Je prélève dans la nature des arbres en concurence, qui ne grandissent pas, qui sont malades, piétinés par les randonneurs, grignotés par les rongeurs... et je leur offre du soleil, de l'eau du puit tout les soirs, de la nourriture riche, pour leur permettre de s'épanouir et de vivre mieux dans mon jardin qu'à l'endroit ou je les ai sauvé.

Des images valent mieux que des mots.

Regarde moi ce pauvre épicéa en Octobre l'an dernier.
Je l'ai installé confortablement.

En avril après l'hiver, il s'est bien remis, avec beaucoup de nouvelles pousses, il est heureux, je peux lui changer son pot et rafraichir ses racines pour qu'il respire mieux.
C'est le moment idéal pour lui donner de l'engrais.

En Aout, en pleine canicule, il repose sur le tanuki d'un lila décédé de plus de 60 ans, qui continue dans la mort de nous sublimer de sa beauté plutôt que de finir en bois de chauffage.
Il n'a jamais été aussi beau, en superbe santé, d'un vert éclatant, se prenant pour un nuage magestueux fait de coton de barbe à papa.