Vous êtes ouvert d'esprit ?
30 messages
Mise à jour: il y a 13 heures
Tramadol100LP
il y a 15 heures
En gros le piège est aussi de croire qu'on est ouvert d'esprit parce qu'on s'intéresse à des domaines de gens considérés comme ouvert d'esprit
Mais c'est une posture aussi finalement
Si c'est pour faire le connard cinéphile ou philosophe qui s'imagine avoir tout compris c'est pas la peine
La vraie ouverture d'esprit n'est pas si facilement atteignable
Tramadol100LP
il y a 15 heures
Tomoe-Gozen
il y a 14 heures
Tramadol100LP
il y a 14 heures
gemola
il y a 14 heures
Je deviens vraiment médiocre et je juge ceux incapables de mener une vie normale
Et je ne m'intéresse à rien au fond
Tramadol100LP
il y a 14 heures
Suldda
il y a 14 heures
Mastiggia
il y a 14 heures
gemola
il y a 14 heures
Ah j'avais mal lu le titre
En fait je dirais que pris dans un relativisme très adolescent, mon échelle de valeurs se reforme avec le temps
Ce qui définirais ma fermeture d'esprit c'est que je rejette ce qui est négatif d'expérience à mes yeux
Les tarés, les poivrots, le sucre, la mauvaise graisse
Mais je suis très capable d'entendre et de m'intérésser à ce qui dépasse mon quotidien
Tramadol100LP
il y a 14 heures
Pour 99,99% des gens, mais c'est normal
En gros accepter que nous n'avons pas de certitudes fait de nous des pages blanches, et c'est trop vertigineux pour tout le monde de penser à ça
On va en revenir au débat fondamental du "droite vs gauche" entre idéalisme et matérialisme, mais je pense fondamentalement que nous sommes des pages blanches et donc des constructions sociales complètement créé
Tu aimes ce que tu aimes et tu es ce que tu es parce que tu es né à telle époque, dans tel pays, dans telle famille avec telle influence etc...
Ensuite viens ce que tu es devenu de part tes expériences de vies qui t'ont rencontrées sans que tu ne le souhaites
Fatloath2
il y a 14 heures
J'ai toujours été ouvert, mais plus jeune, je cherchais surtout la bonne critique moqueuse et cynique, jouant une sorte de bouffon roi. Aujourd'hui, grâce à la lecture de Boltzmann il y a quelques années et à la claque que j'ai prise en pleine face, je suis resté ouvert, mais structuré. Mon esprit est comme un temple les idées qui y pénètrent sont comme un vent obligé d'épouser la forme de son enceinte. Mais, à force, ce vent finit toujours par influencer la structure.
Je me place avant l'idée ; mon esprit est un lieu que j'estime, que j'estime, vainement certes, posséder. Être trop ouvert d'esprit sonne à mes yeux comme un appel à l'auto-soumission.
Tant de mots, tant de masturbation intellectuel pour dire oui-non.
Tramadol100LP
il y a 14 heures
J'ai toujours été ouvert, mais plus jeune, je cherchais surtout la bonne critique moqueuse et cynique, jouant une sorte de bouffon roi. Aujourd'hui, grâce à la lecture de Boltzmann il y a quelques années et à la claque que j'ai prise en pleine face, je suis resté ouvert, mais structuré. Mon esprit est comme un temple les idées qui y pénètrent sont comme un vent obligé d'épouser la forme de son enceinte. Mais, à force, ce vent finit toujours par influencer la structure.Je me place avant l'idée ; mon esprit est un lieu que j'estime, que j'estime, vainement certes, posséder. Être trop ouvert d'esprit sonne à mes yeux comme un appel à l'auto-soumission.
Tant de mots, tant de masturbation intellectuel pour dire oui-non.
Fatloath2
il y a 13 heures
Tout dépend de l'échelle de point de vue et de la manière de les hiérarchisé.
Dire que tout provient de moi, tel que je l'énonce, ne serait pas stupide, car moi, ce que je suis si personne n'est rien, c'est ce simple mur, une bâtisse qui se forme ou se déforme en fonction de la forme de ce qui l'entoure, l'environnement.
Mais dire que rien n'émane vraiment de moi, pour les mêmes raisons, n'est pas stupide non plus : quelque chose était bien là avant moi, mais en cette chose, ce que j'estime être moi ne s'exprimait pas ainsi, en pensant cela, à la place et dans le temps où je le fais.
En définitive, je te dirais que cela dépend surtout de ce que j'estime être “moi” en tant que chose, et de comment au sens de : structurel, nominal ?
Par exemple, si je m'estime totalement façonné du contexte, et cela sonne juste (mon ADN en provient), alors en estimant être une structure, l'idée même que je me fais de moi, et de contexte, viendrait de moi sous une forme qui retravaille les émanations que cette structure travaille.
La France, est-elle vraiment porteuse de ses idées, par exemple ? Une entité étatique est un assemblage d'appareils et de singularités, semblable à des influences pour l'homme : où pointer la limite ?
Mais d'autres points de vue me semblent tout aussi justes : dire que nous sommes simples résultats de conglomérats d'influences sur lesquelles nous n'avons pas de contrôle, et qu'alors notre propre résultat n'est pas de notre fait, ne me semble pas stupide.
Je crois que j'oscille, comme un pendule, entre deux penchants aux allures antagonistes.
Si l'idée est Dieu, et que le temple de pensée est au seins de l'homme, alors je choisis de placer l'homme pour ce jours (cela pourrait changer), moi, comme objet pensant. Mais cela n'est pas une rébellion, dans le sens où à ce dernier j'octroie une bonne place : celle que je ne peux pas avoir, celle de l'éthéré. Ce n'est pas un matérialisme pur qui dirait “je suis tout”, mais une nuance qui dit : “Tout ce que je pense, je le fais en fonction de ce que Dieu dans le sens d'idée m'a fait être ; certes, mais tous ces mots que j'exprime passent par le filtre de ma forme. Vassal consentant n'est pas esclave, et esclave privilégié n'est pas libre.”
Une autre idée serait de dire que les idées dépassent les hommes, et comme les autres, rien n'est stupide en cela. Mais moi, je préfère voir l'homme comme à mi-chemin entre les eaux. Ainsi, la voie que l'on poursuit sonne comme un choix, et l'on ne voyage plus comme esclaves, mais comme compagnons.
Je n'ai, en vérité, pas de certitudes seulement des impressions de choix, dont je doute et cette possibilité sonne libre.
Fatloath2
il y a 13 heures
La connaissance d'un sujet, qui est aussi une idée, provient du pointage par soustraction des différences que l'on observe. Et la distance distord : nous ne pourrions juger un objet dans notre espace, similaire en tout point, sans l'estimer être nous. Si tu veux croire comprendre une idée, il faut savoir la dissocier ; sans quoi tu pourrais la comprendre, mais tu serais incapable de le savoir.
J'aime la poésie de cette affirmation sans haine : l'égarement par choix est la preuve de foi en une lumière que nous portons.
Aussi, je te dirais : ta question fait écho au débat sur le contexte et la génétique, toutes deux choses similaires de part changeante.
Tramadol100LP
il y a 15 heures