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Le centre Brother Home de Busan, emblématique des abus institutionnels en Corée du Sud dans les années 1970-1980, partage d'étonnantes similitudes avec l'univers dystopique de Squid Game. Ce lieu, officiellement présenté comme un centre de réhabilitation, cachait une réalité terrifiante : enlèvements forcés, exploitation, maltraitance et invisibilité totale aux yeux du grand public.

Similitudes

Les tenues bleues :
Dans les deux cas, les victimes sont réduites à des pions dépersonnalisés. Au Brother Home, les détenus étaient vêtus d'un uniforme bleu, symbole de leur soumission et de leur anonymat. Dans Squid Game, les joueurs portent également des combinaisons bleues, avec des numéros remplaçant leurs noms, comme dans les brothers home ce qui les transforme en simples outils du système.

Un système caché et introuvable
Le Brother Home fonctionnait en toute discrétion, avec la complicité ou l'indifférence des autorités. Ses abus restaient invisibles aux yeux du grand public jusqu'à ce qu'un enquêteur courageux ne révèle la vérité. De manière similaire, dans Squid Game, les jeux mortels se déroulent dans un lieu isolé, conçu pour être introuvable, avec des participants arrachés à leur quotidien sans laisser de trace.

Un enquêteur face à un système tentaculaire
Au Brother Home, c'est grâce à l'obstination d'un procureur, que les atrocités ont été mises en lumière. Il a travaillé seul pour révéler l'ampleur des abus, malgré les risques et les obstacles. Dans Squid Game, le policier Hwang Jun-ho joue un rôle similaire : infiltré parmi les organisateurs, il découvre peu à peu la vérité et risque tout pour dénoncer le système.

L'enlèvement des victimes
Dans les deux récits, les victimes sont prises de force. Au Brother Home, les sans-abris, handicapés ou enfants de la rue étaient capturés dans les rues par les autorités locales et envoyés au centre. Dans Squid Game, les joueurs sont piégés après avoir accepté une offre désespérée et sont ensuite transportés inconscients vers une destination inconnue.

Une nourriture sommaire et contrôlée
Les détenus du Brother Home recevaient des repas maigres et insuffisants, à peine adaptés à leur survie. Dans Squid Game, les rations alimentaires des joueurs sont volontairement minimales, manipulant leur esprit et accentuant les tensions entre eux.

Une critique sociale partagée
Le scandal des Brother Home et Squid Game dénoncent tous deux une société où les plus vulnérables sont exploités par des systèmes puissants et opaques. Ils montrent comment les marges de la société peuvent être transformées en ressources, que ce soit pour le profit économique ou le divertissement d'une élite.