Vous aimez la chanson que j'ai composée ?
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Mise à jour: il y a 3 mois
DeSireConstance
il y a 3 mois
Paroles :
Sous l'empire romain, sous la paix des États,
Les dieux cherchaient à s'emparer des débats.
Parmi eux, Iahvéh, rude et peu gracieux,
D'un faste asiatique offensait les pieux.
Il forgea des récits pour séduire les cœurs,
Parlant d'un fils venu racheter leurs erreurs.
Un crime originel pesait sur les humains,
Son fils expia tout, mourant par leurs mains.
Les hommes, accablés, adorèrent ce plan,
Écartant les démons qui leur tendaient la main.
Mais Iahvéh, bien qu'astucieux en son trait,
Vit son fils, non lui, couronné de bienfaits.
Ainsi sur la Terre, ce culte singulier
Gagna peu à peu le cœur des oubliés.
Les faibles et les pauvres, en foule ténébreuse,
Se plièrent à l'histoire étrange et douteuse.
Pourtant, les esprits libres et bien éclairés
Rejetaient ce mensonge aux accents égarés.
Ils voyaient dans ce jeu, cruel et artificiel,
Le piège d'un tyran, loin des Muses du ciel.
Iahvéh, malgré tout, tissa son grand filet,
Prenant des âmes simples dans son rets parfait.
Mais la gloire qu'il crut éternelle et suprême
Fut volée par son fils, adoré tout de même.
Et tandis que son nom, dans l'ombre, s'effaçait,
Le fils, seul, recueillait les fruits qu'il espérait.
Ainsi va la conquête, par ruse et par détour,
Quand le cœur des mortels se perd dans l'amour lourd.
Mais les anges déchus, depuis leur sombre abîme,
Virent clair dans ce jeu et jugèrent le crime.
Ils savaient que les hommes, tremblants et perdus,
Suivent souvent la peur et s'y rendent vendus.
Plutôt que d'écouter les conseils bienveillants
Des esprits lumineux, amis des innocents,
Ils prenaient pour maîtres des démiurges cruels,
Délaissant la lumière pour des chaînes mortelles.
Iahvéh, par la ruse, avait tissé son plan,
Mais son triomphe amer s'effaçait lentement.
Son fils, le rédempteur, régnait sur la croyance,
Tandis que lui, l'oublié, perdait son importance.
Ainsi se joua l'histoire, entre force et illusion,
Les hommes, enchaînés, cherchant leur rédemption.
Mais sous ces cieux trompeurs, le vrai pouvoir demeure
Dans les âmes rebelles, où brûle une autre lueur.
eliaqim
il y a 3 mois
DeSireConstance
il y a 3 mois