Désolé mais moi ça m'exaspère ce genre de propos.
Cette vision ou la souffrance devient un impératif philosophique, je l'a trouve ridicule et même dangereuse. ça nous conforte dans une forme de fatalisme.
Le bonheur devient quelque chose que l'on doit mériter, au prix d'une souffrance, comme si il devait y avoir une proportionnalité, un équilibre. Cette représentation des choses peut pousser à s'auto-saboter, continuer de souffrir volontairement, dans l'espoir d'un bonheur plus grand.
Pour moi les choses ne fonctionnent pas ainsi.
Je pense que tu confonds bonheur et soulagement. Le soulagement nécéssite le contraste entre bonheur et souffrance. Mais le bonheur n'a aucunement besoin de la souffrance pour exister.