Après mon bac je suis partie en Espagne sans trop savoir à quoi m'attendre. Je n'avais pas vraiment de plan. Juste l'envie de respirer autre chose, de voir si la vie pouvait être plus simple ailleurs

Dès mon arrivée, je me suis fait aborder par un groupe de gens qui m'ont invitée à une fête. Pas de questions, pas d'attentes. Juste un « viens avec nous », naturel, comme si on se connaissait déjà... Infaisable en France

La nourriture a été le premier choc. Partout, des légumes. Crus, grillés, marinés, en conserves, posés n'importe comment sur des tartines ou des assiettes bancales. Des tomates qui avaient le goût de la tomate, de l'huile d'olive qui collait aux doigts, des oignons, des poivrons frais, des herbes à en perdre la tête. Rien n'était bien présenté mais tout était délicieux

Et sur le plan humain, c'était presque irréel : Personne ne me demandait d'où je venais, ce que je faisais, combien je gagnais. Personne n'écoutait vraiment les réponses non plus. L'important, c'était d'être là , et que j'accepte de boire un verre en pleine après-midi si l'occasion se présentait.

Un soir, j'ai rencontré un garçon dans un bar. Pas particulièrement beau. Pas particulièrement drôle. Mais il était grand, le teint bien maffé bien henné et il riait tout seul de ses blagues nulles, et ça m'a fait rire aussi. Je ne savais pas si c'était lui qui était maladroit, ou si c'était moi qui devenais stupide, mais c'était vraiment trop cool

Son appartement était catastrophique. Un vieux canapé défoncé au milieu d'une pièce pleine de guitares cassées (quil reparaît)...il avait Un climatiseur qui fuyait dans un seau mais qui marchait un peu quand même ...Une fenêtre qui ne fermait pas, et des chats

On s'est souri pour se mettre a l'aise

il deplit le canapé et il m'a pris en levrette entre deux éclats de rire étouffés parce que j ai fait tomber la seule lampe de la pièce. C'était bouillant, rapide, et monsieur avait un gros calibre, moi qui suis clitoridienne j'ai jouis juste grâce à l'épaisseur du zizi

Sa respiration sentait un mélange de vin rouge et de menthe à moitié avalée. On était pas amoureux hein mais c'était juste une tendresse absurde, ridicule bref quelque chose qui ressemblait au vrai bonheur.

Après, il a sorti deux bières tièdes d'un sac de course et on a partagé un paquet de chips au paprika en regardant le plafond

Je suis restée jusqu'au matin. Pas parce que je n'avais pas d'autre endroit où aller mais marce que je n'avais aucune raison de partir, c'était inconfortable mais qu'est ce e que j'étais relaxée

ça m'est déjà arrivé plusieurs fois

Ouais !! Son pénis était tellement large qu'il compressait mon clito

J'ai eu les larmes aux yeux

viens mp jen ai un bien veineux aussi

l'auteur est un golem qui fuit la pauvreté de sa condition humaine dans la fête, l'alcool et le sexe marchandise

vraiment zéro subversion… les élites capitalistes et bourgeoises te remercient de consommer sans réfléchir

il est 22h chez moi mais bien eessayé le déchet

C'est pas beaucoup mieux