encore des gens qui prennent un coup de mou pour une depression
quand t'es dépressif t'as aucune envie, aucune motivation et personne va faire croire que tu peux faire des études dans cet état, c'est incompatible

Bah alors tais toi et garde ta souffrance si tu ne veux pas en parler, si tu parles à un psy avec un tel a priori, qu'est ce que tu veux qu'on te dise ?

Déjà que tu globalises la dépression, tu globalises aussi les psys alors que ce n'est pas un groupe monolithique et à ma connaissance la dépression n'empêche pas une personne d'être responsable,en capacité de faire des choix sans chouiner en se lamentant sur son sort pour jour de sa plainte.

Si tu vas voir quelqu'un il faut évidemment une entente thérapeutique, mais t'es libre de choisir la personne qu'il convient. Le discours victimaire et défaitiste ça va deux secondes, tu mets tout seul des barrières pour pas en sortir, tu te persuades que tu ne peux aller mieux, que ça sert à rien de parler parce que pauvre chou on va parler de ton enfance alors que tu captés que dalle à la psychothérapie dans ta vision vulgarisée et caricaturale de la chose.

Des dépressions pour des causes biologiques, ça existe, mais c'est pas le plus courant, donc si le côté psy ne t'intéresse pas, tu peux déjà voir de ce côté là, ensuite si tu souffres assez pour parler peut être tu toqueras à la porte pas pour psychoter sur ce que va penser de toi un psy, car il se doit de ne pas juger justement, et tu te fiches de ce qu'il pense, tu lui parles pour t'entendre dire, pas pour ses beaux yeux, pour paraître normal, et t'es pas obligé de parler de ton enfance.

Même en allant en voir un, t'es libre de jouer le Calimero qu'à tant souffert même si la plainte montre des limites et s'épuise d'elle même.

Mais ouais, tu connais la chanson, c'est dur, t'es dépressif, tu dis que y'a plus d'espoir, parler ça sert à rien, c'est vrai on est juste des animaux à la différence qu'on parle c'est un tout petit détail, et malgré tout ça, t'es encore là, sur cette terre, c'est chelou.

Ceci
2 tentatives d'étude sup et 2 dépressions tu ne peux pas lutter, rien que retirer la couette qui te tiens chaud est dur

Ça ne ne se soigne pas bien, c'est pas une infection, ni un cancer, toutes les dépressions sont différentes et sont à entrevoir selon les traumatismes, vécus, éducation, psychisme de l'individu.

La dépression, ça n'existe pas, pourquoi certains sont réfractaires au traitement par ISRS ? Voire chez certains on a remarqué que même dans un état dépressif ils avaient un taux de sérotonine supérieur à la moyenne, en particulier pour les personnes autistes.

Y'a pas de pilule miracle qu'on peut donner à tous.

Une fois que tu as le bon dosage il marche dans la durée. Pas besoin d'augmenter. C'est une question de neurochimie. Si a côté tu as une bonne hygiène de vie tu devrais être stable.

Ensuite la question de la "dependence" est un faux problème. C'est pas un benzo. Ton cerveau s'habitue à une chimie induite par l'antidépresseur mais c'est surtout lié à la recapture de certains neurotransmetteurs. C'est pour cette raison que les AD mettent du temps à agir et qu'il faut faire un sevrage progressif.

Chose importante aussi les antidépresseurs aident à la neurogenese. C'est à dire la repousse de nouveaux neurones dans l'hippocampe, qui a tendence à être atrophié lors d'une dépression.

Une fois cette zone du cerveau ayant repris sans forme initiale, les autres nouveaux neurones iront se greffer dans ta réserve cognitive, qui te permet d'être plus résilient.