Vous n'êtes pas "brisé", vous n'avez pas envie de vous en sortir
Zeldolink24
il y a 5 mois
Je t'explique : je me suis démené par tous les moyens et je m'en suis pas mal sorti du tout.
Ce que je t'explique maintenant : je suis halluciné de voir que tellement de personnes ont plus que moi dans la vie, avec un retour sur investissement exceptionnel et qu'on n'est pas tous passés par les mêmes épreuves ou les mêmes épreuves dans la vie et il y en a tout leur sourit ou leur a souri PUTAIN mais cette inégalité/injustice-là me troue le cul et de prendre conscience que certains sont nés avec une cuillère en or dans la bouche ça me fait câbler du poing de manière tellement vénère du fait que je ne tolère pas ces inégalités en termes de possessions matérielles, de finances/thune, amour, femmes, etc. alors que je suis vraiment un GRAND BOSSEUR putain et oui, je serai jamais fils d'héritier et y a de quoi péter un plomb vis-à-vis de cette prise de conscience-là
C'est tellement... Vrai.
Quelle vie... Qu'est-ce que l'on a fait pour mériter cela...
Mangeur3H
il y a 5 mois
Zeldolink24 a écrit :
C'est tellement... Vrai.
Quelle vie... Qu'est-ce que l'on a fait pour mériter cela...
Si tu penses en terme de faute, de mérite, de morale tu risques d'être souvent déçu, il faut penser le monde par la dualité dionysienne-apollinienne
DeadSocialement
il y a 5 mois
C'est pas faux
Fou_Fighters
il y a 5 mois
C'est difficile de trouver l'envie de se fixer un objectif. Tu te dis que ta vie va tourner en rond le restant de tes jours 
VilainKermit08
il y a 5 mois
À partir de 25 ans c'est difficile de remonter la pente 
VonClausevite2
il y a 5 mois
Je suis un authentique être brisé. Mais avant d'être brisé j'étais frustré. J'ai toujours haï ma vie depuis mes 18 ans. Je détestais l'image l'image que je renvoyais auprès des gens et surtout de mes proches : celle d'un être apathique, lâche et sans ambition. J'ai toujours bégayé devant plus fort que moi. Incapable de défendre ma croute, de me confronter aux gens nuisibles ou de prendre des initiatives. J'ai cultivé une jalousie sourde envers ceux qui réussissent, qui ont une discipline de travail et surtout ceux qui sont plus intelligents tant cognitivement qu'émotionnellement. La prise de conscience que j'étais un petit homme frustré et médiocre figé dans une inertie mortifère, et que je n'aurais jamais un statut social et un métier à responsabilités (j'ai raté 2 fois un concours pour la haute fonction publique que je convoitais ) m'a complètement anéanti. J'ai développé une anxiété sociale terrible et une maladie autoimmune en conséquence de cette haine qui me consumait. C'est OVER pour moi. Et j'en conjure les kheys encore à l'aube de leur vie: Faites vous soigner, allez parler à un psychiatre si vous voyez que votre vie prend un virage dangereux.
Casumir
il y a 5 mois
Mangeur3H
il y a 5 mois
Oui, ce sont des criminels avec leurs "solutions" de merde ils servent à rien les neurologues. J'ai fait ma première crise à 19 ans, on m'a filé deux semaines de benzos J'ai détesté qu'on me prive de trouver moi-même mon propre bonheur et mon propre équilibre psychologique, s'il faut m'enfermer dans une cage pour me protéger alors il ne reste rien à protéger
Bah d'un coté je me dis que sans le médoc j'aurais peut être fait des crises qui auraient pu laisser des séquelles grave à cet âge...
Mais d'un autre coté je pense que le dosage ou la molécule aurait pu être moins fort(e), la durée du traitement moins longue et surtout les effets secondaires auraient dû êtres pris en ligne de compte, surtout pour un gosse de 3-4 ans...
J'ai toujours galéré à l'école et même après l'arrêt du traitement je me sentais pas top, donc même le collège ça a été galère.
Mangeur3H
il y a 5 mois
Casumir a écrit :
Bah d'un coté je me dis que sans le médoc j'aurais peut être fait des crises qui auraient pu laisser des séquelles grave à cet âge...
Ça dépends réellement du type et des fréquences de tes crises, mais oui peut-être que ça aurait été significativement pire, en tout cas on peut pas savoir. En tout cas je crois pas que ces médicaments soient appropriés. C'était quoi comme type d'épilepsie ? D'autres épilepsies dans ta famille ? Des affections neurologiques ?
Ça fait partie de ce qui est criminel, on te fout un truc beaucoup trop fort quand la seule chose qui pourrait avoir la capacité de t'aider serait une aide subtile L'idée pour réduire les crises, c'est de réduire l'excitabilité des neurones, donc forcément ça rend tout fade et ça te bousille ta curiosité. C'est pas la seule façon d'inhiber les décharges épileptiques du cerveau en fonction du type de crise. C'est pour ça que je fais énormément de sport, que je prend beaucoup de temps pour moi, je construit ma vie autour de ce qui est pour moi le plus grand confort : l'aise de choisir comment je dépense mon énergie qui peut s'avérer limitée
Et tout ce qui interagit avec la sérotonine est comme une bouffée d'air bien sûr, mais c'est parce que ça garantit le bon fonctionnement du cerveau
Danito93
il y a 5 mois
Lodysse a écrit :
Vous êtes fort pour troller les autres et les diagnostiquer, par contre quand il s'agit de faire une petite introspection y'a plus personne.Vous prétendez POUR LA PLUPART être "brisé" mais en réalité vous avez aucune envie, aucune passion, aucune envie d'avancer. Un mot LA PEUR.
Je confirme
Mais faut comprendre que quand t'es en dépression ta envie de rien faire
Les dépressifs sont généralement nihilistes sauf que le fait d'avoir des idées sombres te rend encore + dépressif et c'est un cercle vicieux
Moi j'ai fait énormément d'effort en 3 ans pour justement essayer de m'en sortir, malgré que je suis mieux mentalement j'ai toujours des idées noires et la vie semble toujours aussi fade pour moi
Je suis en couple j'ai un pote maintenant mais pourtant je suis pas forcement heureux je dois faire un travail sur moi je pense
Mangeur3H
il y a 5 mois