SOS Racisme a fêté ses 40 ans le 15 octobre dernier… dans l’indifférence générale
13 messages
Mise à jour: il y a 6 mois
SOSDAN
il y a 6 mois
Ils ont perdu pas mal d'influence ces dernières années en plus
Ardechois1977
il y a 6 mois
Ils ont perdu pas mal d'influence ces dernières années en plus
Normal il serve l'agenda des politiques
JVELS_7
il y a 6 mois
SOS racisme disent ouvertement que le racisme anti Blanc n'existe pas
Donc mérité qu'il sombre dans l'oubli
Oaron
il y a 6 mois
Je poste l'article complet si vous voulez
Oaron
il y a 6 mois
Amandine Hirou
Les fondateurs de SOS Racisme reviennent sur les attaques dont ils ont été la cible. Et concèdent certaines erreurs, notamment sur le voile à l'école.
SOS Racisme a fêté ses 40 ans le 15 octobre dernier... dans l'indifférence générale. Pas un entrefilet dans les journaux ni même un communiqué de presse de l'association qui s'est contentée d'un post Facebook reprenant des archives de l'INA. Quelques jours plus tard, les militants devaient se retrouver à Dourdan, dans l'Essonne, pour leur université d'automne annuelle. Là encore, pas vraiment de retour vers le passé prévu. "Les événements grand public auront lieu au printemps prochain dans le cadre de l'anniversaire du concert de la Concorde", précise Dominique Sopo, aujourd'hui à la tête de SOS Racisme. Une discrétion étonnante de la part d'un mouvement qui révolutionna la lutte contre le racisme en ralliant à sa cause une bonne partie de la jeunesse des années 1980-1990. Avant de revenir à un relatif anonymat.
La plupart des adolescents ignorent désormais l'histoire de cette aventure; leur faire remarquer que le titre de l'émission de Cyril Hanouna, Touche pas à mon poste, est un pastiche de "Touche pas à mon pote", le slogan historique de "SOS", c'est prendre le risque d'affronter une kyrielle de regards interloqués. Et pourtant. Au milieu des années 1980, les badges en forme de main, édités en jaune et dans bien d'autres couleurs, s'arrachent; le concert gigantesque de la Concorde attire entre 200 000 et 500 000 personnes, le 15 juin 1985; Coluche, Daniel Balavoine ou Simone Signoret se rallient; Harlem Désir participe, le 19 août 1987, à l'émission L'Heure de vérité - sous le regard attentif de son ami et complice Julien Dray présent dans le public. Ses formules font mouche et lui attirent la sympathie de la majorité des téléspectateurs. Ces jeunes gens, parmi lesquels d'anciens trotskistes, des militants de la Ligue communiste révolutionnaire, de la jeunesse socialiste ou du syndicat Unef, incarnent la gauche de demain, dans sa diversité. "Le contexte de l'époque est celui de la montée du Front national qui obtient pour la première fois plus de 10 % des suffrages aux européennes mais aussi la succession de crimes racistes et un retour en force du discours anti-immigrés très dur qui a un écho dans un contexte de crise sociale, de chômage et d'une dégradation de la situation dans un certain nombre de banlieues", rembobine aujourd'hui Harlem Désir.
Dès ces grandes années, "SOS" est critiqué. Le Quotidien de Paris, journal ancré à droite, traque ses proximités avec le Parti socialiste, qualifie Désir de "sous-marin" socialiste, dénonce le "ticket" entre l'association et François Mitterrand pendant la campagne présidentielle de 1988. "Mitterrand a vite compris l'intérêt qu'il pouvait avoir à soutenir cette bande de jeunes militants. Nous-mêmes, nous avons été séduits par le personnage qui nous prenait un peu sous son aile tout en nous laissant développer nos propres thèmes", se souvient Harlem Désir pour qui la cohabitation inédite de 1986 à 1988 justifiera la nécessité de faire bloc pour peser sur des sujets aussi brûlants que les débats sur la réforme du code de la nationalité ou le durcissement de la politique d'immigration sous l'ère Pasqua, alors ministre de l'Intérieur.
Oaron
il y a 6 mois
Comme d'autres membres fondateurs, ce dernier se lance à l'aube des années 2000 dans une carrière politique. Dans les banlieues, les anciens "potes" perdent progressivement du terrain au profit d'autres influences; l'intégrisme religieux et le trafic de drogue s'y ancrent. "On nous a tout mis sur le dos alors que tout cela n'est pas la faute de SOS !" s'insurge l'ancien député PS Julien Dray. "La vérité est que ce sont les politiques économiques et sociales menées par les gouvernements ultérieurs, de gauche comme de droite, qui ont accentué la fracture sociale, la ghettoïsation, la marginalisation et donc développé ainsi une forme de séparatisme", poursuit l'ancien député, prenant notamment pour exemple une politique de la ville qu'il qualifie d'"ubuesque".
Le paysage de l'antiracisme bouge lui aussi. Une nouvelle génération de militants émerge, moins sensible au discours de la fraternité résumé par "Touche pas à mon pote". Ce nouvel antiracisme se revendique volontiers "politique", façon de critiquer, en creux, la mollesse des associations en place. Houria Bouteldja, fondatrice du Parti des indigènes de la République en 2005 et maître à penser de cette mouvance, qualifie plusieurs fois "SOS" d'association "inféodée, voire ultraréactionnaire". En cause, son refus de s'engager dans la dénonciation d'un racisme qui serait "systémique", organisé par l'État lui-même. Ce lexique du "décolonialisme", du "racisme d'État", du "privilège blanc", des "ateliers en non-mixité raciale" s'inscrit contre le discours universaliste de SOS Racisme.
L'actuel président Dominique Sopo défend, lui, les opérations de "testing" dans les secteurs de l'emploi ou du logement, ou les poursuites menées contre des propos racistes tenus par certaines personnalités. "Nos deux grands 'clients' si je puis dire étant Alain Soral ou Dieudonné", précise-t-il. Il concède toutefois le manque de visibilité de l'association sur les réseaux sociaux. Et le lointain successeur d'Harlem Désir de reconnaître : "Si on veut toucher la jeunesse, il faut se mettre à la page sur la façon dont on communique auprès d'elle." En commençant par fêter ses anniversaires ?
hitmaniac69
il y a 6 mois
en effet ça fait partie des millions d'argent public gaspillé, ils se foutent de la gueule de gens les politiques, je suis sur qu'il y aurait des millions d'économies à faire en coupant l'aide à ce genre de trucs ou à certains pays et en faisant la chasse au gaspillage et en virant tous les fonctionnaires qui ne servent à rien et faire taffer au moins 35heures à ceux qui restent
scynzoo
il y a 6 mois
Je comprends pas l'existence de ce genre d'association
FinniganSeamus
il y a 6 mois
Je comprends pas l'existence de ce genre d'association
C'est au cazou y'a du racisme
scynzoo
il y a 6 mois
C'est au cazou y'a du racisme
Ouai mais tout les trucs de lutte contre x
Au bout d'un moment ils deviennent les principaux générateurs de x
Faut savoir les arrêter un jours
StirlingGTS
il y a 6 mois
ça serait bien de les oublier oui
Ardechois1977
il y a 6 mois