sur ces entreprises. Résultat ? Dans les petites boîtes françaises, presque 1 employé sur 2 n'est soit pas payé directement par l'entreprise (stagiaires et alternants), soit partiellement financé par l'État (primes d'activité et autres subventions).

Ce pays est un eldorado pour les petits patrons qui vivent aux crochets des finances publiques tout en se plaignant que "les charges sont trop lourdes". Sans cet écosystème d'aides et de main-d'œuvre gratuite ou presque gratuite, ces entreprises s'effondreraient comme des dominos.