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Un homme exécuté aux États-Unis pour avoir violé et tué sa belle-fille de 7 ans
Furieux que sa belle-fille ait dénoncé les abus sexuels qu'il lui avait fait subir, le beau-père a kidnappé Layla Cummings. Elle a été violée, poignardée et mutilée.

«Justice a été rendue. » Après près de quarante ans dans le couloir de la mort de l'Oklahoma, le détenu le plus ancien de cette antichambre, Richard Rojem, a été exécuté, jeudi 27 juin au matin. L'homme de 66 ans n'a jamais reconnu les faits qui lui étaient reprochés, à savoir d'avoir violé et tué sa belle-fille, Layla Cummings, en 1984, rapporte USA Today.

En 1982, Richard Rojem purgeait une peine de prison de quatre ans dans le Michigan pour avoir violé deux adolescentes quand il a fait la rencontre de la sœur de son compagnon de cellule, Mindy Cummings. Libéré « sur parole » l'homme d'alors 26 ans est rapidement allé s'installer chez cette femme, qui vivait avec son petit garçon et sa fille, Layla Cummings.

Mais deux ans après cette rencontre, l'enfant de sept ans a dénoncé les abus sexuels dont elle était victime de la part de son beau-père. Sa mère a immédiatement demandé le divorce et Richard Rojem est retourné en prison pour « violation de sa libération conditionnelle ».

Une vengeance
Le 6 juillet 1984, la petite Layla Cummings a été kidnappée alors qu'elle était seule dans l'appartement familial avec son frère de 9 ans, juste au moment d'une permission de sortie de son ex-beau-père. Le corps sans vie de la fillette a été retrouvé mutilé et partiellement dévêtu dans un champ le lendemain de son enlèvement. L'autopsie avait montré que l'enfant avait subi un viol et avait été poignardée à de multiples reprises.

L'enquête s'était rapidement orientée vers Richard Rojem, d'autant qu'une trace ADN et qu'un préservatif usagé le désignait. Condamné à mort en moins de 45 minutes en 1985, il avait vu sa sentence annulée à deux reprises pour des « erreurs de jugement », avant d'être définitivement confirmée en 2007.

Je n'ai pas kidnappé Layla. Je n'ai pas violé Layla. Et je n'ai pas assassiné Layla.

Richard Rojem le 17 juin 2024 lors de son audience de grâce
Devenu bouddhiste zen en prison, Richard Rojem avait reconnu ne pas avoir « été un bon être humain pendant la première partie de [s]a vie », mais estimait avoir « appris la leçon » et que tout cela était derrière lui, lors de son audience de grâce, le 17 juin. Au moment de sa mort, il n'a pas souhaité faire de déclaration. Il n'a jamais demandé pardon à la mère de Layla Cummings.

Heureusement qu'en France on a plus la peine de mort pour éviter ce genre d'erreur judiciaire