Ses collègues de travail auraient été forcés à travailler avec son cadavre à côté d'eux.

L'histoire est sordide. En Espagne, l'employée d'un call center, Immaculada, est décédée sur son lieu de travail d'une crise cardiaque

Seulement, ses collègues qui travaillaient à ses côtés auraient eu l'ordre de ne pas quitter l'open space, alors que le cadavre se trouvait encore dans la pièce.

La téléopératrice travaillait au sein de l'entreprise Konecta depuis 15 ans, qui regroupe 12 000 employés et qui est orientée vers le service client et le télémarketing.

Selon un délégué de la CGT à la prévention des risques professionnels de l'entreprise, Immaculada est « tombée au sol avant une heure de l'après-midi […] À une heure et quart, le décès a été constaté. »

Les secours ont tenté de la réanimer, en vain. L'employée est décédée d‘une crise cardiaque.

Seulement, le bureau n'aurait été libéré qu'à trois heures de l'après-midi. Soit plus de deux heures sans que le corps ait été déplacé. Et l'entreprise n'aurait pas donné l'ordre, aux employés présents, d'évacuer les lieux.

Les téléopérateurs ont donc continué à prendre des appels comme si de rien n'était. Arrivés sur place et constatant le décès, les délégués du syndicat ont demandé aux responsables de faire évacuer le service.

Ces derniers auraient refusé en parlant d'un « service essentiel » ne permettant pas aux salariés de stopper leur activité. Une situation qui a soulevé une vague d'indignation sur les réseaux sociaux.

https://actu.fr/faits-divers/une-employee-meurt-d-une-crise-cardiaque-ses-collegues-interdits-de-quitter-l-open-space_59757167.html