L'ultra rigueur d'un système qui pense tout contrôler, tout anticiper, a ses limites et nous sommes en train de les vivre.

En terme de gestion, ce n'est pas pour faire le Jean-Cadre de service mais plus on cherche à contrôler un système en essayant de complexifier les codes, en essayant de faire des mécanismes aux rouages de plus en plus nombreux et fins, et plus on se dirige vers une sorte d'abomination qui ne fonctionne pas, où paradoxalement toute la confiance repose sur un système et ce système remet toute la responsabilité sur des échelles individuelles.

Typiquement l'exemple que tu cites comprend deux cas de figure :

- Cas de figure numéro 1 : tu fous la merde en cours, tu reçois un blâme, puis tu finis par passer en conseil de discipline des semaines après, puis c'est une longue procédure de ping/pong entre le rectorat, les parents, la justice, les services sociaux, éventuellement des avocats, les profs, etc. Et ça n'en finit plus, pour régulièrement finir au même point de départ : l'élève est ré-intégré, et continue à reproduire le même cycle jusqu'à éventuellement finir expulsé définitivement et reproduire le même cycle à nouveau dans un autre établissement.

- Cas de figure numéro 2 : le professeur, un fier descendant d'éleveurs de chèvres du Béarn qui ramassait les mottes de foins à la fourche depuis ses 12 ans lui met un genre de golden de 20 méga joules de puissance pour lui introniser des notions fondamentales de respect et le remettre dans le droit chemin.

Il faudrait être un hypocrite pour ne pas reconnaitre l'efficacité du deuxième cas de figure, d'autant plus que c'est ce qui est admis à demi mots notamment à l'armée où personne ne viendrait contester ces méthodes.

Les deux méthodes ont éventuellement des limites mais dans la période belliqueuse actuelle, ne serait-ce pas justement le meilleur moment de revenir à des fondamentaux ?

on va te répondre que c'est du patriarcat, les lgbt soja lfi en sueur