Ton fils : "PAPA, pourquoi m'as-tu infligé la condition humaine ?"
20 messages
Mise à jour: il y a un mois
TotemEnPapier
il y a un mois
" C'était un accident, tu n'étais pas voulu"
AHI
CottonMouth_
il y a un mois
Astroscopie2
il y a un mois
SteelHaze
il y a un mois
Je lui dirais que c'était notre choix avec sa mère et qu'il n'y a pas lieu de voir la vie tout en noir
Ce serait difficile ce genre de question, mais il sera important d'en parler en toute transparence et bienveillance
CyberPsyOp
il y a un mois
À ceux qui prônent l'antinatalisme et le nihilisme, je demande : pourquoi ne renoncez-vous pas à votre propre mort ? Le simple fait de vous accrocher à la raison, de ne pas mettre fin à votre existence, trahit un désir obstiné de vivre, un espoir inavoué. Vous vivez déjà, et malgré tout, vous trouvez encore un certain plaisir, même infime, dans cette existence. Alors, pourquoi ne pas abandonner votre mort ?
Il est en réalité bien plus difficile de persister dans une vie vidée de sens que d'embrasser pleinement l'existence. Pourtant, c'est vous seuls qui fabriquez ces prétextes, repoussant toute signification possible pour mieux vous enchaîner à l'inertie d'un corps qui survit sans jamais véritablement exister.
Même si l'on admet que la volonté humaine et animale est aujourd'hui largement en décalage avec la raison et la réalité, cela ne signifie pas pour autant que la vie soit fondamentalement dénuée de sens, vouée à l'incohérence et au néant. Une erreur commune consiste à réduire l'existence à ce qui est immédiatement perçu par l'individu singulier, comme si son expérience personnelle était universelle. Pourtant, il est évident que, si certains s'aigrissent sous le poids de la souffrance, d'autres s'en trouvent au contraire grandis. À l'image des muscles qui se renforcent par le tension qu'ils subissent avant de s'hypertrophier, l'esprit humain gagne en puissance lorsqu'il est mis à l'épreuve, lorsqu'il se trouve momentanément déconstruit pour mieux se reconstruire. Il y a une joie profonde dans la conscience d'avoir surmonté l'adversité, d'avoir trouvé un point d'ancrage au sein du chaos, et d'avoir éprouvé la solidité de son être.
Être, c'est prendre conscience de son essence, et la satisfaction réside dans l'accomplissement de cette plénitude de l'existence. Lorsque la douleur semble omniprésente, cette quête peut paraître vaine, et la lutte, insurmontable. Pourtant, l'histoire est remplie d'exemples d'individus ayant souffert intensément tout en trouvant un sens à leur existence, pour eux-mêmes et pour les autres.
Le monde, loin d'être une illusion dont il faudrait s'extraire par l'ascétisme ou la négation, est une réalité à vivre pleinement. Ce n'est pas un piège auquel il faudrait opposer un refus catégorique, mais un terrain où l'on peut parvenir à une unité d'être, une cohérence qui résiste aux vicissitudes du corps et de l'esprit. L'intellect et la dimension spirituelle ne sont pas des échappatoires : ils sont les moteurs mêmes de l'existence, capables d'engendrer à la fois la réalité matérielle et psychologique. En comprenant l'unité de l'être, on trouve une harmonie qui dissipe le désespoir du chaos et les incertitudes du sens, révélant une liberté positive, même dans les pires circonstances.
Loin d'être vouée à une souffrance absurde et interminable, l'existence suit une logique qui, malgré les échecs et les errances, tend vers une forme d'éveil. L'anéantissement, même s'il est souhaité, est une impossibilité : l'être ne tend pas vers le néant, mais vers son propre déploiement, une dynamique infinie d'auto-création.
Lachancla2025
il y a un mois
quelle horreur c'est vrai
je suis pas suicidaire mais est-ce que ça valait le coup de naître ? parfois j'en doute
avortax3000
il y a un mois
CyberPsyOp
il y a un mois
L'auteur disparait comme un pleutre face à la redpill hégélo-hégelienne.
https://risibank.fr/api/v1/medias/by-source?type=jvc&url=https://image.noelshack.com/fichiers/2023/10/3/1678281836-hegelpill.jpg
Dès le premier paragraphe tu divagues, j'ai pas lu la suite du coup
avortax3000
il y a un mois