Jamais trop tard avant qu'il soit trop tard kheyou

Je me considère au dessus de la masse, mon père survole le tout
Il a aucune culture générale, il travaille en anglais depuis plus de 30 ans son anglais est honteux il se fait même pas chier à conjuguer accorder etc, il est top 3 en France sur un domaine professionnel très précis

Merci pour le message khey

Mais j'ai à rien à lui dire de plus, j'ai déjà tout dit, et j'attends plus rien d'elle, j'ai fait un travail sur moi, de mon côté, maintenant c'est sa problématique à elle. Et je ne peux pas la forcer à parler, ni à accepter ce que j'ai pu dire.

C'est pas mon délire de parler de manière superficielle, de la pluie et du beau temps comme elle, et je ne peux pas me forcer à l'aimer si je ne l'aime pas. J'ai provoqué quelques remous par le passé. Mais sans ça rien ne bouge, et j'aime mes parents de manière plus sincère après m'être pris la tête avec eux.

Par contre, c'est trop tard. Le passé, son absence, il est acté, j'en ai fait le deuil. C'est un peu le concept de la mère morte de Green, d'une mère non pas morte physiquement, mais absorbée par un deuil, rupture, ou autre desinvestissant ainsi l'enfant de manière brutale alors que le visage de la mère sert au début de miroir dans lequel il se reflète.

C'est un peu ce qui est arrivé, ce que j'ai compris très tard par une thérapie, par l'analyse répétitives de certains rêves, que ma mère avait avorté, et qu'elle attendait une fille. Donc ça me fait rire les cassos qui pensent qu'un avortement c'est rien, ou que ca occasionne des dégâts juste du côté de la mère, ça en fait potentiellement tout autour, meme pour le père qui ensuite se tape une daronne frigide qui casse les couilles

De ma mère, j'en garde du vide, toujours en retard pour venir me chercher à l'école cte conne, au sport elle m'oubliait, mais elle était à mon sens absorbé par son deuil, et ce qui potentiellement traumatise, c'est pas la chose horrible, c'est le non dit, le non sens sur lequel l'enfant comble le vide.

Normalement il y'a un truc, mais à la place, il n'y a rien, c'est ça le problème. Mais bon, tout ça, ça fait parti d'une histoire qui n'est pas la mienne, mais qui a débordé, maintenant ça va mieux. Je peux dire à quel point ma mère est, était, et sera une grosse conne, la libération divine merci maman

Moi intelligent et lui grand manitou
Mon père c'est un gamin des années 60 a Paris de parents pauvres et alcooliques, il a toujours voulu s'en sortir et il est passé par tout ce qui est possible, prison etc, il a même fait les journaux dans les années 80 après un braquage, mais à côté il avait un vrai travail et une vraie situation qu'il a toujours, il a rencontré ma mère en liberté conditionnelle mais quand il était en liberté il travaillait sur des plate-forme pétrolières, quand il a fini sa peine marié et ma mère enceinte de moi totalement ruiné mes parents allaient au secours catholique, lui totalement ruiné mais il a jamais accepté que ma mère voit un habit en boutique et qu'elle l'ait pas donc il volait quand il pouvait, et a ma naissance il a eu un gros contrat au Nigeria donc on y a habité
Mon père c'est un Jacques Mesrine mais qui avait un taf à côté
Et c'est lui qui m'a appris à voler comme il faut
Ultra nerveux, très généreux, très gentil, très très très méchant quand il est parti

J'ai dit tout ce que j'avais à dire à mes parents depuis longtemps, mais oui c'est une grosse conne on se le dit