Sinon un témoignage (en réalité ça m'est arrivé à plusieurs reprises, et ça reste toujours les meilleurs moments de ma jeunesse) :

En réalité, elle ne m'était pas tout à fait inconnu. On était à l'université ensemble, et je l'avais déjà croisée, elle était blonde avec un regard bleu perçant. C'est peut-être l'un des plus beaux visages que j'ai eu à voir de ma vie. Dès qu'elle était dans mon champ de vision, j'étais comme hypnotisé.
On ne s'est jamais parlé, et j'ai toujours été paralysé à l'idée de lui demander une sortie ou son numéro. On était bientôt en fin d'année et je devais ensuite quitter la ville et j'avais su, par hasard, son prénom quelques jours auparavant.
Un vendredi soir, la BDE organise une soirée où je m'y rends seul, n'étant pas persuadé que j'y reste car j'ai toujours préféré être incognito. J'y vais, et cette fille était là. On ne se parle pas une seule putain de fois, mais sur une partie de la soirée, on a du passer un bon trois quart d'heure à chercher le regard de l'autre ou bien à se regarder. Ce n'était pas un regard scabreux, mais davantage une sorte de fascination, on se regardait et je crois qu'on avait simplement rien à dire, comme face à une statue (ce que je ne prétends pas être ).

A un moment, et après quelques verres, je la rejoins à côté du babyfoot et lui propose un match. C'étaient nos premières paroles échangées. Notre conversation était d'une grande banalité, mais avec une tension que je n'avais encore jamais vécue. Elle était si intense, que nous rigolions même pas, et si nous n'avions aucun code, nous serions restés l'un l'autre bouche-bée. Je sais que je ne serai jamais capable de retranscrire ce sentiment.
Il est 2h du matin, le bar commence à se vider et on sort ensemble, sans vraiment rien se dire, comme si cela devait être fait. Je lui propose d'aller chez moi, car je n'étais pas loin. Je ne suis pas encore sûr qu'elle m'ait répondu, mais pourtant on marche ensemble en direction de mon quartier. Devant chez moi, on monte, elle me suit et on se pose dans le lit. Aussitôt après on s'embrasse fougueusement, je ne sais pas combien de temps ça a duré, mais c'étaient les plus beaux baisers de ma vie.
Après ça, je lui bouffe sa chatte comme un malfamé. C'était délicieux. En fait, tout était bon chez elle.

On a baisé pendant 2h30 peut-être, et ce qui est rare pour moi, est que j'ai réussi à le faire à plusieurs reprises. Peut-être 3 ou 4 fois.
Le lendemain elle est partie très tôt, et on s'est recroisé aux examens quelques semaines après. Moi, je faisais tout pour cacher le regard que je lui portais, car j'avais a mes côtés ma copine, qui est aujourd'hui ma fiancée.

On ne s'est plus jamais revu. Vous savez ce qui est le pire ? Si j'avais le choix entre cette fille ou ma femme, je crois que j'hésiterais. Depuis que j'ai croisé son visage, je n'envisage plus les femmes de la même manière, elles me sont toutes fades.