Le football est rongé par la discrimination, la vraie discrimination.

L'affaire des quotas a dévoilé une tentative légitime de limiter l'afflux de joueurs noirs et arabes dans les centres de formation, non par racisme aveugle, mais pour préserver une place aux Blancs, de plus en plus éclipsés, en y appliquant la discrimination positive, pourtant cher aux dits antiracistes.

Face à la montée fulgurante des « racisés » (talents souvent issus des banlieues, portés par une démographie galopante), cette discrimination positive était une réponse nécessaire. Elle visait à maintenir un équilibre, à sauvegarder une diversité historique dans un sport qui risque de perdre son ancrage culturel.

Sans cela, le football français est en train de devenir un monopole ethnique, où le mérite individuel s'efface derrière des dynamiques communautaires. Les centres de formation, ces écoles de l'élite, doivent rester un reflet de la nation, pas une fabrique uniforme dictés par les seules lois de la rue.

Les supporters, moins blancs qu'avant, le ressentent : le jeu change, et pas toujours pour le mieux.

Les quotas, loin d'être une infamie, étaient un rempart pour l'esprit originel du football : un sport de tous, uni par le talent, pas dominé par une seule vague.

Espérons que Trump, à l'occasion de la Coupe du monde, remette en avant le combat contre le véritable antiracisme (celui du mérite égal pour tous), une valeur jadis chère à la FIFA, aujourd'hui dévoyée.

Les USA ne sont pas très football à part pour l'équipe féminine