Ton excuse de pas quitter la Fronsse ?
L7
littlecat76
il y a un mois
appart parisien légué donc je reste
A1
Alcnahc146
il y a un mois
La hype go expat est passée
LO
Lomonosov
il y a un mois
Supposons-nous face à un cas désespéré - mettons la France. Si nous réfléchissons à ce qui serait le
mieux pour la France nous verrons le fil de nos pensées nous mener au trône de la mystique et de
l'arbitraire. Ce n'est pas assez qu'un homme désapprouve la France : qu'alors il se coupe la gorge ou
emménage en Suisse. Ce n'est pas assez non plus que la France lui plaise : il resterait alors en France, ce qui
serait affreux. La seule façon d'en sortir serait d'aimer la France ; de l'aimer en se liant à lui par un lien
transcendantal, sans aucune raison terrestre. Que jamais se lève l'homme qui aime la France et la France se
hérissera de tours d'ivoire et de pinacles d'or ; la France se parera comme une femme qui se sait aimée. La
décoration n'est pas destinée à cacher un objet horrible, mais à décorer un objet déjà adorable. Une mère
ne met pas un ruban bleu à son enfant parce qu'autrement il serait laid. Un amoureux n'offre pas un collier
à une fille pour lui cacher le cou. Si des hommes aimaient la France comme des mères aiment leurs enfants,
gratuitement, parce qu'il est leur, la France serait en un ou deux ans plus belle que Florence. Certains
lecteurs diront que c'est là pure fantaisie. Je leur répondrai que telle est l'histoire véritable de l'humanité.
C'est ainsi que les cités sont devenues grandes. Remontez jusqu'aux racines les plus obscures de
l'humanité et vous les trouverez accrochées à quelque pierre sacrée ou enroulées autour de quelque puits
sacré. Les peuples ont d'abord honoré un lieu, ensuite, ils ont conquis pour lui la gloire. Ce n'est pas parce
qu'elle était grande que les hommes ont aimé Rome. Elle fut grande parce qu'ils l'avaient aimée.
mieux pour la France nous verrons le fil de nos pensées nous mener au trône de la mystique et de
l'arbitraire. Ce n'est pas assez qu'un homme désapprouve la France : qu'alors il se coupe la gorge ou
emménage en Suisse. Ce n'est pas assez non plus que la France lui plaise : il resterait alors en France, ce qui
serait affreux. La seule façon d'en sortir serait d'aimer la France ; de l'aimer en se liant à lui par un lien
transcendantal, sans aucune raison terrestre. Que jamais se lève l'homme qui aime la France et la France se
hérissera de tours d'ivoire et de pinacles d'or ; la France se parera comme une femme qui se sait aimée. La
décoration n'est pas destinée à cacher un objet horrible, mais à décorer un objet déjà adorable. Une mère
ne met pas un ruban bleu à son enfant parce qu'autrement il serait laid. Un amoureux n'offre pas un collier
à une fille pour lui cacher le cou. Si des hommes aimaient la France comme des mères aiment leurs enfants,
gratuitement, parce qu'il est leur, la France serait en un ou deux ans plus belle que Florence. Certains
lecteurs diront que c'est là pure fantaisie. Je leur répondrai que telle est l'histoire véritable de l'humanité.
C'est ainsi que les cités sont devenues grandes. Remontez jusqu'aux racines les plus obscures de
l'humanité et vous les trouverez accrochées à quelque pierre sacrée ou enroulées autour de quelque puits
sacré. Les peuples ont d'abord honoré un lieu, ensuite, ils ont conquis pour lui la gloire. Ce n'est pas parce
qu'elle était grande que les hommes ont aimé Rome. Elle fut grande parce qu'ils l'avaient aimée.
DjeDjeOuatte
il y a un mois