Nous comprenons une représentation de l'univers en tant que concept dans nos esprits singuliers, tandis que celui-ci nous enveloppe dans la matière, comprenant aussi l'âme à tiers et toutes ses représentations, incluant la nôtre par le point de vue des autres ainsi que les autres de notre point de vue, objet observateur de l'ensemble des multitudes de choses en tant que concept. Cet univers-ci nous surclasse et s'observe en partie depuis nous. Je ne saurais dire avec certitude si nous en sommes ouvriers, architectes ou esclaves, mais j'ai la connaissance que certains sont persuadés à ce sujet sans qu'ils ne soient tous d'accord. Je constate alors que plusieurs choses sont possibles.

Un ensemble n'est pas le même si ses composants sont différents ; pourtant il reste un ensemble, et sa valeur présumée dans la vision commune des mathématiques peut rester identique. Pour moi, cela changerait alors son espace. En vérité, une chose comme 1 + 1 semble similaire à 2 ; pourtant, l'un prend plus de place sur la feuille, il demande plus d'énergie à être écrit ou lu. La valeur algorithmique est identique, mais ce n'est pourtant pas la même chose. D'ailleurs, les impulsions électriques et l'impact sur le cerveau, donc dans l'espace, divergent également.

Je ne sais pas, mais l'avantage de l'ignorance est que parfois elle affranchit du manteau des responsabilités. Ce pensée d'esclave ou de maître de l'environnement, inclue ou exclue, équilibré en toutes choses ou dans un excès total, est un choix ou une obligation que je ne pourrais prouver ni dans un sens ni dans l'autre. Alors, tant qu'à faire, autant choisir celle qui nous convient le mieux, et si l'on ne peut pas, car le choix ne nous est pas donné c'est qu'il faut avoir celle que l'on prend, et c'est celle que l'on prend qu'il faut avoir dans le cas ou il est possible, cela se ressemble, mais n'est pas identique.

Il suffit que je commence à écrire en voulant être incompréhensible, et ça vient tout seul. Total improvisation, le charlatanisme à encore de beaux jours.