"Notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté par des nations proches et lointaines, des alliés comme des ennemis", a asséné Donald Trump, avant d'exhiber une liste des partenaires commerciaux concernés, avec ce qu'il dit être les "droits de douane" qui leur seront imposés. Installé à son pupitre, il déclare : "Nous allons appliquer des tarifs réciproques aux autres nations".

Il dégaine alors un tableau sur lequel figure ce qui serait des tarifs appliqués par les différents États aux États-Unis. Pour lui, les Etats tentent ainsi de faire les poches des Etats-IUnis en appliquant ces pourcentages de façon injuste. Il annonce donc qu'il va prendre ces chiffres et "parce que nous sommes très gentils", dit-il, ce chiffre sera divisé par deux par les Etats-Unis. Tels seront alors les taux d'augmentation des droits de douane appliqués aux Etats étrangers.

Donald Trump vient de déclarer la guerre commerciale et de chambouler l'ordre économique établi en annonçant sa volonté d'imposer des tarifs douaniers sans précédents. Il faut remonter à la crise économique des années 1930 pour voir ce genre de méthodes douanières appliquées.

L'Union européenne se voit, par exemple, infliger d'une augmentation de tarif de douaniers de 20%. Une réponse a un prétendu droit de douane de 39% appliqué par l'UE.

Selon l'administration, ces nouvelles mesures tarifaires ont pour objectif de réparer "un déficit permanent qui persiste depuis au moins cinq décennies".

Selon Donald Trump, avec les droits de douane existants, son pays a perdu 90.000 usines depuis 1997. L'idée générale de l'administration Trump, c'est qu'en imposant de tels tarifs douaniers ils pourront réduire leur déficit commercial, rapatrier des industries sur le sol américain et donc créer de l'emploi.

Mais, les chiffres énoncés étonnent.

Comment Trump calcule-t-il ses barrières tarifaires ?
Donald Trump se base sur la balance commerciale pour déterminer un prétendu "tarif douanier" et décider d'appliquer son propre taux. Le problème c'est que dans son calcul, c'est un peu comme s'il comparait les pommes et les poires.

Par exemple, sur la Chine, il dit, "67% c'est ce que charge la Chine aux États-Unis incluant les manipulations sur la valeur monétaire et les barrières commerciales". Le gouvernement Trump prend le chiffre obtenu et le divise par deux. Il décide d'appliquer une surtaxe de 34% pour la Chine. Pour l'Union européenne ce sera 20%, estimant la surtaxe européenne à l'encontre des États-Unis à 39%.

Mais comment l'administration Trump arrive-t-elle à ces chiffres qui semblent particulièrement étonner le monde économique ?

Le gouvernement des États-Unis détaille sa méthode qui se base sur les chiffres du bureau du recensement américain. Ils indiquent avoir fait un calcul des "barrières tarifaires et non tarifaires". Sauf que ce n'est pas ça qui est fait.

La méthode de l'administration Trump est la suivante : c'est l'excédent commercial d'un pays divisé par les chiffres de l'exportation totale d'un pays donné vers Etats-Unis. Et ce pour tous les pays, sans distinction. Ce qui donne un ratio en pourcentage que l'administration étasunienne décide de diviser en par deux, "par gentillesse".

Si la formule donne moins de 10%, ou en cas d'excédent commercial, les Etats-Unis appliquent uniformément un taux plancher de 10%. C'est le cas pour plus d'une centaine de pays ou territoires, dont le Royaume-Uni et l'Australie.

Donc pour la Chine, sur base des chiffres du bureau américain, cela donne, un excédent commercial de 295,4 milliards de dollars divisé par le chiffre total des exportations chinoises vers les États-Unis : 438 milliards de dollars. Le ratio est donc de 0,67 soit 67%. Divisés par deux, les Etats-Unis décident donc d'appliquer une surtaxe douanière de 34% aux produits provenant de Chine.

On peut refaire le même calcul pour l'Union européenne. Comment les Etats-Unis arrivent-ils au chiffre de 39% de tarifs douaniers supposément appliqués par ses alliés européens ? Selon la méthode de calcul du gouvernement des Etats-Unis, l'excédent commercial en faveur de l'UE est de 235 milliards de dollars et le montant global des exportations européennes vers les États-Unis s'élève à 605 milliards de dollars. On obtient un ratio de 0,39 soit 39%. Donald Trump divise en deux et décide d'appliquer prochainement une surtaxe des tarifs douaniers de 20%.

Sauf que ce ne sont pas de tarifs douaniers.

Pourquoi cela n'a pas de sens ?
Quel est le problème avec cette méthode de calcul ? L'Union européenne n'applique pas de barrière douanière de 39% aux Etats-Unis. Même constat pour les autres pays.

Ce calcul n'a "aucun sens économique", selon Eric Dor, professeur d'économie à l'IESEG school of management en France. "Cette approche est tellement pleine d'erreurs qu'il est difficile de savoir où commencer", a estimé le prix Nobel d'économie Paul Krugman sur son blog. Il souligne notamment que les calculs prennent en compte uniquement les biens échangés, omettant les services.

Au final, la méthode est "stupide", tranche-t-il.

Pas du tout un calcul des barrières tarifaires et non tarifaires

"Ce que l'administration américaine fait n'est pas du tout un calcul des barrières tarifaires et non tarifaires". En fait, explique Charlotte de Montpellier, économiste pour ING, "ce calcul représente à quel point certains pays exportent plus ou moins vers les États-Unis et est-ce que les exportations sont compensées par les importations ou pas".

C'est donc un calcul en lien avec la balance commerciale et non les tarifs douaniers. "Contrairement à ce que Donald Trump a dit, il n'y a pas de prise en compte des droits de douane effectifs, des barrières tarifaires, non tarifaires, de la TVA ou autre… On ne retrouve pas cela dans ce calcul", détaille l'économiste. Pour lui, ce qui compte c'est uniquement les flux commerciaux et l'importance du partenaire commercial.

En somme, au lieu de calculer des droits de douane effectifs, Donald Trump et son administration calculent un droit de douane en fonction de la balance commerciale. Il n'a donc pas regardé le niveau de droit de douane de chaque pays et à quelle hauteur étaient taxés les produits américains arrivant dans tel ou tel pays ou encore au sein de l'Union européenne. "Ce n'est donc pas un tarif douanier", explique Charlotte De Montpellier.

Le problème, explique l'économiste, c'est que "ce n'est pas parce qu'il y a un déficit commercial, qu'il y a nécessairement des tarifs douaniers qui sont injustes". D'autant que de nombreuses raisons peuvent expliquer le déficit commercial des États-Unis. Ne serait-ce que parce que le pays est la première puissance économique mondiale, avec un marché et des consommateurs "hyper dynamiques". "Comme c'est l'économie la plus riche au monde, les citoyens américains, fatalement, consomment beaucoup et donc importent beaucoup de biens", analyse Charlotte de Montpellier.

Le fait d'avoir un déficit commercial, donc d'importer plus de biens que d'en exporter est donc en partie dû au fait que les États-Unis sont très dynamiques économiquement.

Agneugneu SOROSSE, Agneugneu BILLGUÈTSSE

AGNEUGNEU ILLUMINATI

Ci li NWO
Rappel : leur camp est soutenu par les milliardaires + Israel

Je ne fais que te parler de façon raisonnable, et tout ce que tu as a opposer à la faillite mondiale à venir c'est :" agneugneu Sorosse"

Tu seras moqué dans les livres d histoire, toi et tes semblables

Bah Soros / le Deep State américain financent l'UE et nos dirigeants européistes pro-guerre, c'est su de tous

Pour rappel, tu sais quel nation est propriétaire de système de payement ?
Si les USA le veulent ils peuvent bloquer notre moyen de paiement, d'ailleurs pourquoi un autre état, bien plus petit pousse à l'arrêt de l'argent liquide ? Qui détient les banques ? Qui donc détient les USA ?

Oui

mais il te le dira pas

Vive Trump