Tout n'est que souffrance
19 messages
Mise à jour: il y a 7 mois
Masculiniste500
il y a 7 mois
Le bonheur tant recherché n'existe pas
Il n'y a que l'absence relative de souffrance
ValaMorgulis
il y a 7 mois
"Toutes les choses d'une grâce et d'une beauté telles qu'on les porte à son cœur ont pour origine commune la douleur. Elles naissent dans le chagrin et les cendres"
"All things of grace and beauty such that one holds them to one's heart have a common provenance in pain. Their birth in grief and ashes"
Masculiniste500
il y a 7 mois
"Toutes les choses d'une grâce et d'une beauté telles qu'on les porte à son cœur ont pour origine commune la douleur. Elles naissent dans le chagrin et les cendres""All things of grace and beauty such that one holds them to one's heart have a common provenance in pain. Their birth in grief and ashes"
Si même l'art est souffrance c'est fini
Golem-Shiny
il y a 7 mois
Je reconnais bien là un schopenhauerien
Zinzin603
il y a 7 mois
complètement d'accord
YellowLight2
il y a 7 mois
Je ne souffre pas en mangeant quelque chose que j'aime.
Masculiniste500
il y a 7 mois
"De là vient encore le poids de la vie physique, la nécessité du sommeil, et
finalement de la mort, car ces forces naturelles subjuguées,
favorisées finalement par les circonstances, arrachent à l'organisme
fatigué par ses perpétuelles victoires elles-mêmes la matière que
celui-ci leur avait enlevée, et arrivent à manifester sans obstacle leur
propre nature. [...] Ainsi, partout dans la nature, nous voyons lutte, combat et
alternative de victoire, et ainsi nous arrivons à comprendre plus
clairement le divorce essentiel de la volonté avec elle-même. Chaque
degré de l'objectivation de la volonté dispute à l'autre la matière,
l'espace et le temps. La matière doit perpétuellement changer de
forme, attendu que les phénomènes mécaniques, physiques,
chimiques et organiques, suivant le fil conducteur de la causalité, et
pressés d'apparaître, se la disputent obstinément pour manifester
chacun son idée. On peut suivre cette lutte à travers toute la nature ;
que dis-je ? elle n'existe que par là : [« Car si la
haine n'était pas dans le monde, toutes choses n'en feraient
qu'une », comme dit Empédocle.] (Aristote, Métaph., 2, 5.). Cette lutte n'est elle-même que la manifestation de ce divorce de la nature avec elle-même. Dans le monde animal, cette lutte éclate de la façon
la plus significative ; il se nourrit des plantes, et chaque individu y
sert de nourriture et de proie à un autre ; en d'autres termes, chaque
animal doit abandonner la matière par laquelle se représentait son
idée, pour qu'un autre puisse se manifester, car une créature vivante
ne peut entretenir sa vie qu'aux dépens d'une autre, de sorte que la
volonté de vivre se refait constamment de sa propre substance et,
sous les diverses formes qu'elle revêt, constitue sa propre
nourriture."
Schopenhauer
Masculiniste500
il y a 7 mois
Je reconnais bien là un schopenhauerien
Un des rares philosophes les pieds sur terre
Golem-Shiny
il y a 7 mois
Je ne souffre pas en mangeant quelque chose que j'aime.
Manger quelque chose de bon est peut-être la seule chose de véritable qui me fasse tenir la peine de vivre dans ce monde qui n'est que souffrance.
Masculiniste500
il y a 7 mois
Manger quelque chose de bon est peut-être la seule chose de véritable qui me fasse tenir la peine de vivre dans ce monde qui n'est que souffrance.
pour ma part ça ne dure que quelques dizaines de seconde avant que le dégout et la satiété prennent le pas
YellowLight2
il y a 7 mois
Masculiniste500 a écrit :
pour ma part ça ne dure que quelques dizaines de seconde avant que le dégout et la satiété prennent le pas
tu n'aimes rien toi...
Masculiniste500
il y a 7 mois
J'ai trouvé l'exception à la souffrance : le sommeil qui nous délivre temporairement
Masculiniste500
il y a 7 mois
tu n'aimes rien toi...
La contemplation
Écouter la 9eme de beethoven à fond sous champignons hallucinogènes
La contemplation me délivre temporairement du dictat de la volonté et la douleur qui l'accompagne
1825MaFamille
il y a 7 mois
Parle pour toi, tu as 0 spiritualité pour dire ça. Tu as probablement jamais médité, jamais ouvert un bouquin de spiritualité.
Lis un peu "Le Pouvoir du moment présent" de Eckhart Tolle
La souffrance vient de la projection d'un avenir incertain ou des regrets du passé. En restant dans le moment présent, on se libère de ces chaînes mentales de souffrance et on accède à une forme de paix.
Masculiniste500
il y a 7 mois
Parle pour toi, tu as 0 spiritualité pour dire ça. Tu as probablement jamais médité, jamais ouvert un bouquin de spiritualité.Lis un peu "Le Pouvoir du moment présent" de Eckhart Tolle
Je l'ai lu, ça a été le point de départ de réaliser être un sujet
Puis j'ai lu Schopenhauer pour mieux comprendre le sujet et son asservissement à la volonté
Le moment présent ne s'atteint qu'en méditation ou devant l'art
Autrement c'est la douleur omniprésente qui se manifeste à nous
Mais oui, on peut s'en extraire en partie
Masculiniste500
il y a 7 mois