Marie-Caroline M., professeure de 63 ans, a été licenciée après qu'une relation avec un étudiant de troisième année de licence (L3), redoublant de 23 ans, a été portée à la connaissance de la direction. Cette enseignante, reconnue pour ses cours passionnants et son engagement auprès des étudiants, se voit aujourd'hui au centre d'une polémique qui, selon elle, prend des proportions exagérées.

Loin de se laisser abattre, elle a annoncé son intention de porter plainte pour diffamation contre le président de l'université.
Tout a commencé par des bruits de couloir. L'étudiant, un jeune homme discret mais studieux, aurait été aperçu en compagnie de Marie-Caroline M. à plusieurs reprises, parfois dans des contextes informels. Des collègues évoquent des discussions autour d'un verre, d'autres des échanges qui auraient dépassé le cadre strictement académique. Si les faits restent flous, une chose est sûre : aucune accusation formelle n'a été formulée par l'étudiant, et leur relation semble avoir été consentie. Pourtant, la direction de l'université a décidé de trancher dans le vif, mettant fin au contrat de la professeure en invoquant une violation des règles éthiques.

Pour Marie-Caroline M., cette sanction est une aberration. « Ce n'est qu'une histoire entre adultes, amplifiée par des ragots et une administration trop zélée », aurait-elle confié à son entourage. Soutenue par plusieurs collègues et anciens élèves, elle dénonce une décision disproportionnée et prépare une riposte judiciaire. Sa plainte pour diffamation vise directement le président de l'université, qu'elle accuse d'avoir terni sa réputation sans preuves solides. « Mon licenciement est une injustice, et je compte bien le faire reconnaître », a-t-elle déclaré avec détermination.

Du côté de l'université, on défend une position ferme : le règlement interdit toute relation entre enseignants et étudiants pour garantir l'impartialité et éviter les abus de pouvoir. Mais cette règle, jugée archaïque par certains, soulève des débats. « On parle de deux personnes majeures, pas d'un scandale impliquant une victime », souligne un professeur souhaitant rester anonyme. D'autres vont plus loin, voyant dans cette affaire une forme de puritanisme institutionnel.

Sur le campus, les avis sont partagés. Si certains étudiants estiment que l'université devait agir, d'autres haussent les épaules, considérant l'histoire comme un non-événement. En attendant que la justice se prononce, Marie-Caroline M. reste combative, bien décidée à défendre son honneur et à tourner la page de ce qu'elle qualifie de « tempête dans un café ».

https://faitsdivers.org/43805-Une-professeure-d-universite-viree-pour-une-relation-avec-un-eleve.html

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